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Guinea Pig 1: Devil's Experiment

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Bastian Meiresonne 0


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Les joies de la torture

Oeuvre culte du Japon des années '80s, le vidéaste expérimental underground Hideshi HINO semble avoir réussi à toucher le nerf du temps en remportant un vif succès à la sortie de cette production douteuse. Une sorte de "Blair Witch Project" avant la date et en plein essor de la vidéo au milieu des années '80s, HINO fait fureur en vendant "Devil's Project" comme un authentique enregistrement vidéo saisi par la police. Son idée était assez géniale, l'énorme canular expliquant à lui seul la mise en scène relative et un manque de budget évident, puisque le film était censé être un film amateur tourné par quelque esprit malade. Seul fallait-il assurer au niveau des effets spéciaux, seul et principal intérêt de toute cette entreprise et aucun doute à ce que el réalisateur remporte largement son pari. S'aguichant à quelques jeunes experts en matière de trucages, ils réussissent à créer une oeuvre d'une réalité criante. Les blessures et tortures infligées à la jeune dame semblent (quasiment) réelles et l'ambiance réaliste réussit à parachever la totale illusion; si bien que les forces de l'ordre se sont intéressés de très près aux conditions de tournage et que l'équipe a dû livrer toutes les preuves nécessaires quant à ce que aucune personne n'ait été effectivement maltraitée durant le tournage. La réputation et la gloire étaient instantanément leurs et les contrats tombaient en cascade suite à cet exercice de style réussi. Maintenant, l'intérêt du film est ... quasi nul ! La trame se limite à 3/4 d'heures de violences et tortures exercées sur une pauvre femme. A commencer par 100 claques (visiblement fausses, à une ou deux près); puis elle est ruée de coups de pieds. Une pince tord à l'extrême limite différents morceaux de peau avant qu'on ne lui fasse faire une centaine de tours sur une chaise tournante, la force à boire une bouteille d'alcool avant de la re-faire tourner jusqu'à la faire vomir. On lui met un casque avec un son aigu pendant une vingtaine d'heures (méthode de torture efficace à en juger d'une méthode similaire utilisé par Jack Bauer dans la saison 4 sur un témoin clé). Un arrachage d'un ongle en gros plan plus tard, on verse de l'huile brûlante sur les bras de la femme avant de lui verser des vers dans les plaies ouvertes. Bref, les bonnes anciennes méthodes utilisées par l'Inquisition ou durant la Révolution Française. Après que la femme ait servie de cible à une bataille d'entrailles , que sa main a été coupée au scalpel, puis broyée à coups de marteau, le point d'orgue constitue une aiguille enfoncée à travers sa tempe jusque dans son oeil...Fin du film. En gros, ce film est l'aboutissement logique de la palanquée des films d'exploitation déjà extrêmes durant les années '70s, notamment par des séries telles que "Joy of Torture" ou autres "Yakuza Law : Lynch". Vu les succès des tortures en place publique au Moyen Age (et au-delà) et autres pendaisons (jusqu'au XXe), forcément il se trouvera toujours un public friand de ce genre de choses. Fan de gore ou de films d'horreur, ce genre de métrage me laisse totalement froid et indifférent. Soyez juste prévenus de la totale futilité d'un tel produit avant de vous le procurer !!!

09 février 2006
par Bastian Meiresonne


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