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Guinea Pig 1: Devil's Experiment

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 1.33/5

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1 critiques: 0/5



Xavier Chanoine 2.5 Symphonie du glauque
Marc G. 0 Si le but était la vraisemblance, c’est raté
Ghost Dog 1.5 A gerber
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Symphonie du glauque

Un "essai" pour le moins désagréable car trop contrasté. En effet, même si le sujet de départ est incroyablement simple (capture d'une fille pour lui faire subir des sévices violents), il est normal de constater la pauvreté du film. Les coups portés sont plutôt mal simulés, l'actrice victime en fait des tonnes, les séquences de tabassage ressemblent plus à une danse orchestrée qu'autre chose.

Au principe malsain et ultra violent, Guinea premier du nom s'échappe dans les entrailles d'une ambiance pessimiste et tragique, le rendant percutant, surtout lorsque le dernier plan, d'une froideur inimaginable vous assène le coup final, d'une torture de plus de 40mn. Avis aux amateurs.



14 février 2006
par Xavier Chanoine




A gerber

Avec ce moyen métrage qui veut se faire passer pour un snuff movie (encore fallait-il éviter le montage « artistique » pour réussir ce pari…), on atteint la limite des limites dans ce qu’il est possible de montrer à l’écran, tant c’est abject et révulsant. A mi-chemin entre l’autopsie du monstre de Roswell et la décapitation de Nick Berg par Al Qaida, Guinea Pig : Devil's Experiment met en scène une femme qui se fait torturer gratuitement jusqu’à la mort par 3 tarés ricaneurs, tout en mettant à l’épreuve le degré d’acceptation de la violence des images par un spectateur déboussolé… Les scènes de tabassage du début sont dures, les tortures physiques sont cruelles et choquantes (brûlures, coupures, énucléation d’un œil avec une aiguille), mais les sévices psychologiques sont proprement insoutenables (20h avec un casque scotché sur les oreilles qui hurle des sons stridents, des asticots qui rampent sur tout le corps, une perte de conscience sur une chaise tournante… bigre !). On regarde du coin de l’œil le compteur des minutes défiler lentement en suppliant qu’il arrive vite à la fin, et on est vraiment gêné de savoir ce genre de film sur les étalages de toutes les FNAC de France, tant ce calvaire renvoie à des images de terreur enfouies en nous, l’écartèlement à la roue du Moyen Age, la guillotine, les tortures nazies ou japonaises de la Seconde Guerre Mondiale, le meurtre d’Ilan Halimi,…

Définitivement pas à mettre entre toutes les mains, voici une expérience ultime de confrontation à l’image, qui pose au moins une question intéressante (si si !) : comment une victime d’agression, de viol ou de sévices subissant durant un temps qui semble durer une éternité un traumatisme aussi marquant, peut-elle s’en remettre un jour, tirer une croix sur tout çà ? Et peut-on trouver des circonstances atténuantes à de tels bourreaux, à de tels barbares (le sempiternel trauma de l’enfance) ? Les juges intervenant dans des affaires similaires feraient bien de se pencher sur ce film excessif à tous les égards.



03 décembre 2006
par Ghost Dog


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