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The Hand of Fate

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MLF 1.75
Xavier Chanoine 1.5 Rare, mais le résultat n'est pas bien folichon
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Rare, mais le résultat n'est pas bien folichon

Le patrimoine cinématographique coréen semble encore être ignoré par l'Occident même si subsistent ça et là une poignée d'éditeurs étrangers qui tentent -à juste titre ou non- de ressortir des vieilles caves une petite quantité de films rares. Hand of Fate en fait partie, et démontre que le cinéma coréen disposait encore de peu de munitions face à la concurrence nippone notamment. Dans une période où l'on voit fleurir quelques grands classiques du cinéma mondial, Hand of Fate fait réellement pâle figure à la fois par sa mise en scène plate au possible et sa thématique abordée manquant clairement de singularité et d'originalité. Il est ici question d'espionnage et de sentimentalisme triomphant par-dessus tout quitte à faire de l'ombre au gouvernement en place. C'est d'ailleurs bien la seule thématique intéressante du film, Jung-Ae usant de propos politiques virulents quand elle critique notamment le gouvernement communiste le temps d'une toute petite réplique. Il est aussi amusant de noter la surdramatisation de chaque séquence, créant cette proximité entre le cinéma et le théâtre, où les interprètes discutent dans de petites pièces, souvent récurrentes (l'appartement de Jung-Ae, une plaine, une grotte). Cet aspect très étouffant en souligne aussi un autre, puisque l'ambiance de Hand of Fate sent l'influence du polar noir hollywoodien lequel influença aussi des maîtres comme Ozu ou encore Kurosawa rayon Japon. Et ce qui rend l'atmosphère davantage inquiétante c'est cette insistance sur le fait que les personnages bis ne sont jamais clairement montrés, leur visage restant hors cadre, une fois de plus le cinéaste opte pour le registre du cadrage serré et étouffant et crée cette espèce de symbiose entre le polar d'âge d'or et le romantisme nian nian, ce qui aboutit à un résultat très souvent gonflant car impersonnel. Les séquences sensées être déroutantes (le jeu de cache-cache dans la grotte en fin de métrage), par la faiblesse de la mise en scène, paraissent donc inutiles et d'une lenteur exécrable, tout comme l'interprétation manquant de sincérité, au final donc trop scolaire. En revanche, si la mise en scène stricte n'est pas bonne, si le montage connaît quelques ratés, la photographie reste de qualité, très proche de ses équivalents nippons, un bon point à mettre à l'actif d'un contexte politique intéressant, mais qui au final ne sauvent pas Hand of Fate.

20 septembre 2007
par Xavier Chanoine


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