Hilarante comédie Kung Fu.
Aussi léger qu'un tissu qui vole dans les airs, aussi tranchant qu'un sabre bien aiguisé,
Succession par l'épée évoque les grandes heures du film de Kung Fu en jouant avec les mécaniques habituelles du genre, tout en apportant un vent de fraîcheur bien dépaysant dans un paysage bien répétitif tenu par les éternels ersatz de
Zu. La différence est que le film d'Eric Tsang ne se prend jamais au sérieux et joue avec les codes du cinéma romantique et du film martial classique pour masquer un fond véritablement comique. Coup de poing en direction d'un genre trop souvent rabâché et donc sans surprise? Ou véritable démarche sincère de casser l'image d'un genre?
Succession par l'épée est en fait un peu des deux. Explications.
On attaque fort chez Tsang. L'introduction étonne par sa rage et sa dynamique proche d'un Zu où le tissu peut s'avérer être une arme bien efficace si l'on maîtrise un temps soit peu l'art du textile. D'une beauté palpable, les énormes pans de tissus roses jaillissant des terres se marient avec grâce et élégance avec les nombreux sauts à la renverse des protagonistes, en l'occurrence le passager Miu Kiu-Wai et la surprenante Man Cheung que l'on retrouvera un peu plus tard dans le récit, dix-huit ans précisément. C'est cette introduction barbare mais néanmoins élégante qui lance le récit, où les deux combattants décident de se revoir dix-huit ans plus tard pour un ultime combat qui les départagera : celui de leurs enfants respectifs. On y découvre alors un Andy Lau dans la peau d'un guignol malicieux, guère futé en apparence mais pointilleux à souhait dans sa démarche de conquérir la belle Brigitte Lin, intouchable personnage maîtrisant les arts martiaux.
Ces dix-huit années plus tard laissent donc le côté raffiné et esthétiquement ravageur de l'introduction (dont un certain Jiang Hu s'en inspirera pour ses nombreux combats) pour d'avantage s'attarder sur la bonne comédie cantonaise populaire. C'est alors l'occasion pour Eric Tsang d'enchaîner les blagues grasses, les nombreuses fourberies et autres tours de magie (le faux bras de Fishy entre autre) qui peuvent paraître lourdes pour certains, comme terriblement hilarantes pour d'autres, c'est selon. En première ligne, le personnage Lee (interprété par le génial NG Man-Tat) et ses nombreuses allusions au sexe, repoussant sa femme à cause de son physique difficile pour se laisser aller aux plaisirs les plus simples en se gavant d'aphrodisiaques en tout genre, jusqu'à verser dans la zoophilie pure et simple lors d'un hilarant malentendu au sujet d'une jument.
Si le scénario étonne par sa fluidité et sa dynamique attrayante, on ne peut pas en dire autant de son originalité. Vague histoire de vengeance et d'amour sous fond de film martial (étrangement, les combats ne sont pas plus nombreux que ça), rehaussée ceci dit par un humour ravageur et des personnages sournois (Francis NG et son regard de braise). A l'image d'un Zu dont il partage finalement beaucoup de points en commun sans pour autant lui faire de l'ombre ou le calquer, la mise en scène étonne par sa variété et son montage frénétique. Les artisans Hongkongais ont décidément ça dans le sang, quitte à rendre farfelu la moindre des séquences, grossir comme jamais le moindre personnage, qu'importe du moment qu'il y a un rythme et une folie ambiante, crayonnant au gros feutre les grandes lignes des opéras chinois, grosse source d'inspiration.
Power of Love
Honnête wu xia pian (dérivé d'une des innombrables nouvelles de Ku Long, sisi!!!) de l'éminent âge d'or du revival au début des années 1990 à l'humour bas étage d'un "Flying Dagger" mâtiné à la superbe des images de la trilogie des "Swordsman".
Le casting présente une belle brochette de superstars, dont la superbe Brigitte Lin (réussissant le rare exploit d'incarner, à 37 ans sonnés, la fille de Sharla Cheung, alors dans sa tendre vingtaine), l'excellent Ng Man-Tat et un trop rapidement expédié Francis Ng.
Seule ombre au tableau: Andy Lau, qui tentait alors de prétendre à une couronne de talent comique, et qui manque cruellement de rythme et de charisme nécessaire à un farceur de al trempe de Stephen Chow. Et de se mettre à rêver, si ce dernier avait endossé le costume de Fishy.
Reste une bonne pantalonnade, rehaussée par une superbe image (au moins dans la réédition DVD par HK Vidéo en cette année 2007).
c'est toujours bon a prendre...
Meme si "Handsome Siblings " est loin d'etre un chef d'oeuvre du genre, il est quand meme agreable a voir et fait passer un bon moment. Ng man-Tat et toute sa troupe n'arretent pas de cabotiner, Andy et Brigitte batifolent dans les airs. Beaucoup de combat interessant, surtout celui de la fin...
Un de plus... c'est tout !
Un wu xia pian fantaisiste post-Swordsman comme il en plût des nuées à l'époque, pas mieux que la moyenne, mais pas pire. C'est juste un exercice de style mâtiné par le copain de Samo Hung, Eric Tsang, avec de bonnes scènes mais un scénario plus proche des délires de Wong Jing que de la vista d'un King Hu.
pas bon
ce film a rapporté 20.000000 de $hk au box office. stupéfiant ,blade of fury de la meme année ou presque un bide total. pas ce fier au box office , ce film ici est pas bon. pas de combats (ou tres peu) et alors c'est censé faire rire par moment, j'ai pas ris une fois . mauvais flm
Je m'attendais à beaucoup mieux.
Déjà l'histoire, rien de génial. Les effets spéciaux, euh je ne sais pas si on appelle ca des effets spéciaux, on voit les fils qui relient les acteurs. Le décor pas fabuleux. Et le seul point positif, c'est la présence d'Andy et de Brigitte, leur histoire d'amour... c'est du déjà vu, je sais, mais je n'ai trouvé que ca qui n'était pas trop mal réussi dans ce film vraiment désolant.
Presque.
Handsome Siblings (en français Succession par l'épée) est étrange : contrairement à cette dynamique manufacturée propre au cinéma de Hong-Kong et qui vise à y gérer géométriquement la propagation des événements, ce film dé-gère ceux-ci. Il commence par ce qui pourrait (ou devrait) être la fin et s'achève sur un début potentiel. Naturellement, il ne s'agit pas tellement de narration que d'événements visuels : écartelés dans les drapés et projetés dans tous les espaces, les corps bondissants se rattachent lentement au sol et à la perspective linéaire - ils se chargent du point de leur histoire pour n'en plus sortir. Ce compromis majeur du scénario sur le faire-sens visuel est difficile à accepter autrement que comme une certaine idée du gâchis.
un gros brouillon
C'est un peu dommage. Avec Eric Tsang à la réalisation et un tel casting, on aurait aimé un bon gros classique. Malheureusement, le tout fait un peu trop brouillon à mon goût. C'est un gros patchwork de tout ce qui fait le charme du revival wu xia du début des années 90. Mais il manque la fureur d'un
The Blade ou
Blade of fury, la nostalgie d'un
Ashes of time ou la folie d'un
Flying dagger. Le film ne plonge pas dans un de ses excès et devient presque ennuyeux à rester aussi sage.
Où des combats?
J'ai pas du voir le même film que les autres.En terme d'action et tout mis bout à bout, il doit y avoir à peine deux minutes de combats.Et c'est illisible.Comme le scénar,Comme le reste.Rien que d'y repenser je vais aller reprendre un tube d'aspro.
Le pire Wu xia pan que j'ai vu.