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Hanzo the Razor 1: Sword of Justice

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 1/5

vos avis

7 critiques: 3.64/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 3
Hojo 4.25
Illitch Dillinger 3.75
Mandraker 3.75
Samehada 2.75
Sauzer 4.5
seizan 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Cop and rubber

Véhicule pour l'acteur, très épris de sa personne depuis qu'il est au sommet de sa gloire par la série des "Zatoichi", Shintaro Katsu collabore étroitement avec le mangaka Kazuo Koike pour porter à l'écran les fabuleuses aventures de "Hanzo, the Razor". Policier samouraï sous le règne du shogunat Tokugawa (1603 - 1867) assisté par deux okapikki, des anciens criminels reconvertis, Hanzo est un représentant particulier de la loi, se servant d'armes peu orthodoxes et surtout de son pénis démesuré pour faire parler des femmes. ''Goyokiki-eiga'', véritable sous-genre à part du chambara et mettant en scène des enquêtes policières, la série des Hanzo puise autant ses références dans la récente explosion des films de la blaxploitation (musique, attitudes et personnages), des films d'action musclés américains en devenir (véhicules à star d'Eastwood et Bronson) et des pinku eiga / films à tortures japonais. Pour ce premier épisode, Katsuo s'est entouré de l'équipe technique de la série des "Baby Cart" et fait appel au fidèle Kenji Misumi, réalisateur ayant déjà lancé et mis en scène plusieurs épisodes de la série des Zatoichi. Malheureusement, toutes les meilleures intentions ne font pas toujours les meilleurs films et Misumi semble bien mal inspiré devant le matériel donné et l'ego surdimensionné de son interprète principal. S'il a le mérite d'introduire parfaitement le personnage et de poser toutes les scènes d'introduction et d'exposition, d'ailleurs largement re-utilisés dans les deux volets suivants, sa véritable mise en scène est bien insipide et loin des sous-entendus subtils d'autres de ses oeuvres. L'intrigue est quelconque et très rapidement expédié, permettant à Misumi de surajouter un second épisode ultra-bref uniquement de quelque intérêt pour permettre de montrer le policier samouraï sous un jour plus humain et d'aborder le délicat problème de l'euthanasie... A noter, que le titre original ''Goyoukiba'' est un jeu de mots dérivé du terme ''Goyou-kiki'', ''Goyou'' signifiant l'officier. ''-kiki'' se traduit comme le verbe ''entendre (dans une affaire)'', ''enquêter'', alors que ''-kiba'' signifie ''crocs''. L'épisode concernant Lady Oraku ressemble étrangement au fait historique réel concernant la châtelaine Lady Ejima entretenant une affaire avec l'acteur populaire Ikushima Shingoroo. Lorsque le scandale éclate au grand jour, le Shogun en personne a eu à intervenir décidant carrément de raser l'un des quatre théâtres officiels de la ville.

22 août 2005
par Bastian Meiresonne


Jubilatoire et transgressif

Attention âmes sensibles s'abstenir, ce petit chef d'oeuvre du cinéma bis mérite largement que l'on si interesse!!

30 décembre 2005
par Sauzer


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