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Hara Kiri

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 4.32/5

vos avis

38 critiques: 4.49/5

visiteurnote
White Snake 2
Anel-kun 4
Bastian Meiresonne 4.5
bruce randylan 4.25
Chip E 3.5
Christian D 5
Clyde 4.75
Hidelirium 4.5
HK Tipee 4.5
hkyume 5
Hojo 5
ikoo2mi 5
Iron Monkey 5
Izzy 5
Jérémy 5
JoHell 4.5
k-chan 5
koalaurent 4
le singe 4.75
Manolo 3
Manue 5
mattMAGNUM 5
Miyuki 3.75
Mounir 4.75
noar13 5
Omerieux 4.25
OshimaGosha 5
Pikul 5
Samehada 4
Sauzer 4.5
Scalp 4.75
Secret Tears 3
seizan 5
shaman 5
Sifu Tetsuo 4.5
Stash Kroms 4.25
SuperDurian 5
tu0r 4.5


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Première collaboration entre le scénariste Shinobu Hashimoto (''7 Samouraïs", "Sword of Doom", "Tenchu", ...) et le réalisateur Kobayashi, les deux hommes relancent le film du genre jidai geiki (film historique) en plein déclin. L'intrigue prend place durant la Renaissance Japonaise, période placée sous le signe d'une relative paix, qui eut pour conséquence une période de relative inactivité pour les samouraïs, voire de "chômage forcée", étant remercié par les Seigneurs n'en ayant plus d'utilité et ne voulant les payer à ne rien faire. Une grande vague de samouraïs se trouvait donc sans maître, à l'état des ronins, cherchant à se faire embaucher par d'autres clans ou traversant les contrées pour proposer leurs services aux uns et aux autres. Leur reconversion ne fut pas toujours des plus aisés et beaucoup mouraient dans la pauvreté la plus absolue; ce qui va à l'encontre de la représentation actuelle d'une période de pleine prospérité et de richesse, telle qu'on la rapporte aujourd’hui. Les talents conjugués de Hashimoto et Kobayashi font des étincelles; le premier re-invente littéralement le genre, en présentant la figure mythique du samouraï sous un jour nouveau; le second trouve bien évidemment matière pour aller à l'encontre des idées reçues et de dénoncer de vieilles traditions japonaises, voire même le code d'honneur du samouraï en lui-même. La structure narrative est une pure merveille : toute la complexité de l'intrigue se révèle au fur et à mesure par deux flash-backs complémentaires et bouleversant totalement les idées préconçues du spectateur à la manière d'un "Rashomon", film-référence en la matière ou d'un "Hero", cinéma plus proche de nous. Tout d'abord narré à travers les yeux du Seigneur, le récit du samouraï s'étant présenté à son domicile pour demander de se faire "Hara Kiri" ridiculise son personnage; le second retit du nouveau samouraï complète la vision d'ensemble, mais révèle également la cruauté dudit Seigneur et l'absurdité du code d'honneur des samouraïs. Belle métaphore sur le préjugé ou l'idée préconçue, elle fait voler en éclat la simple opinion que se serait fait le spectateur de par le simple premier regard / récit d'un homme. La seconde partie permet une nouvelle fois à Kobayashi de s'attaquer directement à l'injustice et à la cruauté des hommes. Comme dans sa "Condition de l'Homme" ou de son futur "Rebellion", un homme va se battre pour rétablir une certaine justice, mais échouer dans ses bonnes intentions face à la cruauté de ses prochains. Le film déborde de subtilité et d'intelligence. La mise en scène autrement plus grandiloquente de Kobayashi par de larges plans de paysages grandioses s'adapte pourtant parfaitement aux lieux plus confinés de ce film. Moins expérimentale que sur "La Condition" et "Rebellion", il ne tombe pas pour autant ans un académisme, n'hésitant pas à décadrer ces plans et à incorporer certains exercices de style du langage cinématographique parfaitement justifiées. Les acteurs sont tous parfaits dans leur rôle respectifs et même l'intrigue virant à un certain moment vers la surenchère dramatique n'en est pas pour autant exagérée. Un très grand classique à découvrir d'urgence et dont la thématique sera brillamment prolongée dans la collaboration suivante entre le scénariste et le réalisateur dans le magnifique "Rebellion".

22 avril 2005
par Bastian Meiresonne


Seul contre tous

Avant d'être un chanbara, Hara Kiri est un mélodrame âpre et fataliste sur un mec qui pète les plombs après avoir tout perdu. Les nombreuses études et analyses dont ce film remarquable de Kobayashi a fait l'objet ont donné lieu à des interprétations aussi pertinentes que divergentes, ce qui constitue bien souvent la marque des chefs-d'œuvre. Rigoureux au sens le plus noble, verbeux et exigeant, l'ensemble peut se révéler difficile d'accès jusque dans ses séquences d'affrontements au sabre, chorégraphiées et mises en scène avec une rudesse toute consommée. On aime l'habileté du récit en flashbacks, la beauté des images (somptueux noir et blanc, sens du cadre exceptionnel), la prestation habitée de Tatsuya Nakadai et le discours en filigrane sur l'intransigeance aveugle de certains représentants du bushido. La grande théâtralité d'Hara Kiri n'éclipse guère ses qualités cinématographiques, lesquelles influenceront du reste une multitude de réalisateurs d'un côté comme de l'autre du Pacifique, de Chang Cheh et ses wu xia pian échevelés à Tarantino et son diptyque Kill Bill. Culte à juste titre.

18 novembre 2012
par Chip E


Un des meilleurs chambara

Kobyashi était extrêment populaire lorsque j'étais plus jeune... Maintenant, il est un peu sombré dans l'oublie. Je serais bref... pour ne rien dévoiler de la trame. Kobayashi utilise le film de genre pour parler de son époque. Mais il reste que ces films sotn quand même des films de genres et qu'ils sont excellent. Ici on respect la structure traditionnel du chambara pré "Geyser". En effet, dans les années 60, les réalisateurs ont injecté de plus en plus de scènes d'actions. Jusqu'à tuer le genre dans une certaine mesure. LE chambara d'avant, était basé la plupart du temps sur l'attente insoutenable du duel final. LE Grand Duel (ça a un nom en japonais. LA scène final du grand duel est désigné sous un terme spécifique, dont j'ai oublié le mot). En effet, le chambara, terme populaire pour Ken-Geki, était souvent construit comme une sorte de voyage dont la destination est connu d'avance. Lent, dramatique, la suspense, la tragédie, le drame, tout se batissaient minutieusement. LE héro, dont on avait parfoit vu une démonstration de sa maitrise des arts martiaux, la plupart du temps, cherche à éviter de tirer son sabre. Vertueux, il est un paradigme de patiente. Mais à moment donné, trop c'est trop. Le publique, qui attent cette scène depuis qu'il a payé son billet, trépigne. On l'a parfois fait attendre des heures et des heures... Mais à la fin, le héro n'En peux plus, il tire son sabre et c,Est partie pour le grand duel. Tant de film on cette structure. Il y a des variations bien sure Lehéro affronte une bande au complet avant de faire un duel contre le principale vilain. Parfois, c'est après le duel qu'il affronte labande au complet. Dans ces moments là, on se doute que l'on va surement se passer de Happy End. Harakiri est construit sur cette trâme. Mais Kobayashi n'en reste pas là. Nakadai est un ronin demandant le gite chez un seigneure. Il veut un endroit pour se faire harakiri. Il en a assez de cette vie de pauvre. En effet, lorsque les Tokuogawa ont fondé leurs shoguna, 300 ans de paix (ce qui veut dire pas de guerre et non "bonheur total) s'Abattent sur les samourai. Beaucoup erde leus emplois. Certains deviennent ronin et continu de croire qu'ils trouveront du boulot et d'autre deviennent profs... mais ils n'ont pas le droit de cultiver la terre. Ils sont l'élite. Mais un jour, un samourai n'en pouvant plus, demande un bout de terrain dans une seigneurie pour se faire harakiri plutôt de de perdre sa dignité dans la misère. Impresionné par son courage et son respect du Bushido, Le Daymos lui a donn.é un emplois. Bien entendu, plusieurs Ronins tentent de l'imiter. Alors, lorsque Nakadai se présente à la porte d'un chateau, le grand chambelant et ses samourai sont persuadé que c'est encore ce stratagème. ILs se disent "Si on donne du fric ou on un boulot, ils vont tous venir faire la manche" LE grand chambellant raconte donc une histoire à NAkadai. Une histoire terrible. Un flashback pénible pour nous spectateurs. Mais Nakadai ne démord pas. Il tient mordicus à faire Seppuku. Alors que la cérémonie est prêt, il demande comme executeur, celui qui le décapitera lorsqu'il se sera ouvert le ventre, un samourai qui est comme par hasard absent. Nakadai propose de l'attendre. Ça tombe bien lui aussi à une histoire terrible à raconter.... Tout en suivant la trame classique, Harakiri ne suit pas une ligne simple. On assiste à un premier flashback. Terrible. On se dit qu'un film débutant comme cela aura de la difficulté à poursuivre. Si les scènes les plus éprouvantes sont au début. Ensuite, lorsque Nakadai raconte son histoire, le rythme devient plus lent. Sommes nous dans un film à sketch? Toujours est-il que l'histoire de Nakadai débute dans le quotidien le plus ordinaire possible. Plusieurs seront ennuyé j'en suis convaincu. Mais tout est lié. Sautant d'une époque à une autre, l'histoire nous promène du passé à la cérémonie du seppuku. et lorsque tout prend son sens, le climax explose dans une rage vengeresque. C'Est le Bushido qui est ici critiqué. L'absurdité des lois respecté à la lettre. Surtout, une dénonciation direct des lois. En effet, il faut savoir que l'idée de la loi dans le système Chinois inspiré de Confusius, il es claire que la loi et la justice ne sotn pas une même et unique chose. Vous comprenez pourquoi dans les wu xia les sabreures se font justice eux même sans être emmerder. Les Gouvernants laissaient les gens se faire justice eux même en autant qu'ils ne menacaient pas le pouvoir. La Loi est un instrument de rois, des gouvernements, mais en aucun cas il ne sagit de la justice. Seul les occidentaux croient cela. Par contre même si le Japon est Confucéen sous bien des points, les samourai ont imposé leur loi: Le Bushido. Mais ces questions d'honneur, de devoir, de giri et jingi.. n'est-ce pas en fait un instrument du pouvoir? Pour mieux controler les samourais. Le héro ici, maitre sabreur, se sert de la plus belle démonstration devant ses ennemis. Il se sert du Bushido par exemple pour tuer les 3 sabreures. Je n'en dit pas plus, mais vous verrez l'ingéniosité du personnage. Il retourne le Bushido contre ses ennemis. Ils en avaient fait un outil de pouvoir, Nakadai le retourne contre eux, prouvant sa vacuité. Coté action, le cadrage des duels est excellent. Nakadai est vraiment un bon sabreur de ciné. Il sait tenir un sabre. Sans être un véritable artiste martial comme Wakayama et son frère, Nakadai apporte un esthétisme iconoclaste.... Il excelle dans les scènes de massacre. (Voir aussi la fin de Sword of Doom.) Avec Rebellion et Harakiri, Kobayashi à donné au cinéma 2 chambara classique... qui prouve que le cinéma de genre peut dire des choses,..

11 octobre 2002
par Christian D


Très bon chambara !

KOBAYASHI Masaki loue les service du grand NAKADAI Tatsuya pour un chambara de légende ! L'histoire racontée par le personnage de NAKADAI, Hanshiro Tsugumo, alors qu'il est à deux doigts de se donner la mort, est vraiment halletante. Plus l'histoire se déroule, plus on comprend pourquoi Hanshiro veut se faire seppuku. Sans spoiler, je peux juste vous dire ques les révélations finales sont grandioses. D'ailleurs, toute la narration en flashback est plutôt agréable et originale pour un chambara. Seuls quelques passages sont un poil longs, mais rien de génant ni ennuyeux, heureusement. "Hara Kiri" est un chambara digne de ce nom, qu'il faut voir absolument donc !

18 mai 2005
par koalaurent


UN CLASSIQUE

Austérité,rigueur et critique féroce du bushido sont les mots clés que l'on peut retenir pour décrire ce grand classique du film de chambara. La fin est vraiment exceptionnelle(le body count final est un modèle du genre)

16 juin 2003
par mattMAGNUM


Chef d'oeuvre

Nakadai est enorme. tout est reussi dans ce film, scenar, realisation, photo, interpretation, etc... A quand un DVD pour ce monument !!!!

14 janvier 2004
par noar13


Suicide Club

Critique acerbe du code des samurais durant l'époque féodale Japonaise. Magnifiquement mis en scène avec un beau N&B, sans oublier l'acteur Tatsuya Nakadai qui crève littéralement l'écran.
Un film à voir avant de mourir.

22 septembre 2009
par Sifu Tetsuo


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