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Hinokio Inter Galatic Love

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.75/5

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7 critiques: 2.68/5



Elise 3 Film pour jeune qui me rajeunit
Xavier Chanoine 2.5 Vraiment mignon mais trop limité
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Film pour jeune qui me rajeunit

Plus destiné à un public jeune, Hinokio rempli bien son objectif ; réaliser une oeuvre émouvante et agréable. L'histoire met en scène un jeune garçon qui, après avoir perdu sa mère et l'usage de ses jambes dans un accident de voiture, se retrouve renfermé dans sa chambre et utilise pour voir le monde un robot très évolué conçu par son père. Ainsi il retourne à l'école malgré son refus de sortir et finit par se lier d'amitié avec un petit groupe de cancres dans sa classe.

Ici on ne nous embarrasse pas avec des morales capillo-tractées comme on peut le voir dans de nombreuses oeuvre dites de science-fiction. Plutôt on nous propose l'histoire sympathique d'un garcon qui redécouvre le monde au travers des yeux d'un robot. Contrairement à de nombreux films pour jeunes, celui ci ne lance pas l'escalade dans les technologies stupides et sans intérêt ; plutôt, le robot est expliqué avec simplicité et logique, et cela sert évidemment le film dans le sens où on n'a moins l'impression d'être pris pour un imbécile. Ensuite, même si ce robot est le coeurs du film, on sent bien que l'histoire ne repose pas que sur lui mais a au moins la prétention d'avoir un peu plus de profondeur.

En outre, le scénario se lance dans certaines phases théologiques qui, sans être d'un intérêt supérieur, apporte un petit plus à la trame puisque dans ce cas intimement lié à un problème générationnel : le jeu video. Sans rentrer heureusement dans le détail, on voit nettement que le film ne prône pas l'addiction à ce phénomène.

Interprétation sans grosses failles pour ces jeunes acteurs qui y mettent du coeur. La musique également est sympathique, avec de la pop du style balade, assez habituel pour une comédie de ce genre, sans pousser dans le lourd.

Finalement, sur un idée pas vraiment neuve mais intéressante, le film apporte plein d'idée et évite le ourd en s'opposant à toute forme d'exagération outrancière, ce qui le rend vraiment sympathique et agréable à suivre.



24 décembre 2005
par Elise




Vraiment mignon mais trop limité

Hinokio a tout du film "kawai" comme l'aime tant le public nippon des 12-18 ans, bercés par une culture pop manga imposée par la société tant elle recèle de perles joliment faites (Fruits Basket) voir carrément cucul (Nana), véritables effets de mode au pays du soleil levant, arrivant même jusqu'à chez nous pour un public encore plus hystérique. Pourtant l'effet inverse est produit ici car c'est bien le réalisateur Akiyama Takahiko qui s'inspire de tout un tas de téléfilms américains -en général surbudgétisés- avec en point central les aventures d'un petit groupe d'enfants/adolescents. Son Hinokio n'est donc pas nouveau et se permet même de recycler la grande majorité des clichés qui ont fait la force de ces téléfilms - et des productions Buena Vista- pour bien sûr cartonner auprès des plus jeunes. Le parti pris "zéro risque" est donc réussi dans la mesure où ce long-métrage ne fait jamais preuve de bourdes et parvient même à être touchant, à dose homéopathique, car son actrice principale joue de son charisme et de sa fraîcheur pour épater les jeunes de sa génération. Cette demoiselle n'est autre que Tabe Mikako, petit bout de femme de la nouvelle génération d'actrices nippones que l'on pu voir dans Route 225 présenté à Deauville. Cette dernière a d'ailleurs été récompensée au Blue Ribbon 2006 en tant que meilleure actrice débutante.

C'est pourquoi il n'est pas étonnant de voir à quel point le jeune Hongo Kanata (Satoru) se fait voler la vedette par Mikako. Il a beau se défendre comme un beau diable en pilotant son "double" Hinokio, mais n'arrive jamais à percer plus que cela la faute à un manque cinglant de personnalité et d'importance donné à son personnage. Hinokio est "the man", Satoru n'est que son "commandant" caché au fin fond de sa chambre, et n'en sortira d'ailleurs jamais de son plein gré. C'est cette redondance et ce manque de "contact" qui fait que la plupart des séquences censées nous mettre la larme à l'oeil se vautrent gentiment ou n'arrivent clairement pas à leur but. Rappelons tout de même que Hinokio est un film à réserver aux plus jeunes d'entre nous/eux, mais son manque de nouveauté et de prises de risque ne l'élèvent pas plus haut qu'au rang de simple "drama SF" pour ados. En revanche, la superbe interprétation de Tabe Mikako relève un tant soit peu le niveau tout comme ce score joliment foutu, aux vagues airs Hisaishien (la grâce en moins) des années 2000. On aura droit évidemment aux crises de jalousie d'une fillette qui n'en peut plus de voir sa cote de popularité baisser au profit de celle du robot, des tentatives d'intimidation (voir de bizutage) à l'encontre du robot, des sempiternelles tentatives de créer des liens d'amour entre le robot et "la plus belle fille du bahut", mais c'est ce que recherche le public ciblé. Pourtant Il y avait de belles choses à proposer avec le matériau de base, notamment ce parralèle entre le réel et le virtuel mais Akiyama Takahiko ne dépasse aucune limite, pas même celles d'un scénario cousu à l'avance et linéaire au possible, toujours positif et optimiste, voir même juste improbable.

08 mai 2007
par Xavier Chanoine


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