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House of Fury

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.3/5

vos avis

31 critiques: 3.3/5



Anel 3.5
Elise 3.25 Divertissement très sympa
François 3.75 My Father was A Chinese Hero
jeffy 4 Pari gagné
Ordell Robbie 2 Manque de fureur
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Divertissement très sympa

On aurait aussi pu appeler ce film Twins Effect 3, à un détail près, c'est que cette fois ci Charlene n'a pas un gros rôle, ce qui soulage énormément les oreilles. Et pourtant au début, on a peur en voyant pointer sa tête de collégienne agaçante ; d'ailleurs elle a un rôle d'ado prébubère, enfin un personnage à sa mesure. Mais heureusement, bien vite, elle disparaît du film pour laisser la place à sa compère Gillian qui elle, est moins gênante à voir et écouter. Quant au film, on a droit à de très bonnes scènes d'actions, très rapides où tous les acteurs se débrouillent vraiment très bien, et le spectacle rend vraiment bien. En outre, certaines scènes comique apparaissent tout du long, qui font plutôt sourire que rire, avec par exemple la scène de combat pour la télécommande qui fait penser à la scène du nounours dans Twin Effect, tout aussi stupide mais pas moins délire. Finalement, un divertissement dans la veine de Twins Effect, qui reprend un peu toutes les ficelles et donc apporte le même plaisir.

22 mai 2005
par Elise




My Father was A Chinese Hero

Après une première réalisation imparfaite mais encourageante, Stephen Fung remet le couvert avec une nouvelle comédie d'action. Si le film est à nouveau loin de la perfection, il n'invente rien mais applique de vieilles recettes avec quelques touches de nouveautés de manière très sincère, même si parfois un peu maladroite.

Maladroite car le film tente tout comme Enter the Phoenix de jouer sur plusieurs tableaux en même temps, à savoir l'action d'un côté, la comédie au milieu, et un peu de drame de l'autre côté. Mélange au combien casse-gueule, et dont ETP ne sortait pas totalement indemne. Ici c'est encore plus flagrant, le film tente à nouveau de parler des rapports familiaux (ETP parlait d'un fils sans son père, HoF parle d'une famille sans une mère) et ce de manière assez naïve. L'ensemble se rapproche parfois dangeureusement du niaiseux, mais sa sincérité apparente couplée à une musique à nouveau bien dans le ton de Peter Kam évite en partie l'écueil. La sincérité ne corrige pas tout, même si elle incite à plus de tolérance. On aurait pu espérer un traitement un peu plus original des agents secrets, puisqu'on les voit ici dans un cadre familial et non plus individuel. Mais le film n'ira jamais prétendre à être un drame réaliste, il joue à fond la carte du divertissement de cinéma, avec ses gentils et ses méchants, ses bons sentiments, ses rires et ses pleurs.

On peut aussi critiquer quelques passages un peu trop maniérés au niveau mise en scène, Stephen Fung n'en est qu'à son second film en solo et cela se ressent, même si d'un autre côté il varie suffisamment ses angles pour éviter l'ennui. Un peu trop même au début, il découpe beaucoup les deux premières scènes de kung-fu, bien qu'on puisse le comprendre vu les protagonistes principaux (Anthony Wong et Gillian Chung). Le film fait preuve d'un bon rythme, mais aurait gagné à être raccourci un peu, notamment au niveau de la conclusion.

Mais autrement, le film fait preuve de belles qualités, et surtout d'une grosse envie, tout comme Enter the Phoenix. La première bonne idée est d'avoir utilisé Anthony Wong pour une comédie, alors qu'on avait abonné le bon Anthony à des rôles de brute au grand coeur depuis des années. Rôle qu'il a interprété de manière certes très convaincante, mais presque routinière sur la fin. Le choix est ici judicieux à la fois de par le talent de l'acteur autant que par son décalage. On trouve également d'autres acteurs dans des rôles moins convenus que d'habitude comme Micheal Wong tentant le rôle de méchant, mais son charisme assez mince fait défaut. On prend plaisir à revoir Wu Ma qui nous fait même un peu de kung-fu, tandis que Josie Ho confirme ses capacités d'actrice caméléone. Quant à Stephen Fung et Gillian Chung, qui héritent des deux rôles principaux aux côtés d'Anthony Wong, ils font également preuve d'une énergie et d'une sincérité convaincantes. Que les allergiques à Charlene Choi se rassurent, elle n'a qu'un second rôle.

Au niveau des scènes d'action, si la première "à l'ancienne" se montre correcte mais pas vraiment emballante (il faut dire qu'Anthony Wong en expert en kung-fu, on n'y croit jamais vraiment), la suite surprend. Passée cette première scène de flash-back, on s'éloigne du kung-fu câblé qui a fait la gloire des années 90 pour aboutir à quelque chose de beaucoup plus sec. HK se trouverait-il un nouveau style de chorégraphie loin des câbleries utilisées à tort et à travers par les USA depuis quelques années? On attend SPL avec impatience pour confirmer. Notons que Yuen Woo Ping n'a pas chorégraphié les combats du film, il a simplement officié en tant que consultant, marketing, quand tu nous tiens. Avec Anthony Wong, Stephen Fung et Gillian Chung comme combattants principaux, on n'attendait pas forcément grand chose de ces chorés. Les doublures font évidemment une grande partie du travail, mais les deux jeunes envoient tout de même tout ce qu'ils ont, en particulier Stephen Fung. Ce n' est évidemment pas Ong Bak ni le successeur de Fist of Legend, mais House of Fury n'est pas loin de mériter son titre. Les combats sont assez nombreux, bien variés, chorégraphiés mais pas trop, tout le monde y va gaiement, avec parfois des plans séquences étonnament longs pour des acteurs comme Stephen et Gillian. L'ensemble respire d'ailleurs beaucoup mieux sur grand écran que sur petit.

Au final, House of Fury ne révolutionne rien, n'étonne jamais vraiment, prête à sourire assez souvent devant tant de naïveté, mais d'un autre côté fait preuve d'une belle énergie au niveau des combats ainsi que d'une vraie sincérité au niveau de la partie comique et dramatique.Stephen Fung confirme donc son statut de jeune réalisateur à suivre, d'autant plus que son adolescence d'expatrié ne pouvait pas laisser deviner un tel travail sur l'héritage du film d'art martiaux. Quitte à mettre le film en parallèle avec un autre film d'art martiaux avec les Twins (à savoir Twins Effect), on a d'un côté un divertissemement aussi internationalisé qu'aseptisé qui oublie la culture locale avec ses vampires à l'occidental, et d'un autre un divertissement tout à fait exportable mais qui n'oublie pas ses racines et n'hésite pas à jouer la carte des bons sentiments assumés. Le choix est très vite effectué.



22 mai 2005
par François




Pari gagné

Axer une film sur les combats avec des acteurs sans capacité aucune dans ce domaine est un pari risqué. C'est obliger le spectateur à s'impliquer dans l'action sous peine de le voir prendre de la distance et voir alors les inévitables faiblesses martiales. C'est sur ce terrain que Stephen Fung gagne son pari. Sans vouloir exiger plus de ses acteurs que ce qu'ils peuvent donner (cf. la prestation de Charlene Choi), il leur insuffle une vraie envie de jouer qui devient vite communicative. Gillian Chung est dans ces conditions pleinement à l'aise pour développer son jeu avec une naïveté parfaitement en phase avec le ton du film et qui rattrape un peu ses limites dans les scènes d'action. Sur ce plan, l'intégration des effets numériques est relativement bonne et permet de conserver un rythme intéressant à ces scènes. Cela pourrait aboutir à un film un peu trop superficiel, mais pour l'ancrer un peu, Stephen Fung peut se reposer pleinement sur Anthony Wong qui sert de fil conducteur. A noter aussi la bonne prestation de Michael Wong qui vient faire contre-poids à Anthony Wong. Tout cela nous donne un film simple, familial dans le bon sens du terme, qui nous montre l'intelligence et le pragmatisme de Stephen Fung dans l'utilisation qu'il sait faire d'un scénario et d'un casting.

31 mai 2005
par jeffy




Manque de fureur

Combats correctement mis en scène. Usage des SFX assez peu fréquents pour éviter l'indigeste. Affèteries clippesques en nombre pas négligeable mais pas assez nombreuses pour être insupportables. Mise en scène correcte de bon technicien évitant souvent l'épate le reste du temps. Des clins d'oeil martiaux pas déplaisants (kung fu comedy, Bruce Lee). Un vrai niveau technique comme c'est le cas désormais avec le cinéma populaire made in HK. Qu'est-ce qui empêche alors House of fury d'être un divertissement correct? L'absence de vrais artistes martiaux? La mise en scène d'un combat compte à nos yeux tout autant voire plus que la performance martiale. On n'ira donc pas se plaindre de ce côté-là. Le score? Oscille entre mièvre et tatapoum ordinaire de cinéma d'action mais pas de quoi plomber un film. Le casting? Sans bien jouer, les Twins ne sont pas insupportables. Anthony Wong peine à convaincre à contre-emploi et Michael Wong manque de charisme en bad guy. Mais rien qui coule vraiment le film... Qu'est-ce qui reste alors? Des enjeux scénaristiques tirant dangereusement le film vers le trop plein de bons sentiments. Et surtout un montage inégal des scènes de combats. Soit de l'alternance entre correct, manquant de dynamisme et trop découpé. Finalement, House of Fury souffre d'être la somme d'éléments pas vraiment mauvais mais que rien ne tire vers le haut. Cinéma de ventre mou. On en préfère du coup un feu d'artifice Crazy Kung Fu avec plus de scories mais aussi bien plus de panache. Parce que le feu d'artifice, c'est ce qu'on attend d'un divertissement hongkongais...



02 juin 2005
par Ordell Robbie


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