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Ichi The Killer

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les avis de Cinemasie

9 critiques: 2.78/5

vos avis

69 critiques: 3.88/5



Alain 2
drélium 3 Bon gore mais pas tant que ça. trop torturé, pas assez fun, souvent chi@!#.
Ghost Dog 2.75 Film marquant mais encore une fois bâclé
Junta 4 Du gore fun et décompléxé, recommandé (enfin pas pour tout le monde ^__^).
Marc G. 4.25 Un Miike en forme olympique et remonté comme un diable dans sa boite !
MLF 2
Ordell Robbie 2.5 un Miike un peu plus maitrisé qu'à l'habitude
Sonatine 2.5 Un trip plus ou moins convaincant.
Xavier Chanoine 2 Ah...c'est ça Miike alors...
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Bon gore mais pas tant que ça. trop torturé, pas assez fun, souvent chi@!#.

Précision, j'ai vu la version intégrale.

Après la bonne poilade Fudoh, autant dire que Ichi m'a tout de même bien déçu, même si il est plus abouti esthétiquement et bien plus remonté à bloc dans le sadisme gore. Plastiquement réussi, oui, et les passages d'un sadisme (et masochisme) innommable relèvent le tout mais sont trop axés sur cela exclusivement manquant d'une touche de fun à la Fudoh (à part les attaques au roller, le reste n'est que torture, torture, torture). Et surtout ces moments sont trop éparpillés pour espérer maintenir une motivation suffisante à eux seuls surtout que le reste de l'histoire est très anecdotique pour ne pas dire assez chiante.

Les personnages sont bien timbrés comme il faut tout de même et valent le coup d'oeil mais ça manque de liant, de fond. La relation attraction / répulsion entre ces deux malades est la seule thématique un peu plus creusée mais ça pousse pas loin.

Pas trop accroché quoi et pourtant j'aime la barbaque saignante mais le sado maso exclusif juste histoire de, j'ai du mal.

Ne boudons pas complètement le plaisir, Ichi recelle des scènes d'une violence acérée qui atteignent des sommets de réalisme malsain et deux psychopathes comme on les aime... Mais c'est à peu près tout.

14 avril 2003
par drélium




Film marquant mais encore une fois bâclé

Avec des personnages aussi déjantés – à ma droite, Kakihara, cheveux décolorés en blonds, joues découpés rattachées à la jointure des lèvres par un piercing, visage barré par des cicatrices profondes en forme de grillage, 50 % sadique / à ma gauche, Ichi, gentil garçon mais dont le hobbie principal (tuer) a été récupéré, avec de fâcheuses tendances à l’onanisme à la vue de sang ou de boyaux, 100 % sadique derrière ses airs de 1er de la classe –, les américains auraient pu en faire un chef d’œuvre. Miike, lui, se refuse à tout carcan narratif et signe un film qui ne ressemble qu’à lui, foutraque, méchamment barré, délicieusement sadique dans ses moments les plus extrêmes, mais également très ennuyeux entre 2 scènes gores, répétitif, limite amateur, et souvent lourdingue comme lors de cette scène finale où l’affrontement au sommet entre Ichi et Kakihara se transforme en longues et consternantes pleurnicheries. On ne sait finalement quoi penser de cette accumulation de provocations de mauvais goût, tant graphiques que mise-en-scéniques, oscillant entre réjouissance et grosse déception. Mais peut-être que réaliser un OVNI était le but…



31 décembre 2006
par Ghost Dog




un Miike un peu plus maitrisé qu'à l'habitude

On ne présente plus Ichi the Killer : les multiples claquements de siège lors de son passage au festival de Cognac se sont chargés de faire sa réputation, preuve qu’un vrai scandale ne se décrète pas à coup d’opérations marketing. Mais le film vaut-il pour autant le culte ?

Ichi the Killer est un Miike « regardable ». Derrière son quota de «sensations fortes» (notamment le coupage de langue d’Asano Tadanobu, Terajima Susumu suspendu à un plafond à l’aide d’une dizaine de crochets), le film sait déjà offrir en la personne d’Ichi une figure attachante : parfois défenseur de ses semblables (les scènes où il sauve un gamin martyrisé par ses petits copains ou une jeune femme que son mac a défigurée), parfois affectueux (il est le seul à aimer la compagnie d’une prostituée défigurée), producteur de pétard mouillé comme peut l’etre aussi Miike (le pot arrosé de sperme) mais aussi blessant dans tous les sens du terme (en les tuant ou tuant leurs proches). Un des autres points positifs du film est que, si Tsukamoto y joue (bien) le manipulateur d’Ichi, Miike recycle assez bien les thématiques de ce dernier (en n’oubliant pas d’y ajouter un univers visuel digne de ce nom vu les conditions budgétaires confortables) : le personnage d’Asano Tadanobu demande à la femme qu’il aime de le frapper aussi fort que possible tandis qu’il est attaché ce qui n’est pas sans évoquer Tokyo Fist. A l'instar des protagonistes de Tokyo Fist, Kakihara et Ichi sont d'ailleurs deux etres qui expriment de façon violente leur désir d'etre aimé. Certes, les autres personnages qu'Ichi et Asano Tadanobu sont ultrastéréotypés mais le film a au moins le mérite de la cohérence (mot qu'on croyait absent du vocabulaire de Miike). Les acteurs font aussi beaucoup pour faire que le film se laisse regarder. Asano Tadanobu fait beaucoup pour donner un semblant d’humanité à son personnage de brute sadique et a suffisamment de charisme pour ne jamais paraître grotesque (cf la scène du début où le fumée de cigarette passe au travers des fentes de ses joues). Alien Sun et Sabu sont également très convaincants, notamment Alien Sun et son charmant mélange oral de japonais et d’anglais. Néanmoins, si le film est superbement photographié et cadré de façon rigoureuse, il n’est pas exempt de quelques scories visuelles : deux ou trois accélérations clippeuses sont ainsi présentes dans le film. Et meme si le film a une vraie ambiance, il est plombé par un vrai manque de rythme.

Depuis, Miike a continué (comme d'habitude) le brouillage de piste... Et maintenu son statut de cinéaste qu’on suit avec curiosité, sans enthousiasme et en en espérant de trop rares bonnes surprises.



13 août 2002
par Ordell Robbie




Ah...c'est ça Miike alors...

Une chose est sûre, Ichi the killer ne fait pas dans la dentelle. Tortures variées et sadisme pur sont de la partie. Tout le monde en prend pour son grade, particulièrement les demoiselles, franchement tabassées sans aucune retenue. La honte. Miike, en se basant sur un scénario râté, étale une galerie de personnages tous plus tarés les uns que les autres, plus psycho et détraqués tu meurs. Dommage qu'ils soient si superficiels chacun et que Kakihara soit trop imposant.

Mais le -seul- intérêt du film de Miike est sans conteste ses passages gores, d'une grande violence et plutôt bien foutus dans l'ensemble (même si 2-3 effets numériques sont particulièrement cheapos). Nombreux et variés, on prend ceci dit son pieds de ce côté. Pour le reste, difficile de trouver quelque chose de potable. C'est moche (décors sans âme), pas forcément bien filmé (caméra sur épaule façon bourré) et le scénario n'a franchement rien d'intéressant. Au final, Ichi the Killer est une énorme déception, Takashi Miike n'a rien d'un géni sur ce coup et n'étale qu'une quantité de scènes d'une violence inouïe sur plus de 2 heures. Les amateurs seront comblés. Le reste, beaucoup, beaucoup moins.

Esthétique : 2/5 - Je vous en coupe un autre morceau? Musique : 2/5 - J'ai peut être mal écouté... Interprétation : 2/5 - Tsukamoto est hallucinant dans la peau d'un timide dégénéré. Scénario : 2/5 - Amateurs de passages à tabac, n'hésitez pas.



14 février 2006
par Xavier Chanoine


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