ma note
-/5

I do I do

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

0 critiques: -

vos avis

1 critiques: 2.75/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Love is in the air

Après le succès en demi-teinte de leur précédent "Best Bet", l'acteur-réalsiateur Jack Neo et le producteur Daniel Yun s'attaque à un genre bien plus populaire: la comédie romantique. Pour ne rien laisser au hasard, ils choisissent l'excellent timing de sortie pile poil entre le Nouvel An Chinois (période cinématographique la plus propice aux sorties en raison des vacances nationales) et la Saint Valentin pour espérer attirer couples et jeunes tourtereaux. Bien que loin de ses comédies "sociales" autrement plus engagées, Neo ne peut s'empêcher de transposer ses sempiternels schémas scénaristiques. Soit de nouveau une histoire racontée à travers les destins entrecroisés de trois amis, bien que l'histoire de Peng soit cette fois indéniablement LE fil conducteur. Bien que parlant avant tout de l'amour, l'argent reste toujours l'une des thématiques principales, les impitoyables "prêteurs sur gages" répondent une nouvelle fois présents et ne manque pas non plus la mère hospitalisée et sur le point de mourir pour assurer la dose de larmes…Pourquoi changer une formule, qui paye, même au bout de la dixième reprise?!! Niveau scénario, les fils sont assez éprouvés et interchangeables avec la foison d'autres comédies de même type, qu'elles soient américaines et/ou asiatiques. Soit un amour "impossible" entre deux êtres, qui vont finir par se trouver. Pour rallonger artificiellement cette simpliste structure, Neo tente de faire diversion avec un maximum de chansons guimauve, censées refléter le profond état d'âme de ses personnages. Procédé typique des productions asiatiques, Neo met un point d'honneur à parsemer tous ses films de quelque refrain destiné aux Top Ten pour accompagner ses sorties des films, mais met cette fois le paquet sur la quantité – soit des nombreuses rengaines sans grand charme, qui ralentissent l'action et cassent les oreilles. Autre nouveauté: l'introduction d'effets spéciaux, sympathiques dans une séquence délirante, où le personnage principal se met à danser avec des feux de route et autres panneaux signalétiques; un peu lourd à la longue pour des effets plus "gratuits". N'empêche, que Neo aura surtout expérimenté un format, qui deviendra une récurrente dans ses œuvres futures. Ses films rappelant souvent (en beaucoup moins bien) les films des hongkongais frères Hui de la fin des années '70s, une longue séquence assez sympathique de "sauvetage" en fin de film rappelle d'autant plus la bien meilleure qualité de l'original d'antan pour un même type de séquence. Bien évidemment, le traditionnel happy-ending est au rendez-vous. Plus proche du téléfilm, que d'une bonne comédie cinématographique du genre, Neo sera – là encore – "puni" par un accueil plutôt tiède de la part du public; heureusement, que "I not stupid too" saura redorer son blason quelque peu terni par la succession d'insuccès.

10 décembre 2006
par Bastian Meiresonne


achat
info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio