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I not Stupid

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les avis de Cinemasie

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vos avis

9 critiques: 3.39/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 3
China 5
chronofixer 3.25
el sinior canard 3.25
Illitch Dillinger 2
koneko 4
La girardasse 4
Manolo 3
Sauzer 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Premier de sa classe

Sentant sans doute déjà sa formule des "…no enough" s'effilocher (ce qui ne l'a pas empêché de tenter de revenir à un même style avec un relatif insuccès avec "The Best Bet" et – dans une moindre mesure – "I do I do"), Jack Neo image ce qui sera son second plus gros succès après "Money no enough" : "I not stupid". Non pas un film POUR enfants, mais AVEC des enfants, il pose un premier regard sur ce qu'est être un enfant à Singapore au début des années '2000s. Depuis, il a réalisé un second opus, "I not stupid too" et a déclaré vouloir initier une série à quelques années d'intervalle pour traiter des problèmes d'enfance et de l'adolescence au fil du temps. Car "I not stupid" lui permet finalement de poser un autre regard sur la société singapourienne, ses vertus, mais également ses travers. Déjà abordés dans ces précédents (comme l'hilarante réplique dans "Money no enough", d'un des personnages de brûler le drapeau singapourien en guise de protestation – ce à quoi un autre personnage rétorque, que tant le gouvernement ne l'a pas ordonné, il ne faut pas le faire), le présent film lui permet plus que jamais de pointer du doigt l'influence certaine et les notions de censure de son pays; en même temps, Neo est un personnage retors, tentant de paraître "hype" en lançant des petites "piques", mais se rangeant également du côté des politiciens, notamment avec l'apologie du système par ses nombreux happy-ends et même des lourds panneaux démonstratifs pour conserver la bonne morale en fin de quelques-uns de ses films…Des démonstrations de "citoyen modèle", qui lui auront même valu une médaille d'honneur de la part de sa patrie… Difficile donc de se laisser convaincre par ses petits "débordements", surtout que la plupart des effets sont terriblement appuyés. "I not stupid" démarre donc par des textes sur fond noir, invitant le spectateur de se relaxer et de prendre du bon temps en compagnie du film; puis d'applaudir le spectacle, d'applaudir plus fort – puis de commenter "Qu'est-ce que vous êtes docile, tout de même"…ou un moyen détourné de dire, que désormais les citoyens singapouriens en sont rendus au stade de suivre ce qu'on leur ordonne de faire. La blague sera d'ailleurs complétée en fin de film par une remarque des jeunes s'adressant directement à la caméra – une manière, très détournée, de signifier, que les jeunes prendront peut-être avantage d'indépendance par rapport au système politique rigide en place – en même temps, tout concourt une nouvelle fois à faire preuve d'un grand respect du système mis en place. Les gentils seront les gagnants, les méchants punis et tout finit bien pour celui qui s'applique, travaille et rentre dans les rangs. Bref, un discours bien loin d'autres auteurs actuels autrement intéressants, à l'instar d'un Erik Khoo, Djinn ou – surtout – Royston Tan, qui n'hésitent pas à s'engager pour réellement "dénoncer" – et de manière bien plus subtile. Un effort pour se renouveler et prendre un minimum d'indépendance artistique, mais selon des schémas éprouvés et en gardant un oeil trop rivé sur son succès populaire. Jack Neo est – et restera – un opportuniste, dont le seul mérite aura été de créer des "blockbusters" locaux pour entraîner des artistes autrement plus excitants dans son sillage.

10 décembre 2006
par Bastian Meiresonne


pourquoi pas finalement?

j'avoue: pendant la première demi heure, j'ai failli arreter le film plusieurs fois, mais bon finalement j'ai continué et je me suis laissé prendre au jeu. ça ressemble à un téléfilm pour enfants, avec son lot de clichés (il y a presque que ça d'ailleurs), de blagues pas réellement incisives, et une réalisation vraiment pas convaincante (comme les séries pour ado/enfant), mais il se dégage autre chose que je ne saurais pas analyser (peut être le fait que ça soit le 1er film Singapourien que je vois), et plus le film avance plus ça passe bien, pour finir en happy end complète. c'est simple et naîf, et malgré tout charmant. dans le style je conseillerait quand même FIREWORK de IWAI shunji, qui lui est nettement supérieur à mon goût, bien que les deux films et réals aient leur propre style. pour résumer, c'est assez gentillet et bon enfant pour faire oublier tous les défauts.

01 mai 2004
par chronofixer


This One Can lah.

Les acteurs (en particulier la mère "FOR YOUR OWN GOOD") surjouent, les ficelles de l'histoire sont des cordes, les thèmes abordés (réussite scolaire, expats, affirmation de la fille) sont typiquement singapouriens, bref c'est bien balourd et c'est justement ça qu'est bon!!! Quelques réflexions d'anthologie notamment celle sur l'esprit singapourien lors du kidnapping! Et j'fous 4 pour tout ces bons moments passés à S'pore...

25 juillet 2002
par La girardasse


un bon moment

La réalisation laisse pas mal à désirer (c'est filmé comme une sitcom). Le réalisateur ne fait pas une critique acerbe du système, mais affirme cependant clairement ses idées. Au final, une comédie sympathique, qui au passage glisse quelques critiques sur une société en mutation.

03 février 2006
par Manolo


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