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J.C.V.D

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les avis de Cinemasie

8 critiques: 3.09/5

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15 critiques: 3.15/5



Arno Ching-wan 3.5 Jalousé, Critiqué, Vilipendé, Déchu…
drélium 3.75 Non sans défaut mais tout de même. Merci Jean-Claude.
Elise 4.5 Grandiose. JCVD donne tout ce qu'il a.
François 3.75 Tu tues, Jean Claude
Ghost Dog 2.25 Concept sympathique mais résultat plutôt terne
MLF 3
Ordell Robbie 1 Gaché par des artifices narratifs et formels et une photographie laide.
Xavier Chanoine 3 Un bon film de genre et un Van Damme remarquable
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Jalousé, Critiqué, Vilipendé, Déchu…

Joie Croît Vers le Divertissement Jubilatoire, Carrément Vertigineux, Dantesque... J'adore. Claque Violente Dans la Joue, Cri Vrombissant Droit Jusqu’au Couilles Vrillées d’un Diable Jalousant Claude, Venu Déstabiliser Jeunes Cons et Vieux Débiles ne Jamais Comprenant ses Vrais Dialogues, Justes Causes et Vérités à Dire. J’ai Cru Voir Dieu. Jusqu’au Ciné Vous Devriez… aller.
 
 


21 juin 2008
par Arno Ching-wan




Tu tues, Jean Claude

Des acteurs avec un film à leur nom, on n'en trouve pas des tonnes. Acteurs de séries B d'action, originaire de Belgique et débarqué à Hollywood pour faire des petits jobs à la pelle avant de balancer quelques coups de pied au dessus de la tête de Menaham Golan de la Cannon pour se faire refiler le script de Bloodsport, pour ensuite connaître et une ascension fulgurante le conduisant au titre de roi de la série B d'action et une descente aux enfers l'envoyant rejoindre les Chuck Norris et autres Dolph Lundgren sur des Direct To Video, sans parler de ses célèbres interviews où ses tentatives maladroites de philosopher sur tout ou rien qui devinrent rapidement plus célèbres que ses derniers films. Van Damme a déjà exploité sa chute et son passage par la drogue dans Replicant où son personnage renaît à la vie avec un cerveau d'enfant.

Mais ici plus de métaphore, puisque le film parle ouvertement de sa vie sous le couvert d'une fiction. Et loin de faire un simple portrait plutôt valorisant, le film n'hésite pas à verser dans l'autocritique et la dérision, sans oublier pour autant de lancer quelques piques, notamment aux réalisateurs asiatiques qui ont bien profité de Van damme comme ticket d'entrée à Hollywood, avec le succès qu'on leur a connu depuis. Avoir de l'humour sur soi-même est déjà une belle preuve d'humilité. Le film évite à ce titre bien des écueils en faisait preuve d'une sincérité palpable. Mais le plus fort dans toute cette histoire reste que JCVD réussit à être tout simplement très touchant par moment. Lorsque la fille de Vandamme annonce qu'elle ne veut plus que ses amis rient à chaque apparition de son père à la TV, difficile de d'imaginer qu'il ne s'agit que de fiction. Mais le clou du film reste assurément l'incroyable plan séquence situé aux deux tiers du film. Comment imaginer que l'acteur de Bloodsport en arriverait là? Bien sûr, on pourra toujours arguer que Van Damme ne joue pas vraiment puisqu'il parle de sa vie, mais le reste du film reste du même acabit, l'acteur belge est tout simplement parfaitement crédible, au point qu'on a parfois l'impression d'être devant un documentaire. Bref, on se laisse vraiment prendre, le format du thriller permettant de garantir un certain suspense et de faire passer le propos en douceur tout au long du film. Après le beau comeback de Stallone dans Rocky Balboa et John Rambo, JCVD vient confirmer de fort belle façon que les héros bodybuildés de années 80 valent bien mieux que la piètre image qu'on a pu donner d'eux.

20 octobre 2008
par François




Un bon film de genre et un Van Damme remarquable

Démarrant sur un plan séquence franchement impressionnant, J.C.V.D avait tout du gros film d'action hommage à l'une des figures les plus remarquables du 7ème Art, aussi bien dans sa médiocrité que dans son statut d'icône à part entière auprès d'une génération qui a grandi avec. Mabrouk est un cinéphile, cinévore, cinémachin, et son envie de rendre justice à la carrière d'un mec qu'il aime se ressent à l'écran : véritable état des lieux du personnage de Van Damme sur toute la longueur, J.C.V.D mêle habillement fiction et réalité pour aboutir à un portrait touchant d'un homme dépassé par son image, ses soucis financiers et familiaux : Van Damme ne peut plus utiliser ses 'credit cards" et est obligé d'aller retirer une grosse somme d'argent dans une poste en Belgique. A partir de là les affaires vont commencer et à Mabrouk de faire preuve d'une technique mille fois vue autre part mais qui fonctionne ici plutôt bien : le double point de vue, le retour en arrière pour que l'on se rende compte que l'on s'est fait avoir depuis un quart d'heure. Sans doute que ce petit artifice étire le film sur la longueur à cause du manque d'épaisseur du scénario (une simple prise d'otage qui tourne au vinaigre), mais cette déviation dans le scénario n'est que prétexte à impliquer Van Damme dans une situation où il est impuissant face à l'arme à feu (on est bien loin de ses pirouettes improbables dans les films qui l'ont rendu populaire) comme pour mettre en avant l'homme avant l'acteur. Mais Mabrouk n'a pas oublié les nombreuses références à Van Damme acteur (le grand écart, l'aventure avec John Woo) et Van Damme people (les allusions aux fameux 1+1 égale 11 avec les moqueries des otages en prime, plus son statut culte auprès de tous les belges grossi au stabilo) et force est de constater que l'on avait pas vu Van Damme aussi touchant depuis l'excellent documentaire de Fred Fiol, Dans la peau de Jean-Claude Van Damme.

Evoquons rapidement les "à-côté" du film, comme cette formidable brochette d'acteurs, avec notamment un effrayant Zinedine Soualem dans la peau du meneur ou encore son collègue barbu, plus humaniste que Zinedine et vrai fanboy de l'acteur (la demande du geste spectaculaire à exécuter ou la demande d'autographe sont deux exemples farfelus et tombant à pique). A noter la compétence zéro des flics et des brigades d'interventions spéciales, le caractère ronchon hallucinant de la conductrice de taxi (l'un des moments les plus drôles du film), la présence pesante des médias, l'étonnante bande-son et la belle maîtrise visuelle du film alignant les plans-séquences à la pelle malgré un effet tremblant qui donne parfois la nausée. Secouer la caméra peut être justifié par moment, mais pas systématiquement dans J.C.V.D. A la fois bel hommage et beau portrait d'une star qui n'est plus que l'ombre d'elle-même, dans tous les cas le film de Mabrouk El Mechri prouve que Van Damme peut être un excellent acteur dans le registre du pathétique touchant lorsqu'il est bien dirigé, le monologue face à la caméra de plus de 5mn en est l'exemple le plus parfait. Et la réplique qui tue tout : "Toi au moins t'as fait venir John Woo aux Etats-Unis, sans ça il serait resté à filmer ses pigeons à Hongkong". Vlan.



21 juin 2008
par Xavier Chanoine


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