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Kekexili - La Patrouille Sauvage

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.62/5

vos avis

18 critiques: 3.68/5



Anel 3.5
Astec 3.25 Sans atteindre des sommets un bon et beau film
Ghost Dog 4.25 Combat sans concessions
jeffy 3.75 Born to be wild
Marc G. 4 Un très beau film, a hauteur d’hommes
Ordell Robbie 3 Intéréssant mais trop inégal.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Combat sans concessions

La Chine est-elle la nouvelle patrie du western ? Après notamment un Blind Shaft décrivant un monde dominé uniquement par les intérêts de l’argent au mépris de la vie humaine, Mountain Patrol s’avère être un réel choc, tant son histoire est belle, tant l’environnement qu’il donne à voir est sauvage et cru mais d’une authenticité qui laisse abasourdi. Cet environnement, c’est le Kekexili, une région de hauts plateaux du Tibet culminant à 5 000 mètres d’altitude, dont les conditions extrêmes (vent glacial, manque d’oxygène, sables mouvants,…) n’empêchent pas les hommes de tenter d’y survivre. Et pour cela, tous les moyens sont bons, y compris l’extermination des antilopes pour la vente lucrative de leurs peaux, une pratique condamnable qui pousse des mercenaires écolos, fiers de leur culture, de leurs traditions, et conscients de devoir laisser à leurs successeurs leur terre comme ils l’ont trouvée, à les pourchasser au péril de leur vie. A leur tête, le très charismatique Ri Tai, un véritable leader capable de prendre des décisions dures mais justes de manière instantanée, un magnifique personnage qui n’hésite pas à dire par exemple à un vieux braconnier « Je ne peux pas continuer à t’emmener, je n’ai plus de nourriture ni d’essence. Tu as 300 km à parcourir à pied pour rejoindre la vallée. Si tu n’y arrives pas, c’est que c’était ton destin… ». Une vision de la mort encore plus radicale que le fameux « Tranche-toi les veines, ça ira plus vite - et bon Voyage ! » d'Apocalypto.

Traque passionnante de bout en bout, parfois hypnotique, parsemé d’images marquantes, Mountain Patrol fait parfois penser au Vampires de John Carpenter, mais avec une dimension spirituelle et même politique (résistance du Tibet contre le totalitarisme chinois ?) qui en fait une des plus belles surprises du cinéma asiatique en 2004. Vivement conseillé.



18 mars 2007
par Ghost Dog




Born to be wild

A 5000 m d'altitude, quelques hommes luttent contre le trafique de fourrure qui décime les antilopes tibétaines. Présenté comme ça, cela ne donne pas forcément très envie de voir le film. Heureusement le scénario n'est pas tombé dans les mains d'un producteur hollywoodien, ici pas d'ode à la nature qu'il faut préserver, pas de grand méchant vénal ou de justicier héroïque. Si l'histoire racontée est vraie, c'est l'authenticité dans l'abord du sujet qui convainc. L'âpreté des images rend hommage à la vraie vedette du film: la nature. Et face à elle, le destin des hommes semblerait dérisoire si justement ils n'étaient pas eux aussi partie intégrante de cette représentation. C'est cela que le film rend le mieux, ce lien naturel qui lie ces hommes à leur terre, et nous nous retrouvons plonger dans ce qui est peut-être un des derniers bastions naturels de notre planète. Kekexili est d'ailleurs assez proche du documentaire, mais n'ayez pas peur vous vous laisserez prendre par ce film comme on peut se laisser emporter par une belle histoire.



08 décembre 2004
par jeffy




Intéréssant mais trop inégal.

Kekexili - La Patrouille Sauvage fait en partie penser à HAWKS dans sa façon de suivre un groupe d'hommes en mission en n'hésitant pas à prenre le temps de s'attarder sur les moments de détente, de bavardage, le hors action. L'utilisation du format Scope pour faire du (grand) espace tibétain un véritable personnage du film renvoie elle au western. En contrepoint de ces vélléités de western tibétain, l'usage épisodique de la caméra à l'épaule semble renvoyer à une intention plus documentaire. Ce potentiel est pourtant en partie gâché. LU Chuan se montre moins convaincant dans le filmage caméra à l'épaule que dans l'usage du panoramique. Surtout, les scènes hors action sont d'une réussite inégale, rendant le film trop long alors que sa durée est celle d'une bonne série B. Dommage.



28 janvier 2006
par Ordell Robbie


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