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La Femme d'eau

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.12/5

vos avis

12 critiques: 2.83/5

visiteurnote
Pikul 3
Samehada 4
Kokoro 4.25
X27 2
koalaurent 2
Secret Tears 3.5
Epikt 3.5
geez 2.75
JoHell 2.75
Titeuf@ 3.75
Toxicguineapig 2
Bama Dillert 0.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Rafraîchissant

Premier long-métrage d’un cinéaste qui a tourné pour la télévision et la publicité, LA FEMME D’EAU est un convaincant début. Les rapports entre la jeune Ryo et le beau pyromane sont au centre de cette histoire d’eau, chacun représentatif d’un élément originel : en l’occurrence l’eau et le feu, alors que la terre et l’air trouvent une personnification d’en d’autres protagonistes. Le folklore et les traditions locales ont aussi une importance dans l’histoire, rappels réguliers des « pouvoirs » de Ryo.Mais SUGIMORI évite de rester dans une métaphore hermétique pour privilégier les sentiments entre les deux héros au sein d’une relation un peu en dehors du temps, loin des contingences matérielles et basée sur le non-dit voire l’ignorance de la réalité et le mensonge. Les scènes amoureuses sont d’ailleurs très bien conçues, ballet nocturne et aquatique dans cet environnement de bains publics très évocateur. Toute une galerie de gens gravite autour de ce lieu emblématique de la société japonaise ancienne sous l’autorité majestueuse du mont Fuji peint sur un mur, se transformant au gré des rapports du couple central. Cependant, aucune béatitude n’est ici de mise, le drame reprend vite ses droits, à l’image de la vraie vie ou rien n’est jamais définitif. Le scénario nous réserve de jolis moments d’émotion et de rêveries entre deux détails plus terre à terre et révélateurs. LA FEMME D’EAU est aussi un hymne à la nature, d’un enchantement visuel incontestable grâce à une photographie très travaillée sublimant le décor de ce Japon des campagnes. La pluie omniprésente offre des instantanés d’une esthétique incroyable : une camionette suivant un promeneur en parapluie devant une verdure luxuriante, une écolière traversant une rue ou seul le présentoir typique d’un coiffeur local ressort de la grisaille, autant de paysages subtils rappelant les visions poétiques des maîtres de l’animation Miyazaki (la forêt de TOTORO par exemple) ou Takahata (le merveilleux OMOIDE PORO PORO). La musique très inspirée accompagne parfaitement cette déambulation un peu mélancolique L’interprétation de UA est très probante, sa silhouette gracile et son visage peu commun convenant parfaitement au rôle, alors que Tadanobu Asano assure encore une fois dans un nouveau rôle de marginal attachant mais aussi inquiétant. Si Hidenori SUGIMORI cite Jean Renoir pour référence, il faudrait y rajouter son compatriote Hirokazu Koreeda : cette façon de filmer en prolongeant volontairement certaines séquences, l’utilisation de l’ellipse, la contemplativité de l’ensemble, et une thématique finalement assez proche quand on regarde par exemple MABOROSHI de Koreeda, plus ancré dans le réel et le social cependant. Comme son homologue, SUGIMORI privilégie l’émotion sans délaisser l’esthétique, pour un cinéma d’auteur inspiré et séduisant.

05 septembre 2005
par Kokoro


???

"2 heures de rêverie envoutantes", "troublant et beau" dixit "Studio et L'express" . "La femme d'eau" est certe tout cela, mais cela est dû en partie aux décors et à l'esthétisme qui se dégagent de ce film . Mais ce n'est pas suffisant pour en faire un bon film, bien que les acteurs jouent avec justesse, il manque le petit plus qui fait la différence . Etant sensible à l'esthétisme, j'ai pourtant trouvé "La femme d'eau" ennuyeux comme la pluie ; le film ne m'a touché à aucun moment, au contraire il me faisait glissé dans les bras de Morphé .

08 mai 2005
par X27


Je l'ai trouvé assez soporifique, trop contemplatif, assez vide...

Domage, les plans de caméra et la réalisation globale est assez intéressante, la photo en philtre bleu constant donne un style assez particulier également. Malheureusement, peu de dialogues viennent allonger le scénario déjà assez plat, on attend que quelque chose se passe dès les 10 premières minutes. Hélas il faudra attendre le générique pour comprendre que rien ne mérite notre attente, pas même la fin :/ Je suis déçu, je m'attendais tellement à mieux pour ce film que j'attendais avec impatience. Bah, tant pis, ça arrive de temps en temps.

03 septembre 2004
par koalaurent


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