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Laundry

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 4/5

vos avis

12 critiques: 3.98/5

visiteurnote
dttsurfeur 4.25
gerald 4.5
Hidelirium 3.75
Inoran 4.25
Izzy 4.5
koalaurent 3.25
Samehada 5
Sauzer 2.75
Scaar Alexander Trox 4.5
Toxicguineapig 2.75
tu0r 4.5
young and dangerous 4.5
Zoal 3.75


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Coup de coeur

Laundry est loin de certains films japonais violents ou ennuyeux à force d'être sophistiqués. Depuis une petite ville japonaise sans éclat, le cinéaste a su tirer des scènes poétiques. Et à partir de deux personnages peu réussis socialement, le scénariste a fait naître un amour simple et naturel. Les comédiens sont attachants de naturel, on est imprégné dans une légère atmosphère de poésie, de mélancolie et d'émotion. Sans mièvrerie . Ce film m'a épaté, c'est du grand art !

28 juillet 2003
par dttsurfeur


Laundry, c'est tout d'abord un parfum de légèreté dans un monde qui n'attend pas les autres pour avancer.

Entre portrait atypique d'un jeune couple et critique profonde d'une société individualiste, ce film m'a bien plu. Je lui ai trouvé une véritable humanité, je ne saurais malheureusement pas dire vraiment pourquoi. Cependant, en contre-partie, l'histoire plus ou moins triste rend le film plutôt lent et parfois légèrement ennuyeux. Heureusement, la prouesse du jeune NAITOH Takashi et de la petite KOYUKI rajoute un véritable plus !

09 octobre 2004
par koalaurent


Le débile jovial & la kleptomane suicidaire : l'amour, version jap?

"Laundry"... tout dans ce projet était très risqué. Faire du personnage central d'un film un simple d'esprit, en quelque sorte un Candide dans la maelström urbain, est risqué: lorsque c'est mal écrit, ça peut vite virer au conte moralisant foireux, et agacer le spectateur féru de concret; car on a beau dire que tout se passe dans sa tête, la caméra, elle, filme l'extérieur. Faire, comme en on la mauvaise habitude la plupart des cinéastes japonais, un film sur le malaise social, est risqué: au-delà du cliché, la chose mal écrite peut donner une impression de cent fois vu ailleurs, et en mieux, jusque dans les docus de Beinex et Slocombe; et le spectateur gajin open ou même japonais de base n'a pas forcément envie de se voir resservir une énième fois l'illustration vaine de la "décivilisation" ambiante. Au mieux, le franco-intellectualisé, avec l'histoire de la laverie, s'attendra soit à une variante d'un bouquin de Paul Auster, soit à un film bavard de notre cru. Donner à un film un titre comme "Laundry", avec toute la gueule de titre-concept que ça implique, est risqué: et lorsque ça joue avec la métaphore expéditive, c'est même plus: c'est ambitieux. Ambitieux, c'est risqué, surtout pour un réa débutant. Au final, "Laundry" est merveilleux. Pourquoi? parce qu'il est simplement merveilleusement écrit. Et qu'avec deux acteurs tels Kubozuka Yosuke et Koyuki, la chose avait de grandes chances d'être portée très haut. "Laundry" étant un film aux aspects mignons et au budget limité, la réalisation de Mori Junichi n'est pas des plus transcendantes; qu'à cela ne tienne: elle sera transcendée par les choses citées plus haut; et, ne le cachons pas, un montage excellent, au service d'une belle rythmique propre aux meilleures comédies, dramatiques ou glandues. Ces choses citées plus haut, je les recite, en plus de détails, car elles le méritent: le scénario, et les acteurs. Historiquement, "Laundry" n'est pas un monument du cinéma, là n'était pas son ambition. Mais dans son genre, "Laundry" est un très, très, très beau film; et on le voit à la première chose, flagrante, bluffante, qu'on retient du film : rien, absolument rien, ne représente la moindre fausse note, tout est subtil, tout est fragile, certes, mais tout reste fidèle à soi même, du message d'espoir modestement dévastateur aux personnages, magnifiques et surtout vivants (chose très, très rare). C'est ce qu'on appelle un scénario, un vrai, comme seuls les gars dignes de ce nom devraient écrire :) Kubozuka Yosuke, qui peut au départ donner envie de ne pas tomber dans son piège (mettez à n'importe qui un bonnet ridicule et faites lui imiter la chouette, il aura l'air débile), donne à son personnage, au fil des séquences, l'étoffe nécessaire à le rendre d'une part plus agaçant du tout, d'autre part attachant; et si tout cela peut sembler simpliste au départ, "tout cela" porte cette simplicité à des sommets de naturel épanoui; pas besoin de faire compliqué pour faire beau. De l'autre côté, il y a une des plus belles et talentueuses actrices de sa génération, Koyuki, aperçue déjà dans "Kairo" dans un rôle bien plus sombre; imposant son air effarouché, son regard mélancolique et son allure de grande fille poète, elle est l'illumination de "Laundry", chose notable étant donné l'aspect bad-trip de son personnage. C'est ce qu'on appelle le talent. Et on peut lui espérer une grande carrière. Autour de ça, il y a tous les petits bonus faisant d'un beau film élégant quelque chose de personnel, et donc d'infiniment plus joli: l'histoire du "siffleur" à l'image de tout le film, l'emploi des pigeons blancs, un humour léger omniprésent, et surtout Naito Takashi, le salary man déchu aux airs de héros made in Kinji Fukasaku, hilarant et dont la relation avec les deux héros est très jolie. Joli, c'est plus ce qui caractérise le film que "mignon" (le mot "kawaii" ayant joué les leitmotiv à la fin de la projo, vlà les japonaises!); joli etc, "Laundry" représentant bien que cela à mes yeux, véritable vent d'air frais dans un paysage cinématographique composé de film dramatiques léthargiques et de love story ratées. En clair, un must.

03 octobre 2003
par Scaar Alexander Trox


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