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Le Mariage de Tuya

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.55/5

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8 critiques: 3.47/5

visiteurnote
Samehada 4.25
Anicky 2.25
Bastian Meiresonne 3.25
750XX 4
dll_povtyp 3.5
jeremiebarilone 3.5
lo sam pao 3.5
tu0r 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Pas un poil ne dépasse !

Mille arpents de terre aride sans un brin d'herbe en trop, pas un nuage mal venu, pas un mouton pelé, pas un ger rapiécé, pas un fonctionnaire corrompu, pas un coffre à la peinture écaillée, pas la moindre allusion à la religion (faut le faire, en Mongolie même intérieure), pas de morve au nez des gosses, une idée de début de scénario, une galerie de personnages truculents, tout pour plaire à tout le monde. (Pas à moi, mais je suis de parti-pris. Passant par la Mongolie il y a quelques années, j'avais choisi la solution de facilité d'un trek organisé, dont j'ai de mauvais souvenirs : quatre jours à s'enquiquiner dans la steppe, pour deux heures fantastiques à Karakorum, et le sentiment de m'être fait arnaquer ; le film m'a fait exactement la même impression.)

20 octobre 2007
par Anicky


La femme et l'avenir de l'homme

Difficile de faire désormais la distinction ente les films typiquement formatés à un circuit festivalier et ceux bénéficiant d'un réel statut d'auteur – surtout au sein du cinéma chinois. "Le mariage de Tuya" est de ceux-là. Sympathique, à l'histoire (et l'héroïne) attrayantes (aux dents blanches immaculées et impeccables), le dépaysement est assuré avec cette romance entre plusieurs amours se situant au fin fond de la pampa mongole. Suite aux succès du "Chien Jaune" et "Mongolian Ping Pong", la Mongolie est définitivement un pays à avoir le vent en poupe – et de s'attirer les faveurs des sélectionneurs festivaliers et du public. En revanche, l'histoire tourne assez rapidement court et rappelle même furieusement quelques succès du cinéma chinois du début des années 1990, "Qiu Ju" et "Ermo" en tête. La fin est évidente dès le début du film; restent quelques moments d'une beauté fugace, tel le dromadaire dans la neige. En revanche, le réalisateur Quan'an ne semble ni vouloir exploiter son postulat à fond (sujet délicat désamorcé par un humour gentillet), ni être en mesure d'adapter sa mise en scène à l'ampleur de son sujet. Il est notamment fort regrettable, que la splendeur de la nature mongole ne soit mieux captée et intégrée au sein du récit. La scène du dromadaire dans la neige est – notamment – un moment très fort, mais platement capté à travers des plans insuffisamment élaborés. Tuya ne semble jamais perdue dans les vastes étendus et le drame de perdre en intensité. Reste un spectacle haut en couleur, exotique, dépaysant et formaté à une gentille sortie en famille – mais sans le talent nécessaire à en faire une œuvre impérissable.

30 mars 2007
par Bastian Meiresonne


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