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Léo

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3/5

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Astec 3.25 Léo le badassu like a badassu
Ordell Robbie 2.75 De la difficulté de grandir.
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Léo le badassu like a badassu

Toujours dans l'univers du LCU - univers polar étendu - Léo est le film qui m'a réconcilié avec Vijay, le "Kev Adams" des héros du ciné indien comme je l'appelais. D'ailleurs je rappelle que "héros" n'est pas une indication sur le type de rôle, c'est un littéralement un métier dans le cinéma indien. Sans retrouver le niveau de réussite de Kaithi, le film offre de nombreux moments de fun et on passe vite sur les creux narratifs. L'amateur du LCU est content de remettre les pieds dans cet univers polar fait de gangsters comic book et de vigilants indiens en guerre conte "ze system". Le prétexte est minimal, les retournements de situations toujours aussi radicaux ("mé en faite c'était le bébé le méchannnnnt!") mais ça c'est le truc des blockbuster masala, car tout est dans le style et de ce point de vue l'industrie du sud de l'Inde sait y faire. Et j'aime beaucoup le thème electro hip hop has been commercial du héros. Badassu.

21 janvier 2024
par Astec




De la difficulté de grandir.

Léo n’égale pas Kaithi, meilleur KANAGARAJ à ce jour. Ce dernier était une série B carpentérienne avec addition de surenchère du Sud dans l’action. Léo est lui, pour le meilleur et pour le pire, prisonnier du cahier des charges d’un blockbuster « du Sud » et « massala » -aka mélange des genres à l’indienne-. Premier point positif : le film prouve que VIJAY, insupportable gentil garçon du cinoche d’action du Sud, peut convaincre en mode dur à cuire et enragé. Durant sa première moitié, le scénario colle de façon assez convaincante à A History of violence, refaisant par exemple la scène du café du CRONENBERG en remettant en jeu les questions de légitime défense à travers le personnage de Léo (VIJAY)… tout en y ajoutant le savoir faire chorégraphique du Sud.

Hélas ceci doit alterner avec certains passages obligés du massala gâchant en partie le plaisir de la première moitié : gnangnan des passages concernant le couple de Léo, choix musicaux faits de rap commercial et de slows pourraves, flic protecteur de Léo digne de la série des Gendarme,.. Outre la scène du café, cette partie a deux autres gros morceaux d’action -filmée non sans quelques effets de style clinquants- : le face à face avec la hyène, la baston oldboyesque du marché. Le film est un peu plus convaincant lorsqu’il décide de se limiter à l’alliage twists à répétition/progression du récit façon affrontement de Boss de jeux vidéos/action hyperbolique. Et de laisser tomber, en dehors d’un flash back explicatif et de la fin, toute ambition d’écriture du personnage de Léo. On rigolera en découvrant 1) pourquoi Léo a adopté une hyène. 2) pourquoi la caméra a décidé d’abandonner un gros morceau d’action pour suivre un faucon. La course poursuite automobile ravive elle le souvenir de Kaithi.

Léo manque de peu le blockbuster potable et KANAGARAJ n’a pas encore réussi sa transition du cinéma B à la superproduction. La prochaine fois, peut-être ?



28 décembre 2023
par Ordell Robbie


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