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Le Salon de Musique

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 4.5/5

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4 critiques: 4.5/5



Ghost Dog 5 Eblouissant chef d'oeuvre d'une richesse inépuisable
Ordell Robbie 5 Si Visconti avait été indien.. Sublime.
Xavier Chanoine 3.5 Un classique
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Eblouissant chef d'oeuvre d'une richesse inépuisable

PDVD_014 J'ai découvert ce film alors que je n'étais encore qu'un adolescent. Je me souviens avoir été scotché sur place par sa beauté mystique et ses mélodies enivrantes. L'ayant retrouvé depuis en DVD, je l'ai visionné probablement à 5 ou 6 reprises, et c'est à chaque fois avec un plaisir absolu, et c'est à chaque fois un ravissement de l'esprit, des yeux et des oreilles.

Le noir et blanc sombre de l'image donne à ce palais de maharajah délabré et à ces paysages désertiques un aspect intemporel, celui d'une Inde éternelle fantasmée et irréelle. Il donne aussi à ses personnages une grande dimension fataliste, comme s'ils étaient progressivement entourés par la décadence et la mort sans rien pouvoir y faire, et qu'ils s'y laissaient délicieusement glisser au rythme des instruments et des voix des maîtres de musique qui se succèdent.

Satyajit Ray, le bengali de Calcutta, signe peut-être le film indien le plus magique de tous les temps. Rigoureusement indispensable.

06 mai 2008
par Ghost Dog




Un classique

Qu'importe si l'on n'y connaît rien en culture indienne, qu'importe si l'on découvre son industrie cinématographique par l'intermédiaire du Salon de Musique, il faut reconnaître que Satyajit Ray signe un film important. La beauté absolue des cadres, l'omniprésence des sons des instruments orientaux, la nonchalance de Roy provoquant ainsi sa perte, la confrontation de l'Inde dépassée et du modernisme apparent (criant sur un plan opposant un camion à un éléphant), les nombreuses symboliques du lustre, du miroir ou des tableaux sont autant d'éléments marquants qui participent grandement à l'attachement que l'on éprouve au film. Dire aussi que la chute de l'empire de Roy est due à une simple inondation des terres serait trop facile, le personnage en lui-même n'inspire aucune sympathie. Avachi dans son fauteuil à fumer le narguilé pendant qu'il voit sa richesse partir en fumée, orphelin de son fils et de son épouse qui l'a pourtant mis en gare avant de quitter le navire, Roy "laisse aller" jusqu'à cette dernière réception dans son salon de musique ouvert de nouveau pour l'occasion : au film alors de culminer dans un climax hallucinant divisé en deux parties. En premier lieu la danse de la jeune femme, psychédélique et merveilleusement accompagnée en musique, puis cette séquence où Roy, seul face aux portraits de ses arrières grands-parents, finit par enfourcher sa fidèle monture pour aller mourir, loin de tous. Un film culte qui n'a clairement pas volé sa réputation de chef-d'oeuvre du cinéma indien.



23 mai 2008
par Xavier Chanoine


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