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The Loser's club

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Ordell Robbie 1 un retour raté pour l'ex-meilleur espoir hk cuvée 97
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un retour raté pour l'ex-meilleur espoir hk cuvée 97

La déception est à la hauteur de l'attente suscitée par le retour du talentueux Patrick Yau. Le sujet (un manager minable qui relance un chanteur sur le retour) est prétexte à une mauvaise sitcom sur le milieu de la télévision. Quand on sait que certaines sitcoms us (Ally Mc Beal par exemple) n'ont rien à envier au cinéma pour les dialogues et l'inventivité des gags, il y a de quoi etre déçu par la platitude des dialogues et les gags qui tombent à l'eau de Loser's club le bien nommé. L'histoire aligne cliché sur cliché et les interprètes font ce qu'ils peuvent : Francis Ng cabotine et l'excellence de la prestation d'Eric Tsang passant du comique à l'émotion n'arrive pas à sauver le film à elle toute seule. Le look des personnages suffit à susciter la consternation (Francis Ng en clone de troisième zone de Michel Polnareff puis en uniforme de général du pire mauvais gout, les fringues rouge baveuses des employées). La musique alterne espagnolades navrantes, violons mielleux et pire heavy metal. Mais le point le plus décevant est sans conteste la mise en scène : on n'imaginait pas Patrick Yau nous assommer à coup d'accélérations, de bruits soulignant lourdement l'action, de surdécoupage inutile de beaucoup de scènes. L'inventivité de Longest Nite s'est transformée en tape à l'oeil.

Finalement, on en vient à penser que la réussite de ses trois premiers films était le résultat d'un compromis entre son inventivité visuelle, les exigences d'efficacité de Johnnie To, le talent des scénaristes de la milky (Yau nai hoi, Wai kai fai) et le talent des compositions de Raymond Wong. Espérons que Yau ne suive pas le meme chemin de chute libre que Patrick Leung.



20 février 2002
par Ordell Robbie


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