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Fight For Love

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 1.5/5

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3 critiques: 1.08/5



Anel 1.5
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Fight for Love est un mauvais film, c'est indéniable, et pourtant il ne mérite pas forcément l'acharnement qu'il subit. Cash Chin, artisant habitué à la cat III souvent érotique (The Eternal Evil of Asia, Sex and Zen 2, Naked Poison, Sex and Chopsticks 1 et 2, et le tant attendu The 33D Invader) livre ici un petit drame sur fond de kung fu. Il ne fallait pas s'attendre à une oeuvre exceptionnel venant d'un téléfilm, et c'est peut-être pour cela que je n'ai pas été frappé par la nullité de la chose tant on était en droit de s'attendre à pire.

Yuen Biao travaille dans un centre de jeunes où il fait prof de sport. Evidemment, comme c'est Yuen Biao, il connait aussi le kung fu. Un jour un gosse (Harashima Daichi, le gamin de Superkid (si si, je l'ai vu!) et de Lost in Time (que j'ai vu aussi, mais là on s'étonnera moins), dit à Yuen qu'il veut apprendre le kung fu. Manque de pot, sa mère lui a dit qu'il apprendrait le violon et pis c'est tout. Ce n'est pas un épisode de l'instit, mais presque. On vogue quelque part entre la comédie familiale légère et le drame avant de plonger dans une fin bien mélo.

Yuen Biao, accompagné de Li Bing Bing se mettent à faire ce qu'il se passe toujours dans un épisode de L'instit (les puristes me reprendrons, je n'ai pas vu tous les épisodes): ils vont se mêler de la vie des autres et aller parler à la mère du gosse (Yoyo Mung). Ben ouais mais la mère du gosse, c'est l'ex de Yuen (si vous ne voyez pas le twist venir, vous êtes bien naïf). Elle est mariée à un autre boxeur (Cheung Kwok Keung), très casse couille, et violent (il frappe le gamin en cachette, mais il a une bonne raison), qui est en réalité l'ancien rival de Yuen Biao (voilà la raison!). On aura donc le droit à des flashbacks de leur jeunesse quand ils étaient amis et rigolaient tous main dans la main, et il faudra attendre la fin du film pour qu'arrive enfin un combat totalement anecdotique, chorégraphié par Chin Kar Lok.

C'est très naïf, et c'est sûrement pour ça que l'on se prends à l'histoire. Il y a la dose de bon sentiments, Yuen Biao est attachant, et il y a même un concours d'engloutissement de burgers. Peut-être qu'on se prends aussi à cette histoire à cause des moyens techniques datés (photographie, post synchro peu réussie... Li Bing Bing parle cantonais sans accent), qui font que pour un téléfilm de 2005, on a l'impression de voir un film de la période 1994/1997. En bref, un ptit navet, mais un navet attachant.

03 janvier 2012
par Anel


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