ma note
-/5

moyenne
3.12/5

The Matrix

nombre de notes: 5nombre de notes: 2nombre de notes: 3nombre de notes: 4nombre de notes: 2nombre de notes: 5nombre de notes: 8nombre de notes: 12nombre de notes: 15nombre de notes: 11

les avis de Cinemasie

13 critiques: 2.75/5

vos avis

54 critiques: 3.24/5



==^..^== 4 De la Science Fiction de grande qualité
Alain 1.75
Arno Ching-wan 3.5 Disquette 5 pouces 1/4
drélium 4.25 Special dédicace
François 3.75 Une très habile compilation des meilleurs scénarios du genre avec un chorégraph...
Ghost Dog 1.5 Fable indigeste sur les dangers de l'ère informatique. Trop de baratin pour ten...
Junta 4 J'aime bien le mélange des genres du film même si tout est loin d'être parfait.
Marc G. 0 Déjà démodé et sans grand intérêt
MLF 3.75
Ordell Robbie 3 A fait date dans l'histoire du cinéma d'action hollywoodien...
Ryoga 2
Sonatine 0.25
Xavier Chanoine 4 A révolutionné l'industrie de la SF US.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


De la Science Fiction de grande qualité

Combien de personnes se sont déjà penché sur le thème du monde du futur. Tout un tas de théories ont fleurie mais avec celle-ci Ouh là !!! Je ne préférerai pas trop vivre dans ce monde, mais l'idée est intéressante. Comme bien souvent, il vaut mieux ne pas se trouver dans la tête d'un auteur de SF.

En tout cas, un très bon moment à passer devant ce film dans lequel la mise en scène et les acteurs offrent du très bon spectacle et quelques effets mémorables.



06 février 2002
par ==^..^==




Disquette 5 pouces 1/4

Comme quoi tout vieillit. Plutôt bien, même si le whaou effect est derrière désormais. Restent la belle construction du film, sa chouette digestion d'un agglomérat de sous-culture qu'on aime et le jeu impeccable des acteurs. Hugo Weaving est magistral dès qu'il martèle ses textes de cinglé. Avec le recul, on voit bien tout ce qui a marqué : le décor explosé au ralenti, les gens qui volent, tout un tas de trucs qu'on verra recyclés à Hollywood, mais aussi en Asie. Impossible non plus, quand ça défouraille au portique, de ne pas se rappeler ces cinglés shootant des gens en vrai, trop influencés qu'ils furent par le style et, aussi, le discours du film. Ca reste celui d'une secte qui désolidarise l'individu des autres en vantant cela : l'individu et son appartenance à un groupe. Halte au séparatisme ! Morpheus est un gourou !

On avait parlé d'une mode SF avec toutes ces péloches de réveil (Dark City, mais aussi Truman Show ou autre Norway of Life). J'y avais vu une perception changeante du monde et de soi, actée par le 11/09/2001. Par la suite, ce canevas a d'ailleurs été abandonné. Si le ciné accompagne le changement, parfois il l'anticipe avec une série d'oeuvres qui sembleraient presque nées d'un inconscient collectif. Ce dernier, avec le Covid, nous pousse désormais à souscrire aux arguments de Cypher et à avaler la pillule bleue.
Bref. A part ça, replonger dans la matrice m'a donné envie de revoir les Animatrix davantage que les opus 2 et 3 :)

26 janvier 2021
par Arno Ching-wan




Special dédicace

Je me fous que ce soit ces pompeurs professionnels de Vaches au ski derrière la caméra. Je me fous que ce soit du moulinage SF / Kung Fu Woo Pingien passé à l'écarrisseuse. Je me fous que les personnages soient froids, que ce soit superficiel et que le scénar parte en lancer de cacahuètes. Je me fous aussi que ça frime comme des malades avec des beaux téléphones, des belles lunettes noires et des vestes longues repompées. En fait, je me fous de tous ces "défauts" et ainsi que de ses deux séquelles puantes, le premier Matrix est surprenant, il m'a mis une claque. Son scénario bien qu'empruntant beaucoup à Dark city, G.I.T.S. ou autres a sa propre saveur bien à lui que je trouve un peu facile de dénigrer. Ses 40 premières minutes se savourent avec un rare plaisir pour qui n'a pas ingurgiter de B.A. et autres casseurs d'ambiance. Son rythme millimétré et la parfaite synthèse visuelle mondiale qu'il représente est une véritable prouesse et ajoute encore à son succès mérité. Matrix contient bien assez pour être une référence même si son troisième tiers plonge vers la facilité, constat qui ne cessera d'empirer avec les suites. Je ne m'étonne pas qu'on dise qu'il se perd en paroles inutiles et qu'il sente le mauvais recyclage. Après la surprise du plot principal, le reste n'est peut-être qu'un gros enrobé de concepts lisses, froids et très plats, avec un casting..... Très plat aussi (exception à Jo Pantoliano que j'adore). Peut-être mais c'est rythmé, osé, très beau (Merci Mike Mignola) et l'ambiance fonctionne à merveille sur le fan d'action / SF que je suis.

 



par drélium




Une très habile compilation des meilleurs scénarios du genre avec un chorégraphe de renom pour l'action : futé...

Matrix peut se définir comme une habile compilation des plus grands standards de la SF et du film d'action à laquelle ont été ajoutés quelques originalités (notamment au niveau de la gestion des è d'action, voir plus bas) et un cyber scénario bien dans l'air du temps. Résultat, on obtient le meilleur film du genre, et de loin (faut dire, c'est pas Le Cobaye et surtout Johnny Mnemonic qui laisseront une trace dans les classiques de la SF), mais qui ne parvient pas à atteindre la note maximale. Car entre emprunts-clins d'oeil-inspirations et repompages purs et simples, la frontière est souvent très mince. Les frères Wachowski ne sont pas connus comme des grands réalisateurs de SF et de films d'action. Par contre, je suis sûr qu'ils ont une belle vidéothèque :-).

Dans les désordres, on y trouve l'excccccellent Dark City de Alex Proyas, qui a beaucoup de points communs avec Matrix. Notamment au niveau du scénario et du rythme du film. Tout comme Proyas, les frères W commencent leur film doucement, montent en tension et finissent très fort. On est loin des films d'action qui alternent les scènes d'action avec des dialogues neuneux et une scène de fesse gentillette par-ci, et un trauma par-là. L'avantage d'avoir des réalisateurs qui ne font pas que du blockbuster calibré, c'est qu'ils savent développer une intrigue sans être mortellement ennuyeux ou malhabiles.

Continuons avec la panoplie complète de M. James Cameron, surtout les Terminator ainsi que True Lies. On retrouve un peu de la trame générale des 2 premiers dans le scénario de Matrix et des emprunts / clins d'oeil de scènes d'action des trois. Cependant, l'influence principal des scènes qui bougent n'est pas mettre à l'actif de cinéastes américains mais plutôt du côté de Hong-Kong. En effet, si vous n'avez pas encore vu le film, vous devez vous demander ce qu'il vient faire dans un site sur le ciné asiatique ? Et bien il faut chercher dans l'équipe technique, où figure un certain Yuen Woo-Ping. Associons lui quelques noms: Le Maître Chinois, Black Mask, Fist of Legend, Iron Monkey, Il était une fois en Chine 2 - La secte du Lotus Blanc. Sans commentaires. Woo-Ping apparaît dans un bon nombre d'autres films, en tant que réalisateurs ou "action director". Vous pouvez donc constater qu'il ne s'agit pas d'un quelconque chorégraphe de combat mais de l'un des piliers du genre. C'est à ses bons soins qu'ont été confiés les scènes d'actions "terrestres" et les combats.

Les frères W. ont eu la très bonne idée de confier ce qu'ils ne savent pas faire, c'est à dire les combats et autres fusillades à quelqu'un qui peut les traiter de manière virtuose, c'est à dire à un chorégraphe hong-kongais. Comme ils ont eu le bon goût de ne pas prendre le plus mauvais, on a enfin des scènes d'action qui ne se contentent pas de tout faire exploser dans tous les sens et qui évitent de ressembler à des pâles copies de ce qui se fait en Chine. D'un autre côté, les è d'action à effets spéciaux sont plutôt réussies, notamment celle assez incroyable avec un hélicoptère (NDKame : on est très loin des absurdités (conneries ?) du genre Demain ne meurt jamais ou Mission : impossible). Quant aux gunfights, comment de pas y retrouver la John Woo's touch, notamment sur l'ami Keanu, qui arbore un imper noir très long et des lunettes de soleil... L'ombre de Chow Yun-Fat n'est jamais très loin. Cependant, les gunfights sont loin d'être des copier-coller de scène de John Woo, grâce à une approche des mouvements et des déplacements très kung-fu.

Revenons en aux scènes de combats, qui rappellent très fortement Black Mask, notamment à cause de la ressemblance entre Keanu Reeves et Jet Li. On voit tout de suite qu'ils ont eu le même chorégraphe, même si l'américain ne possède pas les capacités du chinois. Mais là où on aurait pu avoir les classiques bourre-pifs mal filmés entre Keanu et un malabar ricanant, on obtient des combats hi-techs, combinaison des moyens techniques américains et de l'art du combat chinois. Yuen Woo-Ping peut ainsi aller au bout de ses envies, ce qu'il ne pouvait pas faire à Hong-Kong, faute de moyens. Les personnages sautent sur les murs, évitent les balles au ralenti, font des sauts de 4 mètres en hauteur...etc... Laurence Fishburne et Keanu Reeves nous offrent même un combat de kung-fu bien sympathique pour dire qu'ils ne sont pas tombés dans la marmite des effets spéciaux quand ils étaient petits. Les frères W. ont également l'air de bien aimer Bruce Lee, éternelle légende des arts martiaux, puisque outre les mouvements de jambes de Jet Li, Keanu exécute aussi quelques uns des tics du petit dragon. Alors bien sûr, les pro américains vont trouver Keanu impressionnant mais un peu ridicule à cause de ses mouvements gracieux de kung-fu, et les aficionados de Jet Li vont trouver que Keanu est un copieur moins efficace. Les combats sont certes plus découpés que dans les films made in HK, mais je les préfère de loin à une distribution de baffes à la Jean-Claude Van Damme.

De plus, le respect montré par les frères W. nous change un peu du repompage systématique des méthodes Hong-Kongaise. Le cinéma asiatique a été pillé depuis quelques années, que ce soit en important ses talents ou en copiant ce qui intéressait le plus les majors américaines : la forme. Le plus souvent, les imitations sont plutôt moyennes, et les importations trop "partielles". Partielles dans le sens où ce n'est pas en demandant à Tsui Hark de réaliser un film avec une équipe technique américaine qu'on obtient un film réussi. Les monteurs américains ne comprennent rien aux plans de Tsui Hark, et les films sont plutôt manqués. On peut donc remercier les frères W. d'avoir compris comment établir un partenariat efficace. Certes, je ne vais pas aller jusqu'à demander que l'esprit des films de HK soit aussi retranscrit, c'est impossible. Mais si déjà la forme est respecté, c'est un grand pas en avant.

Espérons maintenant que l'ami Woo-Ping sera aussi de la partie dans les deux prochains épisodes de la trilogie Matrix (car oui, il y a trois films de prévu).



22 octobre 2000
par François




Fable indigeste sur les dangers de l'ère informatique. Trop de baratin pour tenter de nous expliquer une histoire compliquée à souhait.

Succès de l'année 1999 au box office modial. Il n'y a pourtant pas de quoi en faire tout un plat! Bien trop ambitieux pour leur deuxième film seulement après l'honnète polar lesbien Bound, les frères Wachowski distillent de la philosophie à 3 francs tout au long de ces 2h15 monumentales d'ennui (et qui font mal aux yeux, aux oreilles et à la tête de surcroit) sur les dangers futurs de l'expansion informatique.

Certes, l'idée de base du scénario était alléchante et les effets spéciaux ont atteints un degré de perfection assez impressionnant, mais à part les scènes d'ouverture et de clôture qui durent un quart d'heure chacune et qui ont le mérite de remuer et de réveiller le spectateur (d'ailleurs elles sont loin de la densité émotionnelle et de la virtuosité des gunfights hongkongais de John Woo, comme quoi les effets spéciaux ne font pas tout ), le reste - qui représnte quand même 1h45, n'est que blabla soporifique et volontairement compliqué à souhait pour faire sérieux et prétencieux. Heureusement, après quelques heures, on a déjà tout oublié. Ouf!



22 octobre 2000
par Ghost Dog




A fait date dans l'histoire du cinéma d'action hollywoodien...

Rien de plus facile que de déplorer l'absence de personnalité d'un Matrix. Rien de plus facile également que de lui faire un proçès en pillage du cinéma hongkongais. Il est vrai qu'on y trouve des ralentis wooiens à foison ainsi que le concours d'un YUEN Woo Ping cachetonnant tranquillement. Sauf que ce n'est pas le fait de piocher ses idées ailleurs qui pourrait être reproché au film. Après tout, s'il y a bien un cinéma qui l'a fait, cela a toujours été le cinéma hongkongais, cinéma de bricolage et de recyclage. Il est d'ailleurs amusant que lorsqu'un journaliste pose à des cinéastes HK la question à 3 cents -et là encore je suis gentil- "Oui mais vous ne trouvez pas que TARANTINO copie un peu trop les cinéastes asiatiques?" la plupart répondent: "Reprendre des idées ailleurs, c'est ce qu'on fait sans arrêt.". Avec le recul, on peut reconnaitre que les WACHOWSKI ont créé un style Matrix, qu'on l'aime ou non, qu'indépendamment de ses qualités et ses défauts cinématographiques le film a fait date d'une certaine manière. Dans la pop culture, dans la façon dont il a redéfini les codes du cinéma d'action hollywoodien. Que le film a un bon niveau technique et que ses scènes d'action sont plutôt efficaces. Le seul problème qui demeure, c'est que Matrix a aussi des prétentions à la profondeur. Qu'il aurait pu être un blockbuster de qualité malgré des acteurs au jeu plat. Sauf que le film essaie d'etre aussi une réflexion sur la frontière réel/virtuel et qu'il pose des grands thèmes du cinéma de science fiction -réel/virtuel, rapports homme/machine...- sans essayer de les développer, un peu comme un étudiant en lettres qui citerait du NIETZSCHE ou du SCHOPENHAUER pour étaler de façon tapageuse sa culture. Dommage car cette prétention digne d'un KUROSAWA Kiyoshi empêche de juger le film comme un simple blockbuster. Surtout, les dialogues pseudo-philosophiques plombent l'efficacité globale en tant qu'actioner de ce qui aurait pu être une bonne série B de luxe. Au lieu de cela, on a un classique du cinéma d'action contemporain laissant un goût amer de gâchis de talent.



15 janvier 2002
par Ordell Robbie




A révolutionné l'industrie de la SF US.

A l'heure où les blockbuster fleurissaient, tout en étant pratiquement identiques, les frêres Wacho' révolutionnaient de leur imaginaire l'industrie du cinéma fantastique moderne. Souvent copié, jamais égalé. On aime ou pas, Matrix étant une franchise aussi utilisable et ré-utilisable qu'une galette numérique, rentable et ayant acquit son public, c'est juste le genre de produit souvent mal aimé par la presse. Produit à fric, amenant divers organismes ludiques externes à pomper la licence pour créer des produits aussi indigestes que pénibles (l'adaptation jeux video étant lamentable en tout point, Animatrix d'un niveau zéro...). C'est un fait. Mais dans le fond, Matrix reste à la base un pur actioner, certes aussi autain que prétentieux, faute d'un visuel extrêmement lourd et d'une philosophie au raz des paquerettes (les frêres Wacho tentant de nous faire gober des trucs pas possibles), mais on ne peut nier ses qualités artistiques phénoménales. On en prend plein la vue confiné au fond de notre siège dans la salle de ciné, et on se laisse porter gentillement par la matrice et son univers bi-dimensionnel. Là où le bas blesse, c'est lorsque Matrix se perd dans une histoire tellement longue, tellement délicate à s'en dépatouiller, que les frêres Wacho eux même eurent du mal à en voir le bout, histoire de ne pas prendre le spectateur pour un imbécile avec une fin désastreuse. Ce n'est pas le cas de Matrix premier du nom, heureusement. La suite sera par contre bien plus lourde à digérer. Esthétique : 3.5/5 Musique : 4/5 Interprétation : 3/5 Scénario : 3/5 Les + : - Le bullet time, ça calme. - Réalisation du tonerre - Une histoire très agréable à suivre Les - : - Attention à la prise de melon - Un peu de facilité

29 mai 2006
par Xavier Chanoine


info
actions
plus