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Mermaid

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visiteurnote
Bastian Meiresonne 2


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Sushi sushimi

"Duyung" rappelle douloureusement, qu'il existe également un cinéma autrement plus commercial que les petites productions indépendantes plus ou moins réussies du clan Da Huang entraîné par des jeunes réalisateurs de talent tels que James Lee (My beautiful washing machine), Tan Chui Mui (Love conquers all) ou Liew Sent Tat (Flower in the pocket).
Produit par les grands studios KRU STUDIOS (anciennement KRU Films) déjà responsables de l'irrésistible diptyque "Cickaman" (aka "Lhomme lézard"), la coûteuse (?) production inclut au générique le populaire comique Saiful Apek (ancien membre de la troupe comique Senario et accessoirement le CICKAMAN en personne !!), le rockeur / interprète Awie (Antoo Fighter) et l'irrésistible Maya Karin (les deux "Pontianak Harum Sundal Malam). L'autre argument commercial était celui d'avoir été le tout premier film malais à présenter des séquences sous l'eau (les producteurs se targuent avoir tourné 40 % sous l'eau…mais la plupart ont dû rester sur la table de montage)…finalement sans grande importance aucune.
Si le film s'ouvre effectivement sur des magnifiques séquences sous l'eau dans une ambiance de belle eau turquoise, la suite se passe sur un village construit sur des pilotis, d'après l'exemple vivant des Bajau Laut – les nomades de la mer.
Histoire et personnages sont rapidement mis en place avec une mention toute spéciale au curieux ami de Jimmy, Orix, sorte de Chewbacca  mal dégrossi, qui passe son temps à grogner…En fait, tout le film est à l'image de ce personnage: il y a des personnages plus ou moins curieux, on se demande, où les scénaristes voudront bien nous emmener…et puis il ne se passe STRICTEMENT RIEN. Saiful Apek tente quelques blagues potaches, Awie joue de son image de mari infidèle à la vraie vie et le spectateur (occidental) reste largement sur le banc de touche. L'arrivée inopinée de la fameuse sirène du titre au cours du dernier tiers du film promet d'entraîner l'histoire dans des nouveaux eaux…Que nenni ! Elle se tape la discute avec notre jeune héros, lui montre la cave d'Ali Baba sous l'eau, se fait prendre dans les filets du méchant Awie avant que l'histoire se termine sur un dénouement ultra attendu sur fond de gros message écologique (bien que le tourisme en masse dans la petite station balnéaire écolo doit au moins polluer autant que le voyage totalement superflu de notre ministre Borloo en Antarctique pour juger de la fente des glaces).
Une pure perte de temps, encore pire que celle de la salle d'attente chez le dentiste ou le médecin…


20 mars 2009
par Bastian Meiresonne


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