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Guinea Pig 4: Mermaid in a Manhole

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 1.58/5

vos avis

3 critiques: 2.33/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 1.5
Chip E 3
Mandraker 2.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Poisson pourri

Quand la série des "Guinea" s'attaque au mythe de la sirène, courez cacher vos enfants ! S'écartant de plus en plus de leurs premiers épisodes, qui misaient encore sur un effet cru et réaliste, els concepteurs s'éclatent à trouver un scénario décalé servant de simple prétexte à des nouvelles expérimentations avec les effets spéciaux. Etonnamment, une certaine poésie n'est pas bien loin : outre le regard critique sur la pollution de notre Terre (et rivières), la fin dévoile un étonnant rebondissement flirtant avec un certain lyrisme...Un peu de douceur dans un monde de brutes. Il n'empêche, que la série n'oublie pas pour autant son principal objectif : celui de surenchérir dans une cruelle violence et gratuite représentation du sang et de la douleur. Ainsi, la sirène pourrit petit à petit dans une baignoire d'appartement trop petite pour elle, rongée par un étrange mal (des pustules peu ragoûtantes de sept couleurs, éclatant au moindre contact). Toujours aussi peu appétissant, le spectacle est plus supportable que les précédentes incursions dans la maltraitance d'organes et du corps humain pour cause de moins de réalisme : des écailles qui tombent, de la chair pourrie et des plaies mêlant sang, pus et des vers... Si les effets sont toujours aussi honnêtes, l'intérêt reste - quant à lui - toujours aussi peu élevé...L'histoire se traîne, la surenchère lasse et vous voilà avec 58 minutes de votre vie en moins...Pas sûr, qu'il faudrait les gâcher devant pareil spectacle...

09 février 2006
par Bastian Meiresonne


La Petite Sirène façon Hino

Après avoir « réalisé » le second épisode de la saga Guinea Pig (belle arnaque à base de latex bidon et de faux-sang), Hideshi Hino, peintre, dessinateur de manga et cinéaste amateur à ses heures, revient à la charge en signant ce quatrième volet, Mermaid in a Manhole, où la beauté morbide des images – scènes de décomposition des chairs à la fois très esthétiques et répugnantes à vous donner la nausée – éclipse la laideur de la réalisation due aux moyens techniques misérables avec lesquels fut tournée la bande. Ces visions de plaies donnant progressivement naissance à d'abominables pustules et bubons multicolores chargées de pus jaunâtre mettent vraiment mal à l'aise tout en témoignant des singulières obsessions artistiques de l'auteur de ce moyen métrage.

27 août 2006
par Chip E


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