Les dessins sont si merveilleux... 
Des graphismes merveilleux et un découpage non moins remarquable font de Princesse vampire Miyu un manga dont la beauté ne pourra vous laisser indifférent.
L'histoire sombre et déchirante de cette toute jeune fille condamnée à laisser ses jeux d'enfants pour prendre ses fonctions de vampire et chasser les âmes perdues vous entraînera dans un monde à la fois proche et lointain de notre réalité quotidienne, ajoutant à la tristesse qui se dégage naturellement du livre. Dans le tome 1 une grande place est laissée à l'étude des comportements et des sentiments, aux causes qui font que certains préfèrent se couper de la réalité et se réfugier dans le rêve que propose Miyu. L'histoire est donc belle et bien construite, bien que l'on puisse lui reprocher de rapidement devenir complexe et de se dérouler sur un rythme plutôt lent (rien à voir cependant avec l'OVA, je vous rassure ! Les qualités aussi bien des graphismes que du récit ne se comparent pas, même si l'OVA sait reprendre l'ambiance sombre du manga).
Ce rythme relativement lent est d'ailleurs un moyen de rendre l'ambiance du récit encore plus pesante, tout comme les retours en arrière sur l'enfance de Miyu et son éveil au statut de vampire. Le court du récit change brutalement au début du second tome avec l'arrivée des spectres de l'occident. Le rythme du récit s'accélère, le scénario devient plus complexe et construit, avec beaucoup plus de personnages, le nombre de combats augmente sensiblement sans pour autant perdre de vue les aspects psychologiques.
Cependant, malgré une étude poussée du comportement des personnages, l'intrigue reste relativement classique : une jeune fille lancée à la chasse de démons lâchés sur terre et essayant de donner le repos aux humains (d'une manière assez équivoque, certes, puisqu'elle leur suce le sang et les laisse dans un monde imaginaire coupé de la réalité...), vampires et démons essayant d'attirer les humains dans leurs griffes, combats entre personnages bénéficiant de pouvoirs surnaturels... Ce n'est pas la première fois (ni la dernière...) que les hommes cherchent à se faire peur avec de telles histoires, ni que les Japonais nous proposent des combats épiques entre personnages mi-hommes mi-démons...
Pour résumer tout ceci, Princesse vampire Miyu est un incontournable, non pas pour la qualité du récit (bien que l'histoire ne soit pas désagréable, surtout après l'arrivée des spectres de l'occident), mais surtout pour la beauté des dessins et peut être plus encore pour son découpage qui confère à chaque planche un esthétisme rarement égalé dans les manga qu'il m'a été donné de lire (et à plus forte raison dans la BD Franco-belge...).
Du très bon manga dans le genre Vampires et Démons
Je dois avouer avoir été des plus agréablement surpris en commençant cette série. Je m'attendais à une chasse aux vampires à la Blood ou à la Buffy, met en fait les histoires sont bien plus construites. Les personnages des Shinma sont certes des êtres nuisibles, mais ils ne sont pas pour autant réduis à de simples démons assoiffés de sang. Les histoires sont toujours bien construites et relativement poussées dans les détails de personnalité des protagonistes.
Ce qui me convient aussi tout à fait, c'est que les épisodes ne soient pas interminables et toujours complets dans un volume (a peut près 3 histoires par volume).
En revanche, sur le plan graphique, le dessin se limite presque uniquement aux personnages. Les décors ne sont que secondaires et au mieux esquissés. En fait juste le minimum pour la mise en situation.
