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Naked Weapon

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 2.84/5

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64 critiques: 2.91/5



Alain 3.75 Le retour du roi
Anel 2
Arno Ching-wan 3.5 Le Q de Maggie !!!!!!!!!
drélium 2 Ballets de crétines et troupeaux de crétins
François 4 Le pire de Wong Jing avec le meilleur de Ching Siu-Tung: du catIII comme on aim...
jeffy 4.25 ca decoiffe
Junta 4 RRRRAAAAAHHHH ça fait du bien, désolé pour ce hurlement primaire :-)
MLF 0.75
Ordell Robbie 0.5 Ching Siu Tung n'a rien perdu de son talent mais...
Sonatine 3.5 Wong Jing de A à Z !
Tanuki 3 Pour passer un bon moment (sauf une scène ^^; )
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Le retour du roi

Aussi paradoxal que ça soit, Wong Jing n’a jamais vraiment été un grand réalisateur au sens propre du terme, les films signés de sa main sont assez communs techniquement par rapport à l’ensemble de la production hong-kongaise. C’est plutôt au double poste de producteur/scénariste qu’il a pu laisser libre cours à son style vulgaire et décomplexé tout en déleguant le soin de la réalisation à Clarence Ford pour une série de films uniques en leur genre qui fût entamée avec Naked Killer. Mais depuis Cheap Killers en 1998, Wong Jing n’a plus produit de films vraiment marquants qui lui donnent la possibilité d’exprimer son génie décadent. Quatre ans après ce dernier opus et par je ne sais quel miracle, il arrive à décrocher le budget pour réaliser Naked Weapon et au regard d’une production 2002 dominée par les films d’horreur et d’idoles, ce film fait quasi figure de gros pavé lancé dans la mare.

Clarence Ford se cherchant lui-même depuis quelque temps (réalisant des films plus personnels comme Stowaway et Queen of Kowloon ou bien se vautrant dans un vague simulacre de son style avec Martial Angels), Gordon Chan trop occupé avec sa boîte de production EMG, le choix pour un réalisateur d’action compétent était assez restreint et il faut bien dire que le choix du vétéran Ching Siu-Tung avait de quoi éveillé les craintes vu que les univers de son cinéma et celui de Wong Jing sont plutôt incompatibles à première vue. Mais en y réfléchissant un peu plus, le choix s’avère plutôt judicieux vu que Ching Siu-Tung a déjà par le passé réussi à rendre des actrices non-pratiquantes d’arts martiaux crédibles visuellement parlant à l’écran via sa science du montage et de l’utilisation des câbles et le résultat est concluant : voir Maggie Q combattre plusieurs personnes à la fois via moultes pirouettes ne pose aucun problème d’autant plus que la rapidité des combats gomme les petits défauts. Au niveau de la réalisation pure, on versera peut-être une larme sur la disparition des éclairages flashy des précédentes réalisations de Clarence Ford mais heureusement, Ching Siu-Tung a gardé toute l’ingéniosité des cadrages de son prédécesseur et quasiment actualisé la réalisation en l’accommodant aux standards mondiaux du cinéma actuel : un ravalement de façade absolument jouissif et impressionant qui n’aurait rien à envier aux meilleures séquences de Blade 2 (le surpassant même par moments) d’autant plus que Naked Weapon bénéficie d’un budget honorable lui permettant bien des caprices(son bide au box-office hong-kongais est d’ailleurs injuste). Aussi, les connaisseurs de la filmo de Ching Siu-Tung apprécieront le subtiles références à sa propre filmo comme le plan de l’œil de Jewel Lee ou le fouet d’Andrew Lin tirés de Swordsman 2 ou encore un monstre de Histoires de Fantomes Chinois 2 se trouvant dans les décors (à vous de le trouver…).

Mais ce qui rend un film de cette trempe inoubliable, c’est quand même la touche Wong Jing à faire fuir n’importe quelle personne de bon goût : même si les femmes sont aussi fortes physiquement que les hommes, elles sont néanmoins réduites (directement ou indirectement) à la soumission d’un monde foncièrement machiste, elles ne vivent dans ses films (ou tout du moins, ceux où il se lâche complètement) qu’en étant des victimes ou des icônes sexuelles. D’ailleurs conscient cet état de fait, il fait même appeler son groupe de tueuses « China Dolls », terme couramment utilisé par Rick Baker (fondateur de la défunte revue anglaise Eastern Heroes) pour décrire justement sa propre imagerie sexiste. D’ailleurs, en parlant de china dolls, ça fait penser que le film comporte évidemment son lot d’éléments légèrement shocking comme justement Anya Wu réduite à être une china doll (je vous laisse la surprise), du viol collectif en bonne et due forme, des enfants morts (même un nain y passe…) ou encore du dépeçage (plan hélas absent du film mais présent dans le teaser). Par contre, d’un point de vue scénaristique, c’est vraiment écrit n’importe comment (comme d’habitude direz-vous…) mais ici ça attend des sommets dans les dialogues et les non-sens au sein même des scènes : un grand bordel dont Wong Jing semble lui-même être conscient lorsqu’il fait dire plusieurs fois à Daniel Wu « What Am I Saying? I’m An Idiot! ». D’ailleurs vu que l’entièreté du film est en anglais, on a droit parfois à des accents et des dictions déplorables qui rendent des scènes dramatiques involontairement drôles (autant dire que si vous regardez ce film avec des amis, faudra vous préparez aux rires). Néanmoins, malgré ce défaut récurrent, le film passe assez bien, ne fusse que par son casting principal : Anya est toujours aussi belle et surtout, le couple Maggie Q/Daniel Wu fonctionne à merveille alors qu’ils sont séparés dans la vraie vie. Inutile de dire que le film met superbement en valeur les atouts physiques de ses actrices (de toutes façons, tout le monde l’achète en partie pour ça…).

Naked Weapon aura été l’un des rares film d’action HK de 2002 mais mon dieu, ça vaut bien (voire dépasse) la plupart des productions D&B et si HK faisait un film d'aussi bonne qualité juste une fois par an, ce serait amplement suffisant pour satisfaire les fans du genre. Décidément, Wong Jing is the king!



27 décembre 2002
par Alain




Ballets de crétines et troupeaux de crétins

C'est un cat III, sans doute, la morale est mise au placard. Des jeunettes formées à la dure sous peine de balle dans le crâne s'endurcissent sur une île bourrée de couillus et deviennent des bombes sexuelles (les jeunettes, pas les couillus), condition sine qua non à toute vraie killeuse. Elles se retrouvent obligées de s'entretuer pour qu'il n'en reste qu'une, tout ça me rappelle quelque chose... 3 super-fighteuses sont finalement retenues puis violées par des gros molosses histoire de les insensibiliser définitivement aux charmes masculins. Sauvage dans l'idée mais tout ça reste très politiquement correct dans le traitement sans focaliser sur cette scène en particulier, la plus violente, il faut bien le dire.

L'une d'elle, la plus belle, l'héroïne, forcément, plus sensible apparemment, se laisse réconforter quelques secondes par un gentil policier un peu soupe au lait lors de la scène mémorable dite "Miko, ça réchauffe !" dans une camionnette qui transporte des glaces.

Soupe au lait car dans une autre scène mémorable, le gentil policier réfléchit, et oui, et fait un gros dessin avec 4 flèches et un cercle qui lui permet de trouver la solution inextricable, Ouuuuaaahh.......

Bon, ben c'est tout je crois : Allo, des acteurs SVP ! Je suis pas très regardant mais là vraiment. Que fait Cheng Pei Pei dans cet amas de comédiens nullissimes !?

Une scène d'action, le combat final a retenu un peu plus mon attention, sans casser la baraque, on en est loin. Le reste.... On voit bien qu'elles sont plus habituées à fréquenter les défilés que les tatamis. On prend d'ailleurs bien soin de ne pas montrer ça de trop près et de faire court (un coup de cable avec ralenti et c'est bon) pour ne pas qu'on remarque la faiblesse chorégraphique. C'est tout bonnement incroyable de constater le vent brassé par m3, les coups passent à 2 km pendant 1 bonne minute (& now dance ladies !) et on termine par un coup soit disant destructeur qui ressemble plus à un coup de patte de velour qu'à une patate made in HK... navrant... déprimant.

Quant aux messieurs, une bande de brutes épaisses qui se déplacent en masse et ne savent pas tirer un éléphant dans un couloir avec une artillerie digne de Schwarzy... Rentrez chez vous les gars, ça évitera de vous faire tirer comme au stand de la foire.

ça plaît sans doute aux amateurs de Guns & Babes. ça peut être marrant mais pour moi, le pire, c'est que ça se prenne au sérieux. Je choisis Blade 2 sans hésiter même si c'est à voir tant ça regorge de crétineries et de crétins.

10 novembre 2003
par drélium




Le pire de Wong Jing avec le meilleur de Ching Siu-Tung: du catIII comme on aime.

C'est ça qu'on aime, les filles, le kung-fu et la plage!Wong Jing n'a jamais été meilleur que dans ses pires excès, dans ses comédies les plus grasses, dans ses superproductions les plus tape à l'oeil, dans ses CatIII les plus extrémistes. Ses dernières productions manquaient tout de même singulièrement de ce côté excessif qui fait passer les pires défauts. Heureusement, on le retrouve ici plus mauvais que jamais, avec un scénario sans originalité (Nikita vient immédiatement à l'esprit, déjà (mal) remaké à Hong-Kong), de la violence, un peu de sexe, du viol, du meurtre d'enfant, j'en passe et des meilleurs. Bref, on retrouve ce qui a fait une partie de la renommée du cinéma de HK, son absence totale de limites, bien qu'ici on ne les franchisse évidemment pas autant que dans les plus immoraux des CIII.

Et ça pose...Ce postulat ne suffit évidemment pas à faire non plus un film sympathique, car rien de bien nouveau ne pointe son nez dans ces péripéties (viol, meurtre d'enfant, sexe, c'est du déjà vu...). Mais Wong Jing a eu la chance (l'Honneur ? le Privilège ?) de recruter Ching Siu-Tung comme réalisateur et chorégraphe. Soit l'homme qui a repoussé les limites de la physique. L'artiste du corps humain. Le chorégraphe le plus débridé et audacieux de l'histoire. Bref, The Man. Evidemment, les détracteurs riront des sauts totalement inutiles et sans raccords, des mouvements tout autant esthéthiques mais inefficaces. Ca n'a toujours ni queue ni tête, mais personne n'a jamais rejoint le bon Siu-Tung dans les hauteurs où il plane depuis plus de 20 ans.

Ching Siu-Tung en actionAidé par la technique moderne, le chorégraphe peut s'en donner à coeur joie sans que le réalisateur ne le limite, les corps et les objets volent, les effets spéciaux pêchent un peu par manque de qualité mais véhiculent des idées délirantes (le "Cadre à Photo Time" remplaçant le "Bullet Time"). Maggie Q ne valant évidemment pas un Cynthia Rothrock, on a droit à beaucoup de découpage, mais c'est nettement moins pénalisant qu'avec un chorégraphie plus "réaliste" comme Yuen Woo-Ping ou Corey Yuen. Les filles posent toutes les trois secondes pendant les combats, enchaînent les clés les plus délirantes, Maggie Q reste en l'air une bonne vingtaine de seconde lors d'un combat mémorable face à Andrew Lin. On pense évidemment à Matrix pour certains angles de caméra et techniques, mais Ching Siu-Tung explose les chorégraphies de Yuen Woo-Ping sans aucun problème, et sans artistes martiaux de renommée. Bref, comme souvent, ses choré sont le réel plus de film, totalement irréalistes mais d'autant plus proches de leur finalité ultime, la beauté du mouvement et des corps, libérés de toutes les contraintes physiques.

Anya est la poupée d'Andrew LinSi on passe rapidement sur la platitude du scénario, on remarque tout de même quelques petits points sympathiques à défaut d'être intéressants. Cheng Pei-Pei ne croisera pas le fer, mais on aperçoit un sabre chinois chez elle en clin d'oeil à son illustre carrière d'épéiste, Wong Jing livre un hommage assez explicite à John Woo le temps d'une exécution à la The Killer, puis repompe allègrement Léon le temps d'une autre scène. Daniel Wu ne s'en tire pas si mal avec un rôle de gentil naïf qui apporte un minimum nécessaire d'humour au film et vient confirmer un état de fait: les femmes sont au pouvoir à Hong-Kong. Tous les hommes du films sont soit des salauds qui meurent violement, soit des brutes épaisses, soit des gentils naïfs bien inutiles.

Maggie QGlobalement, le film ne fait pas cheap du tout, avec une musique très efficace et une photo très soignée. Ceux qui ont téléchargé la bande annonce via internet remarqueront aussi que les scènes de cette BA sont plutôt écourtées dans le film, comme si elles avaient été tournées pour faire un premier matériau promotionnel. La qualité globale est bien au-dessus de celle montrée dans ce teaser sûrement monté dans l'urgence. Le film est nettement mieux fini, même si les effets spéciaux sont trop visibles. Mais globalement on est plus surpris par quelques plans splendides (le kata de Maggie Q sur le ponton, le combat en aveugle) que par les défauts.

Au final, voilà un film totalement gratuit mais d'autant plus appréciable et jouissif, Wong Jing nous rappelle ce qu'est un vrai Cat III bien cheap, les filles sont jolies, Ching Siu-Tung est dans la place, c'est évidemment une des très bonnes surprises de l'année 2002. A la fois commercial (Wong Jing) et artistique (Ching Siu-Tung), Naked Weapon mélange Nikita, Matrix, Duel to the Death et Battle Royale pour se aboutir à un de ces mariages tout à fait improbables mais d'autant plus surprenants comme Hong-Kong a su et sait encore les faire.



22 décembre 2002
par François




ca decoiffe

un film dans l'air du temps (battle royale, MI2) mais au meilleur niveau. a ne pas manquer rien que pour les scenes de combats d'une limpidite exemplaire. evidemment la prestations des actrices ne laisse pas non plus indifferent. un film qui porrait vite devenir un classique. a voir.

02 janvier 2003
par jeffy




Ching Siu Tung n'a rien perdu de son talent mais...

Naked Weapon, c'est du navet d'exploitation même pas nanar. Le scénario de Wong Jing a beau jouer les Battle Royale bis dans la première partie du film, citer la scène de l'assassinat de the Killer ensuite, nous montrer le flic et sa proie dans un camion à glaces, nous refaire Tant qu'il y aura des hommes sur la plage, balancer des dards aphrodisiaques, rien n'y fait, ce n'est meme pas de la parodie de série Z, c'est juste très mauvais. Et meme le parachutage du personnage du yakuza ne fait pas son petit effet hilaro-culte. Et le choix de tourner en langue anglaise? S'il donne quelques effets savoureux, on est loin de la puissance comique des vieux doublages René Chateau et il ne réussit qu'à faire tomber les scènes mélodramatiques dans la mièvrerie. Daniel Wu offre en outre une prestation molle du genou, ni du niveau de sa performance chez Marco Mak, ni assez mauvais pour etre Z. Quant aux scènes de sexe, elle ne font meme pas leur effet de vulgarité crasse, la publicité occidentale ayant depuis longtemps repoussé les limites de la vulgarité en particulier dans la mode. Wong Jing ferait-il dans la dentelle? Le seul petit éclat de virus d'Ebola est ici le diner où pour devenir une femme indépendante il faut d'abord se faire violer par des machos fanatiques de gonflette en ayant ingurgité de la pillule du lendemain dans un verre de Pétrus. C'est démagogique, immoral, indéfendable mais signé Wong Jing donc... Qu'y a-t-il d'autre qui sauve le film de l'ennui total? Une Cheng Pei Pei qui joue bien au milieu d'acteurs mous du genou ainsi qu'un Daniel Wu donnant tout son sens à l'expression "braquer avec un téléphone portable". Les scènes d'action? Les clichés visuels (citations wooienes, time bullet matrixien) et les cadrages toujours aussi approximatifs ne servent pas du tout les chorégraphies de Ching Siu Tung.

Vu un paysage cinématographique hongkongais tiraillé entre mèches rebelles, capitulards et francs-tireurs trop isolés, il vaudrait mieux pour Ching Siu Tung et pour un cinéma hongkongais en lambeaux qu'il choisisse à l'avenir des projets un peu plus dignes de son rang.



30 décembre 2002
par Ordell Robbie




Wong Jing de A à Z !

Que dire de plus ? Naked Weapon a tout pour plaire aux fans du sous-genre "Guns and Babes", c'est super réducteur, délicieusement niais par moment et parfaitement hideux sur certains plans certes, mais le film est super léché et on sent que notre cher metteur en scène a décidé de pondre un produit d'exploitation, mais surtout, un beau produit. Un film à voir pour se détendre les neurones et c'est largement suffisant.

27 janvier 2003
par Sonatine




Pour passer un bon moment (sauf une scène ^^; )

Autant le dire tout de suite, ma critique ne sera pas du niveau de celles de mes petits camarades pour les raisons suivantes : je vois deux films HK par an et aucun des noms du générique ne me disaient rien avant de voir le film. Mon regard pourra donc paraître très innocent.

Sur l'armoire

A la fin du visionnage, il reste globalement une bonne impression et notamment certains plans restent bien imprimés sur la rétine. Pourtant le scénario est aléatoirement ultra-prévisible ou surprenant mais parfois absurde qui laisse l'impression d'avoir raté un truc. Je n'ai d’ailleurs toujours pas identifié qui était le Carlos cité à la fin qui pouvait justifier la venue de ce japonais revanchard. Ah le nombre de fois où je me suis entendu dire : "Mais c’est n’im-por-te quoi" ! Surtout LA technique qu'utilisent les nanas pour tuer qui n'est pas crédible pour deux sous. Enfin bon on va dire que le but premier n’est pas la cohérence de l’histoire mais plus l’action et certainement la plastique des nanas bien que personnellement je n’y ai vu qu’un casting d’anorexiques. Pourtant Maggie Q est loin d’être moche bien au contraire même mais 1m70 pour 47 kg, quelque part y a un problème. Heureusement l’esthétisme des scènes de combat arrive à faire oublier un peu le format allumette des filles. Et là, c’est clair que le réalisateur s’est mis en quatre pour le plus grand plaisir du spectateur bien qu’on puisse lui reprocher des rapprochements évidents avec Nikita et Battle Royale (entre autre). Toute la scène dans la cage est excellente, basée sur une idée bien vicieuse à la base et c'est sans parler des différentes méthodes de dégraissage de classe mises en œuvre au préalable. Il faut admettre que les idées sont très bonnes de ce point de vue là.

Au final, on obtient donc un bon film musclé et visuellement très réussi. Si seulement il n’y avait pas cette insoutenable et viscéralement à vomir scène de viol, j’aurais sans doute eu envie de le revoir. Là, rien que de repenser à cette scène, j’ai envie de mettre mon DVD en quarantaine. Et ça n’est pas le minois du policier benêt qui me fera changer d’avis.



28 janvier 2003
par Tanuki


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