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Natural City

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 1.58/5

vos avis

35 critiques: 2.56/5



Arno Ching-wan 3 Gros B futuriste avec pompage tout azimut mais efficace
drélium 0.5 Une grosse bouse naturellement.
Elise 2 Plutôt mitigé
François 2 Des idées mais une mise en oeuvre laborieuse
Ghost Dog 1.5 Banalité futuriste
Ordell Robbie 0.5 Les beaux décors ne font pas les beaux films...
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Gros B futuriste avec pompage tout azimut mais efficace

Sans aucun scrupule, Natural City pille cent cigognes un bon paquet de films US et... prout, c'est "vergogne" que je voulais mettre là, pas cigogne. Je me gourre toujours, désolé. "Sans vergogne", c'est "pille", "cent cigognes" c'est "volent", c'est pourtant pas compliqué. Bon. Blade Runner caracole en tête suivi de peu par Matrix, Aliens, GITS et autre X-Men 2 pas loin derrière. Le pitch est un copié-collé de celui de Blade Runner puisque dans le futur des flics recherchent des androïdes rebelles pour les zigouiller et hop. Les scènes d'actions borgnent joyeusement sur Matrix, et... et meeeeerde, là c'est "lorgnent" que je voulais mettre. "Borgne" c'est perdre un oeil, "lorgne" c'est en jeter un, je me gourre toujours, c'est pourtant pas compliqué. Bon. A Aliens on pioche le matos militaire et les uniformes, pour GITS on reprend la fabrication des robots, les pauses visuels et les aspects - juste les aspects - auteurisants du truc. Quant à X-men 2 on trouve un plan identique sur la fin, celui où une androïde prend la pose devant des pans de portes qui s'ouvrent, ce qui nous ramène cette fois à Mystic qui s'infiltre dans le barrage tout pareil.

Etrangement et malgré cette marmitte au derrière (on ne parlera pas de casseroles), le film fonctionne plutôt bien. Comme un bon vieux rital d'antan surfant sur la vague créée par Terminator et autre mad Max 2. Les images sont belles, la musique cassoulet efficace - avec une marmitte, c'est meilleur - et les scènes d'action plutôt bien foutues. La palme va à l'avant-dernière scène, brève, où une équipe de militaires se fait découper en rondelles par un androïde en rage. A cet instant les ralentis sont justifiés, la chorégraphie réglée au millimètre, les mecs loupent leur cible et se tirent dessus, le cafouillage est parfaitement rendu et la musique en parfaite osmose avec le massacre. Jouissif. Dommage que le Kleenex soit en partie raté, en partie seulement parce que le... RHAAAAA!! Le "climax" voulais-je dire ! Le "climax" c'est là où tu pleures, le "Kleenex" c'est pour éponger, je me gourre toujours, c'est pourtant pas compliqué !! Donc climax tout ça raté en partie seulement parce que le concept reste quand même ultra bandant. Jugez plutôt : nous renvoyant cette fois au final de Patlabor dans l'arche et même à celui de Innocence: Ghost in the Shell (on ne se refait pas hein...), les 2 héros se retouvent seuls dans un grand bâtiment presque vide, rempli normalement d'androïdes très très féroces. Malheureusement, la scène est expédiée rapidement, les androïdes sont soudain moins indestructibles et le tout est finalement trop tiré par les cheveux. Rageant.

Le film ne dépasse jamais son statut d'honnête série B. Quelques images et instants marquent suffisamment pour que l'on en garde une bonne impression: les scènes bourrins, la ville ou les délires high techs, mais Natural City aurait dû être nettement mieux, il en avait les moyens. Ah la la, ils se gourrent toujours ces coréens, c'est pourtant pas compliqué.



18 janvier 2005
par Arno Ching-wan




Une grosse bouse naturellement.

Et dire qu'on fournit des millions pour faire des bouses pareilles, ça fout la rage. Encore une fois, le cinéma SF/anticipation/action Coréen anihile toutes les belles références dont il s'inspire pour livrer un objet plus flasque et ridicule qu'un tétard sorti d'une mauvaise série télé SF du dimanche après-midi. Sous un amas esthétique qui n'a de réussi que ce qu'il pompe sans vergogne à Blade Runner, l'objet amorphe paresse au fil d'une romance d'une inconsistance rare qui n'a de probante que ce qu'elle pompe sans vergogne à Blade Runner, bis. Une histoire qui n'a, comme d'habitude dans les blockbusters coréens, absolument rien d'original à raconter sorti de son fil rouge rachitique lui aussi affreusement mal déroulé. Ne reste qu'une simple suite d'effets de style formels mais les responsables ne se gênent pas pour autant, enchaînant les ellipses héroïques interminables et les latences auteurisantes reposées sur du néant à en devenir malade (la dernière demi heure est inregardable), sous une pluie made in Corée, boursouflées de ralentis pesants, de 12 images / secondes périmées depuis des lustres, d'un montage mongolien (niveau scène d'action, j'ai rarement vu pire), et pour finir et insister, d'une organisation narrative totalement inexpressive, comme vidée de toute substance. Constamment, l'impression que le réalisateur passe complètement à côté des enjeux et du thème qu'il aborde surnage, comme si le film s'enfoncait dans la boue mièvre sans rien capter. Le personnage du Doc Giro, repompe éhontée de l'ingénieur associal de Blade Runner, fait vraiment pitié, et le seul vrai twist du film (spoiler *** Gyro et Cyper sont la même personne***) est livré par une assistante presque cabotine lors d'un mattage sur écran qui laisse de marbre. Même si les acteurs semblent impliqués, les moyens généreux et la photo lêchée, Natural City reste froid et rigide comme un iceberg, englué dans une romance dont on se carre méchamment. Une grosse larve SF à baffer, tout juste bonne à sauter à pieds joints sur le dvd.

13 mars 2006
par drélium




Plutôt mitigé

Un peu decu par ce film ; l'action se passe dans le futur, avec plein de gadjet, filmé comme un film de SF ; tout bleu et tout fluide. C'est res beau en effet, mais malheureusement la trame du film, l'intrigue sur le transfert de données cérébral n'est pas vraiment bien rendu ; on a plutôt l'impression que le film sert à montrer un déluge de belles images plutôt que de se concentrer sur l'histoire ; et les scènes d'actions ne sont pas extraordinaires non plus ; La visibilité est quasi-nulle et tout est au ralenti ; ce qui est bien mais a petites doses. Finalement décu ; le film est esthétiquement intéressant avec une intrigue qui aurait pu être bien mieux développée.



06 février 2004
par Elise




Des idées mais une mise en oeuvre laborieuse

Natural City est un melting pot assez étrange de grands noms de la SF, on pense à Blade Runner évidemment, à Ghost in the Shell aussi. Si l'originalité n'est pas vraiment de mise, on ne peut non plus dire que le scénario soit trop téléphoné, et on est tout de même surpris par les personnages. Impossible de vraiment s'attacher à l'un d'eux, le "héros" étant plus antipathique qu'autre chose. C'est évidemment assez déroutant pour un blockbuster, pour ne pas dire complètement osé. Les moyens techniques sont évidemment conséquents, même si en retrait par rapport aux meilleurs films US du genre. Mais globalement ils tirent plus le film vers le haut que vers le bas. Les scènes d'action ne sont pas si nombreuses que ça, le film se révélant finalement assez lent et plus porté sur l'histoire très désabusée du héros que sur un quelconque suspense. Le film cherche donc à être plus dramatique et poétique qu'énergique.

Le film commence donc par dérouter, on attend plus de rythme et de rentre dedans de la part d'un blockbuster. Une fois ce postulat intégré, le film peine tout de même à convaincre. La narration se montre sans véritable rythme et laborieuse. L'intrigue est finalement assez fine, et l'interprétation très fade de l'acteur principal n'aide pas à s'intéresser à ses mésaventures. Quant aux scènes d'action, la mise en scène parfois trop stylisée ne les met pas en valeur. On a l'impression qu'à chaque intervention des forces spéciales la moitié d'entre eux se font massacrés par les cyborgs, mais il en reste toujours presque autant qu'au début.

Natural City est donc un film de science fiction assez bancal. Les moyens coréens sont là, le scénario réussit à être déroutant sans être vraiment original. Mais ni la réalisation ni l'interprétation ne réussissent vraiment à captiver le spectateur. On peut donc lui accorder des intentions assez osées pour ce genre de gros budget, mais on ne peut pas pour autant saluer la mise en pratique. A voir pour les fans de SF un soir pluvieux pour passer deux heures, mais autrement gare à l'ennui.

05 mars 2006
par François




Banalité futuriste

Dès le générique de début repompé sans honte sur Ghost in the Shell, dès les premières scènes qui rappellent Matrix ou Blade Runner, on a une bonne idée de ce que sera Natural City : une série B fantastique de plus, pas trop mal foutue techniquement et visuellement (encore que les combats sont laids), mais trop quelconque dans ses thèmes, son propos et son interprétation pour marquer les esprits. L'ennui gagne rapidement, malgré quelques idées sympathiques au coin d'une scène.

30 janvier 2006
par Ghost Dog




Les beaux décors ne font pas les beaux films...

Natural City est une cible très facile pour qui veut pointer les travers d'une bonne part du cinéma coréen actuel piquant ses idées ailleurs sans faire un effort minimum de réappropriation. Bonne raison pour ne pas s'attarder là dessus, d'autres l'ont fait. Mais meme en essayant de mettre trois secondes de coté cette question-là, Natural City ne remplit pas son contrat en tant que simple blockbuster. Comme film d'action, il ne fonctionne pas tout simplement parce que ses scènes d'action se font trop longuement attendre et lorsqu'elles arrivent elles sont très mal filmées. On oscille entre ralentis de Woo du pauvre accouplés à un score pompier, style Matrix mal copié mal digéré, surdécoupage clippesque, filmage brouillon pour créer l'impression de chaos. Et si encore ce plein la vue se limitait aux scènes d'action: les passages hors action ne sont pas exempts de quelques moments où le cinéaste confond cinéma et film publicitaire surdécoupé. Sans compter une scène sous l'eau en forme de Memento Mori du pauvre. Dans le genre virtuosité pour rien, on trouve du mouvement de caméra en hélice. Et rayon beau plan pour le beau plan des plans à travers les vitres alors qu'il pleut dehors ou des scènes dansées filmées comme un vidéoclip eighties. Le reste du temps, la mise en scène est d'une extreme platitude sans meme un gramme de talent artisanal.

Quant au scénario en lui-meme, sa partie romance (entre R et Ria) ne fonctionne pas faute d'un effort minimum pour la mettre en place dans le récit. Comme cette dernière est considérée comme acquise dès le début du film, on a du mal à se passionner pour elle. Y aurait-il des choses intéréssantes hors la romance? Le scénario ne fait pas grand chose d'un point de départ à la Blade Runner et de personnages de cyborgs évoquant Ghost in the Shell. Ce qui ne serait pas grave si ses qualités formelles tiraient le film vers le haut. Mais ce n'est pas le cas... Pire: Natural City tente de donner l'illusion de la profondeur avec ses passages à la lenteur auteurisante. En plus de ne pas remplir son contrat de blockbuster, Natural City est aussi un faux film d'auteur. Les acteurs sont quant à eux aussi ternes que le film. Que reste-t-il? Les décors, la photographie léchée tous les deux "beaux" à voir. Mais tout ceci finit par sentir le tape à l'oeil masquant la médiocrité cinématographique d'ensemble du film.

Si l'animation japonaise a donné à la Science Fiction quelques belles réussites cinématographiques, le cinéma asiatique contemporain live a peiné à offrir au genre des oeuvres dignes d'un minimum d'intéret. Et ce n'est pas Natural City qui changera les choses.



07 novembre 2004
par Ordell Robbie


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