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La Légende des yakuzas

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.88/5

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Ordell Robbie 3 Un premier volet de facture correcte
Xavier Chanoine 2.75 Guerre des gangs
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Guerre des gangs

Avec du recul et un certain bagage à son actif, La Légende des yakuzas, premier opus de la célèbre saga Nihon kyokaku-den, une des nombreuses séries à succès du catalogue de la Toei, apparaît sans grande surprise. Respectant les codes du ninkyo à la lettre tout en alignant les gueules de star à la pelle (Takakura Ken, Nakamura Kinnosuke, Fuji Junko…) le film n’étonne pourtant que très rarement. Les envolées humoristiques en partie dues à un personnage alcoolique apportent de la fraicheur au genre dans sa première moitié, avant de basculer dans un dernier tiers d’une belle noirceur, où la violence éclate à l’écran comme tout bon règlement de compte/trahison/vengeance récurrent dans le paysage ninkyo. La Légende des yakuzas prend une certaine ampleur à partir du moment où son intrigue bascule vers le passage obligé de l’affrontement entre clans, une démonstration de courage amorcée par le personnage de Nakamura Kinnosuke, partageant le dernier verre de saké avec sa femme avant de prendre dans ses bras sa petite fille de cinq ans, vêtue d’un magnifique kimono taille mini-pouce, dansant avec ses copines sans se soucier le moins du monde du sort réservé à son père. Une séquence touchante démontrant combien Makino Masahiro sait tirer profit du caractère et des émotions de ses yakuzas pour un résultat à l’écran convaincant.

Plus tard, Fukasaku Kinji réussira à instaurer une forte tension dans les nombreux passages dialogués de son œuvre yakuza, sensation qui manque ici à l’appel et qui provoque ainsi un certain ennui, donnant en toute logique au dernier tiers engagé un aspect jouissif et spectaculaire en forme de feux d’artifice trop attendu, pour le coup. Reste des performances d’acteurs de qualité malgré un filmage manquant de mordant : il faudra attendre encore un peu pour voir apparaître les derniers ninkyo plus appréciables sur le plan formel comme La Vie d'un tatoué de Seijun, tourné pour les comptes de la Nikkatsu, ou la saga de La Pivoine rouge, l’une des nombreuses séries à succès de la maison Toei.



20 février 2010
par Xavier Chanoine


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