ma note
-/5

Noiseman Sound Insect

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 2nombre de notes: 4nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.33/5

vos avis

3 critiques: 3.67/5



Arno Ching-wan 3.25 Too noisy nous cherche des noises et nous brise les noix
drélium 3.75 16 minutes de furie Morimotesque
Ordell Robbie 3 Inégalement inspiré et en partie gâché par son score.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Too noisy nous cherche des noises et nous brise les noix

Koji Morimoto est fasciné par un type de musique qui n'est pas à proprement parler du easy listening. C'est quelque fois tant mieux, d'autres fois non, de toute façon encore plus affaire de sensibilité que ne l'est déjà le cinéma. Et Morimoto, qu'il s'agisse de ce court au concept expérimental (mot qui définit bien le bonhomme) ou d'un clip vidéo sur fond de musique techno, a des goûts musicaux très ciblés. Problème: la musique est intimement liée aux œuvres. Donc si on est rebuté par la première...

Noiseman sound Insect est visuellement parfait, coloré et époustouflant. Simplement, cette BO liée aux actions du monstre présente des sonorités trop agressives et casse les élans d'une action que se doit normalement d'appuyer la partition. La présence de Yoko Kanno ne change rien à l'affaire, la compositrice accomplit finalement sa mission avec brio puisque cette musique se doit après tout d'être repoussante pour accompagner les méfaits de ce bouffe-tout puissance 10. "Noiseman..." est un DA expérimental aussi réussi dans son approche que naturellement repoussant, un résultat à ce point étrange qui nous pousse à croire que Morimoto aurait rêvé faire un clip pour Kate Bush.



15 septembre 2005
par Arno Ching-wan




16 minutes de furie Morimotesque

16 minutes survoltées avec l'énervé Morimoto Koji, 16 minutes totalement imprégnées de son style, c'est à dire un contexte de science fiction surréaliste, une ville aux protubérances gourmandes peuplée d'hommes au chara design saillant, d'engins volants, de robots et de créatures bizarres, et une animation identifiable entre toutes, syncopée et fluide à la fois, aussi maîtrisée que peu enclin à coller aux standards. Noiseman est un court comme une extension scénaristique plus débridée de Franken's gear, autre court qui prenait place dans le cocktail qui ne date pas d'hier Robot Carnival. 10 ans plus tard, l'idée de base est identique, un inventeur qui crée une créature. Mais au lieu du robot à la mode du temps de Robot Carnival, l'inventeur crée ici le Noiseman, une créature mi virtuelle, mi électrique, une gobeuse d'onde excitée comme une puce à la voix de gamine capricieuse, qui aidée par une sorte d'aspirateur géant et glouton, commence à absorber tous les êtres humains de la ville. Pour faire face à cette menace, une bande de jeunes rebels Akiraesques chevauchant des engins volants en forme de tourelles de guerre, partent à l'assaut dans un déferlement de dédales urbains superbement composés de peintures parfaitement intégrées à une perspective en 3D bluffante tant le boulot y est précurseur, aux décors surchargés d'une ville entre uchronie passée (les toits sont en patchworks de toiles colorées), surdéveloppement futuriste (un enchevêtrement verticale sans fin) et des persos proprement électriques et élastiques.

Tout comme le rythme effréné, tout ici est rapide à l'extrême et s'enchaîne sans sommation, aidé par une postsynchro très impliquée et une musique ambient breakcore tout bonnement folle furieuse comme seule Yoko Kanno sait en pondre (Macross Plus, Lodoss, Cowboy Bebop, GITS:SAC, etc). On ne cherchera pas un sens bien profond à l'ensemble mais ce court à la réputation qui n'est plus à faire a sonné en son temps comme un gros coup de pied dans les standards animés, en montrant à quel point le studio 4°C en avait sous la pédale et combien Morimoto peut maîtriser techniquement une orgie visuelle en parfaite adéquation avec le chaos furibond qu'il tente de décrire subtilement contrebalancé par une palette de couleurs à dominante pastelle. Un boulot énorme et un court culte en collaboration notamment avec le virtuose Masaaki Yuasa au chara design et à l'animation.

15 septembre 2005
par drélium


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio