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Opapatika

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 1.88/5

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8 critiques: 1.66/5



Astec 2.5 Omamatika !
François 3 Sacrément couillu!
Junta 1.5 « Le suicide, c'est pêché... »
Yann K 0.5 Opapatikakoi?
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Omamatika !

En termes absolus Opapatika n'a pas de quoi faire tiquer un papa. Mais en termes absolus, à l'échelle de l'univers, nous ne sommes tous que de la défécation de féneque. Alors on va se déterminer en termes relatifs, à l'échelle de la Thaïlande et de son petit univers cinématographique. Opapatika invente déjà une figure de style : l'allitération assonante en "opapatika". Opapatika par ci, Opapatika par là, Opapatika en veux-tu en voilà, Opapatika partout. A croire qu'il y avait une prime à la répétition Opapatika. Franchement, c'est tout ce que l'on retiendra du scénario de Opapatika tant il s'enlise dans son histoire qui n'en est pas une de guerre humains/Opapatikas, tant il se prend au sérieux comme un Opapatika, tant il fait fourre tout absolument pas maitrisé d'Opapatikas défouraillant. C'est simple, fondamentalement y'a pas grand chose de neuf à raconter (des super gars immortels qui se tartinent, on connaît), mais c'est quand même le bordel narratif intégral.

Voix off et texte d'explication sur les Opapatikas qui vous tombent dessus comme une avalanche en début de film, signes pseudo-cabalistiques subliminaux "grattés" sur la pellicule "pour faire genre", personnage/narrateur humain plus immortel que les immortels Opapatikas, mise en scène mystico-elliptique justifiée à la fin par un tour de passe passe scénaristique éculé concernant le pouvoir d'un Opapatika... Et pourtant, et pourtant, et pourtant... Opapatika quoi ! Ça bouge tout le temps, ça se flingue, ça se tranche, ça se décapite, les victimes tombent à un rythme métronymique et l'histoire ainsi que la mise en scène - le bordel intégral - ne viennent au moins jamais gâcher le spectacle... Malgré une production laborieuse de près de trois années en raison d'un casting élargi difficile à réunir paraît-il, avec une post-production étalée également (et un budget qu'on imagine également étalé comme un fond de beurre sur une longue tartine), Opapatika s'en tire très bien niveau sfx et choix de quelques décors. Pour le reste, comment dire..., c'est foiré mais y'a de quoi faire. Comme le montage "officieusement" entièrement repris par le réalisateur - dixit lui-même -après un premier jet insatisfaisant (on appelera ce premier montage le "opapatika's cut"). Plus q'un film, Opapatika est un refrain que Johnny aurait très bien pu faire sien, un "Opapatika deuuux miiille..." version thaï. Et là ça fait 20...

01 avril 2008
par Astec




Sacrément couillu!

Opapatika est le genre de film qui ira aussi facilement du côté du nanar que du coup de coeur. Il faut dire qu'on est loin des compromis classiques du film d'action. Ici la narration assez décousue, le style visuel très marqué et l'ambiance surnaturelle rappellent un peu le tout autant décrié mais pas moins apprécié Nightwatch de Timur Bekmanbetov. On a parfois l'impression de ne pas tant suivre une histoire que d'être dans un rêve éveillé: on passe d'une scène à l'autre sans véritable transition, la présentation des personnages et des enjeux se faisant sur les premières minutes. Le reste n'est que dialogues assez abstraits sur le status particulier des opapatikas et scènes d'action très nerveuses même si surdécoupées.

Toujours est-il que si vous cherchez un film de muay thai à la photographie pourrie ou une comédie d'action débridée, passez votre chemin! Ici les scènes d'action mélangent allègrement gunfights et combats très secs, le tout avec un style visuel très marqué et des effets spéciaux assez épatants. Quant à l'humour, il est totalement absent d'un film qui mélange croyance traditionnelle thai et ultra-violence. On est donc loin des clichés habituelles du ciné thai et dans une production qui techniquement a une gueule assez impressionnante vu le niveau moyen des films locaux.

Bref, un film "pile ou face" étonnant et difficile à décrire. Tentez votre chance!

30 mars 2008
par François




« Le suicide, c'est pêché... »

C'est ce que nous assène le réalisateur à l'aide de pancartes en début et fin de film. Seulement faire ce genre de long métrage aussi c'est pêché ! Opapatika, c'est l'absorption puis la régurgitation après écoeurement et spasmes de différentes influences déjà ratées à l'origine. Ça prend dans Ghost Rider pour les sfx, ça pompe Underworld 2 pour le trop plein d'action fatiguant et ça copie Night Watch pour son côté « louder and louder »... La photographie sombre de ces prods est également reprise ici, avec le même défaut : celui de flinguer les yeux à essayer de voir ce qui se passe.

Autre grosse erreur de ces films : le vide intersidéral du scénario qui relie péniblement des scènes d'action toutes identiques. D'ailleurs, le sang a beau gicler allégrement ça n'empêche pas ces séquences d'être ennuyeuses au possible. Ajoutez à cela le mot « opapatika » répété à tout bout de champs, un espèce de fake-Bruce qui se trimballe avec des lunettes de soleil trop grandes (dans le noir ambiant...) et surtout une fin complètement abrutie (SPOILER le seul humain de l'histoire, après s'être battu pendant près de 2h se rend compte que la vie humaine c'est cool, et décide de raccrocher °__° FIN SPOILER) termine de rendre antipathique ce piètre blockbuster thaï.



30 mars 2008
par Junta




Opapatikakoi?

C'est juste un film réalisé par des nuls. Nuls en narration, en clarification, en action, en jeu d'acteurs, presque rien n'est tenu. On ne comprend rien, ni à l'intrigue ni même aux combats, d'ailleurs on ne voit même tout simplement pas grand chose, dans de sombres lumières qui, par leur systématisme, masquent sûrement les effets spéciaux numériques. C'est un gloubi-boulga d'idées inspirées de X-men mis avec d'autres sauces qui ne vont pas ensemble, réalisé avec un luxe de technique, utilisée par des branques. Il est difficile de tenir plus d'une demi heure, sans avoir ingurguté une substance quelconque  aidant à nous faire croire qu'on est devant un vrai film. La chose a eu un tournage problématique, très chaotique parait-il : le moins qu'on puisse dire c'est que cela se ressent à l'écran.

31 mars 2008
par Yann K


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