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Orahun Summer

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Bastian Meiresonne 2.5


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La vie ne fait pas des moines

"Orahun Summer" est le courageux projet de la jeune société de production AG Entertainment, déjà responsable de la plaisante comédie "Seven days to leave my wife" et du thriller "The memory", de signer une comédie familiale assez ambitieuse autour du thème du bouddhisme. En Thaïlande, il est de coutume de passer de plusieurs jours à plusieurs moins en retraite bouddhiste une ou plusieurs fois dans sa vie, souvent à l'avènement de nouvelles étapes importantes comme l'admission à l'université ou avant le mariage.
En 1983, il y a eu un curieux soubresaut de la communauté thaïlandaise – notamment après la fin des années 1970 politiquement et socialement agitées – d'envoyer les enfants en "colonies de retraies" pour leur inculquer un retour aux choses simples…Les moines se sont ainsi retrouvés avec des hordes de gamins à tenter de "garder"; c'est donc l'histoire de quelques enfants envoyés dans une de ces retraites, dont il est question ici avec un court passage au présent pour servir d'identification plus immédiate d'un jeune public d'aujourd'hui et de lourde leçon de morale du "c'était mieux avant"…Bon, bref…L'essentiel de l'histoire se passe tout de même en 1983 avec l'histoire d'une belle brochette de gamins (stéréotypés) et leurs aventures délicieusement imagées (des nombreuses séquences "fantasmées" permettent d'endurer des passages plus "réalises" bien moins passionnantes) et de l'histoire de Bai Boon, tiraillé entre le gardiennage des garnements et l'amour déçu pour son ex-petite amie toujours dans les parages.
 
Le réalisateur PANANGKASIRI Pawat, réalisateur d'un autre film sur le bouddhisme la même année, "In the shadow of Naga Phawat", inédit / interdit pour promouvoir l'image d'un moine tueur à gages réalise une honnête comédie familiale avec tous les ingrédients prompts à garantir le succès, même s'il n'hésite pas à servir du pathos à la louche et d'en remettre une couche dans les "bienfaits" du bouddhisme sur l'être humain; sa réalisation est tout de même à des centaines de milliers de son précédent film, "Six" (répertoriée dans la base "cinemasie" sus le nom de PANUNGKASIRI Nasorn – avis aux webmasters, comme la signalétique des erreurs reste sans réponse et la correction suite aux messages des forums aléatoires…).
Une moment plaisant à passer, dans la lignée d'autres films pour enfants tel que "Dream Team" ou "Bite of love".


30 juillet 2009
par Bastian Meiresonne


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