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Phantom: The Submarine

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 2.81/5

vos avis

15 critiques: 3.08/5



Alain 3.75
Elise 3.5 Un thriller aquatique prenant mais un peu pompeux sur la fin.
François 2 Un thriller sous-marin décent, mais jamais passionnant
Ordell Robbie 2 Vu et vite oublié
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Un thriller aquatique prenant mais un peu pompeux sur la fin.

Tout commence sur une idée vue et revue : le militaire qui commet un faute grave (il tue son commandant) et est condamné à mort. Mais après le peloton d'éxécution, il n'est pas mort ; en effet il a été sélectionné pour participer à un projet secret : faire parti de l'équipage du premier sous-marin nucléaire coréen. Attendez, mais cette histoire de nouvelle technologie, de sous-marin ultra-secret, ca rappelle deux films américains : Octobre Rouge et K19 (qui d'ailleurs parlent involontairement du même sous-marin, bien que le premier soit entièrement une fiction inspirée du deuxième). Et comme l'a très bien précisé Scaar Alexander, référence doit être faite à Crimson Tide (en francais USS Alabama), où la ressemblance est bien plus saisissante du point de vue de la mutinerie et de la menace voisine (dans Crimson Tide, le sous-marin subit des dommages empêchant le commandant de recevoir des ordres et il décide que les missiles doivent etre lancés sur l'URSS contrairement à l'avis de son second).


Le plus dommage c'est que l'ambiance n'est pas parfaite, mais elle aurait pu l'être sur quelques détails ; en effet je trouve que, comme K19 et Crimson Tide, l'ambiance aurait pu être plus pressante sur le spectateur si la mise en scène avait été faite comme un vrai huit-clos ; c'est-à-dire que toutes les prises de vues auraient pu être faites dans le sous-marins, en évitant les vues marines où on voit les sous-marins de l'extérieur, ce qui casse vraiment l'idée qu'on se fait de la pression et le stress mis sur les épaules des marins. A noter que je n'ai pas mentionné Octobre Rouge dans ce cas car le but n'en était absolument pas d'en faire un huit-clos mais un film d'espionnage avec vision sur les objectifs de tous les protagonistes. Mise à part ce petit regret, je dois avouer que la musique rendait, selon moi, plutôt bien les effets marins, sans doute parce que des musiques du même genre utilisées dans d'autres films de sous-marins m'ont donné l'habitude.


***SPOILER***Cependant, là où le film pêche, c'est surtout sur la fin ; la chute avec l'explosion du sous-marin et la victoire finale des japonais sur le sous-marin coréen me semblait logique et faisait une sorte de happy end, cependant modéré vu que tout l'équipage du SM périt, alors que les américains se sont attachés à une vraie fin bien gentillette sur Crimson Tide. En outre, j'ai trouvé vraiment pompeux les grandes phrases des deux acteurs principaux sur la fin et inutiles dans un thriller militaire les deux phrases presque poétique concluant le film. J'aime bien les films d'espionnage et les thrillers restant sobre dans les dialogues (réalistes en somme) et celui ci ne repond pas à cette attente.***FIN SPOILER***


Enfin je n'ai pas parlé du côté politique car à mon goût il n'y a pas de vrai discours politique ormis un vague prétexte à propos des préjudices causés par le japon histoire de donner vie à un thriller pur et dur. Les acteurs s'en sortent relativement bien mais on ne leur en demande pas énormément non plus ; en bref un thriller plutôt bon sur une histoire à rebondissements intéréssants et plutot intelligent sur la fin malgré des dialogues un peu lourds.



10 août 2004
par Elise




Un thriller sous-marin décent, mais jamais passionnant

Il suffit de quelques minutes, le temps d'arriver aux premiers plans du fameux "Phantom" pour se résoudre à l'évidence: les Coréens veulent jouer dans la cour des grands, soit, mais ils n'en ont pas encore toujours les moyens. Autant pour des thrillers ou des polars, ils peuvent rivaliser, autant lorsque les budgets doivent s'élever (Sci-fi, moyens matériels importants), la tâche se complique. Le Phantom reste une image de synthèse souvent peu convainquante, bien loin des moyens énormes d'un A la Poursuite d'Octobre Rouge ou d'un U-571.

Le scénarion ne vient hélas pas complètement contre-balancer ce manque de budget. C'est correct, mais hélas déjà vu ailleurs, on n'est jamais vraiment surpris par les évènements. On repense surtout à USS Alabama, mais en moins efficace, La réalisation est décente mais là aussi sans génie, l'interprétation sans éclat. Reste une scène forte, celle de la récupération de la clé. Mais le reste navigue en moyennes eaux, tentant tant bien que mal de donner du souffle à grand coup de musique Zimmerienne. Hélas rien n'y fait, le film manque d'un peu de tout à tous les niveaux. Les scènes de combat sous-marin ne sont hélas pas révolutionnaires non plus, voir même peu palpitantes. On pourra se raccrocher un peu à l'évocation du sentiment d'infériorité par rapport au Japon, mais cela reste tout de même assez mince.

Au final on peut regarder ce Phantom un soir à 22h pour passer 1h45 devant un film un minimum soigné (la photographie est comme toujours très propre, les effets sonores également). Mais n'en attendez rien de plus qu'un blockbuster peu passionnant.



30 janvier 2006
par François




Vu et vite oublié

Après Natural City, Phantom the Submarine confirme que Min Byeong-Cheon n’est définitivement pas un grand cinéaste. Venons-en d’abord aux relatives limites du scénario. On a en effet du mal à croire qu’il est signé de Bong Joon Ho et Jang Joon Hwan qui montreront de plus grandes capacités scénaristiques lorsqu’ils seront aussi metteurs en scène. Ses enjeux psychologiques ne dépassent dans l’ensemble pas ceux du tout-venant des scripts hollywoodiens. Ce qui n’est pas forcément grave. Car l’histoire du cinéma a montré à plusieurs reprises qu’une grande mise en scène et des acteurs charismatiques ou en état de grace peuvent tirer vers le haut un script médiocre ou moyen, surtout s’agissant du cinéma de genre. Mais ce n’est pas le cas ici. La mise en scène de Min Byeong-Cheon balance en effet entre reprise de déjà vu ailleurs sans effort minimum de recyclage et reprise des pires travers du cinéma des années 80. Ainsi lors de la scène de la fete au début du film les cadrages au travers d’une vitre mouillée d’une femme faisant un show sexy ne sont rien d’autre qu’un cliché de scène et un cliché visuel de vidéoclip eighties.

Min Byeong-Cheon cherche à styliser chaque plan de son film, chaque cadrage. On n’aurait rien contre s’il avait vraiment les moyens de ses ambitions comme styliste. Or l’usage de la caméra à l’épaule lors de certains passages fait cinéma d’action hollywoodien mal copié mal digéré, rendant certains passages illisibles. Sans parler d’un usage pompier du ralenti lors de certaines scènes. Pompiérisme qu’on retrouve dans un score entre passages ridiculement emphatiques et pastiche de musique de blockbuster hollywoodien de base. Quant aux cadrages rapprochés, leur usage voudrait sans doute refléter l'ambiance claustrophobe du sous-marin. Mais il est tellement systématique qu’il en devient agaçant. Et sans jouer vraiment mal les acteurs ne sont pas excellents et n’ont pas non plus de charisme. Seul Sol Kyung Gu est excellent. Restent quelques mouvements de caméra quadrillant l'espace de façon ni mauvaise ni renversante et un usage bon mais pas renversant de la focale. Et aussi une fin assez originale mais qui ne peut à elle seule tirer le film vers le haut.

Au final, Phantom the Submarine oscille entre passages se laissant regarder mais vite oubliés et scènes véritablement ratées. Il vient s’ajouter à la longue liste des films de genre coréens médiocres et copiant mal ce qui marche ailleurs. Heureusement, ses deux scénaristes ont su depuis offrir au cinéma de genre coréen des réalisations ne sombrant pas dans ces travers et porteuses d’une vraie touche asiatique. Tandis que Min Byeong-Cheon n’a fait que les confirmer dans la Science Fiction.



29 novembre 2004
par Ordell Robbie


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