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The Phoenix : Space Chapter

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Arno Ching-wan 3.5 L’œuf ou le phoenix ?
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L’œuf ou le phoenix ?

Ce thriller commence si fort qu’il me faut développer le postulat. Dans un vaisseau spatial, l’équipage sort de son sommeil artificiel pour se rendre compte qu’il y a un mort - peut-être assassiné par l’un d’entre eux - et que leur engin est condamné. Sans hésiter, ils s’éjectent un à un dans leurs capsules individuelles dans l’espace, suivis de peu par une dernière qui jaillit juste avant que n’explose le vaisseau. Dedans se trouve, à en croire les émetteurs, leur camarade décédé. Comment est-ce possible ? Qui peut bien être à l'intérieur ?... S’ensuit un simili huit clos paranoïaque où la tension monte sacrément entre les personnages, perdus qu’ils sont dans leurs cercueils ambulants. Tandis qu’ils errent dans le cosmos et communiquent entre eux par visio bidule, des flashbacks viennent étoffer le récit. Le tout est suivi par un délire organique qui fait montre d’une telle imagination exponentielle qu’on ne peut que s’agenouiller devant une telle histoire, un twist de dingue qui retombe joliment sur les pattes du phoenix, encore lui, toujours elle, à la fin comme au début. Et l’on se dit que sur n’importe quelle histoire cet oiseau de malheur comme de bonheur peut venir se poser comme s'il s'agissait de son petit nid douillet. Il est partout chez lui puisque nous habitons chez elle. Rintarō emballe la chose bien comme il faut, use intelligemment du splitscreen au bon moment, figure l’étroitesse des habitacles avec des plans bien claustrophobiques pour redevenir classique, ample, quand le scénario et les paysages le réclament. Une telle efficacité frise le génie. En faisant un brin abstraction du fait que cela date de 1987 - ça se voit -, cette OAV est à ranger pas loin du formidable Magnetic Rose de Morimoto/Otomo/Kon, sans déc'.



23 mai 2014
par Arno Ching-wan


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