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Les Joyeux Pirates de l'île au trésor

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Ghost Dog 3.75 Aller simple pour l'enfance : du plaisir en barre !
Tenebres83 3.5
Xavier Chanoine 3.75 A l'abordage!
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A l'abordage!

Pour fêter dignement ses vingt ans, la Toei a décidé de nous embarquer dans une aventure mémorable. Et les raisons sont purement subjectives. Car en comparaison avec ce qu’on produisait de l’autre côté de l’atlantique, dans une époque à peu près similaire, Les Joyeux pirates de l’île aux trésors fait un peu pitié sur à peu près tous les domaines. C'est-à-dire un long métrage avec un graphisme désuet, une narration joyeusement foutraque et une flopée de personnages issus de tous les horizons. Remarque, les premiers animés de la Toei étaient de ce calibre. Ou comment parler le langage de Disney à la mode nippone : contourner la référence, s’en servir et la dépiauter pour un résultat perché. Même vingt ans plus tard, on retrouve ces petites aberrances d’image et de ton (excès de violence, destructions, coups de flingues) proprement impensables chez Disney ; on rappellera d’ailleurs que les premiers films de Yabushita Taiji avaient ce petite quelque chose, purement graphique, de frappant, d’effrayant.

C’est d’ailleurs fascinant de voir à quel point l’impact de l’image peut être totalement désamorcé lorsqu’on la manipule. Ainsi, lorsqu’un énorme navire bombarde le petit bateau-tonneau de notre jeune aventurier Jim, la scène est très forte, ou semble l’être, mais son pouvoir agressif est annihilé par la musique joyeuse qui accompagne la séquence. Et le moment suivant, notre héro se fera fouetter par un renard, avant qu’un nourrisson ne vienne interrompre les débats pour rendre la scène kawaï. Là aussi on désamorce, et c’est bien légitime quand le film se veut être à la fois très drôle et tendre.

Miyazaki n’est pas non plus très loin il faut dire. Bien présent sur le projet du côté de l’animation, du scénario et des dialogues, sa patte se ressent dès le générique du film anticipant celui de Mon voisin Totoro. Autre petite attention Miyazakienne, il y a toujours un méchant dans le lot qui ne l’est pas vraiment, celui-là même qui adoptera le plus petit de l’aventure le temps de quelques scènes adorables, typiques du plus grand conteur du cinéma d’animation. Et pour clôturer le tout, l’aventure est menée de main de maître par de jeunes bambins qui annoncent déjà les grandes œuvres de Miyazaki. Inutile de préciser donc la « parenté » avec les films du studio Ghibli, c'est-à-dire cette volonté d’enfants ou d’adolescents de se surpasser à travers une grande aventure qui les mènera à un but particulier, dans d’autres cas, à la maturité.



26 octobre 2011
par Xavier Chanoine


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