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Les Pirates de Bubuan

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 4.25/5

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2 critiques: 4/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 4
zybine 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Eaux troubles

Rien n'est à jeter dans ce documentaire aux antipodes de la plupart des autres travaux du réalisateur: non seulement le sujet est passionnant, mais les paysages magnifiques, le témoignage unique (pas sûr, qu'il reste encore quoi que ce soit de ces communautés à l'heure actuelle de la mondialisation), mais la mise en scène exemplaire. Tant d'images resteront à jamais gravées dans la mémoire de tout cinéphile en raison de leur beauté à couper le souffle, à commencer par le coucher de soleil sur l'impeccable mer turquoise, en passant par cette gigantesque balançoire perdue dans l'immensité de l'océan jusqu'aux parties de pêche à la récolte incroyable. La vie est bien évidemment tout sauf paradisiaque pour ces communautés loin de tout, peau rongée par le sel de la mer et les rayons du soleil et à survivre tant bien que mal sous la permanente menace des pirates; mais quelques séquences évoquent tout de même un paradis sur terre, où els calamars se ramasseraient encore à la pelle avec un simple fil de pêche, de même que des oursins en veux-tu, en-voilà… On imagine le sacré vécu du réalisateur durant ses années du marché noir et à fréquenter assidûment les sous-couches populaires et quartiers de plaisir, quand il s'approche sans peur, ni reproches des pirates armés jusqu'aux dents, dont certains à peine sortis de l'adolescence et sûrement avides d'user de la gâchette de leurs imposants fusils. Une icône, ce réalisateur!

14 octobre 2006
par Bastian Meiresonne


A Jolo

Un documentaire de 1972 (40 mns en couleurs) sur les îles de l'archipel des Sulu (Philippines). 
La capitale est Jolo et a acquis une célébrité mondiale depuis que le groupe terroriste musulman Abu Sayyaf y a déployé ses activités. 
En 1970, c'est une minorité païenne de pêcheurs, discriminée par les musulmans et victimes des pirates qui intéresse Imamura. On retrouvera ici ce qui fit le charme de son chef d'oeuvre précédent (Profond désir des Dieux, 1968) : des îles tropicales, des habitants à peine sortis de l'âge de pierre, une brutalité que ne masque plus aucun simulacre de civilisation. Et des plans sublimes de coucher de soleil... Le film se conclut sur le mémorable portrait d'un pirate sentimental.

09 janvier 2012
par zybine


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