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Purgatoire Eroïca

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4 critiques: 2.25/5

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4 critiques: 2.25/5



Aurélien 4 Extrordinaire maîtrise formelle
MLF 2
Ordell Robbie 2 Les recherches formelles de Yoshida n'évitent pas la pose.
Xavier Chanoine 1 Au-dessus de mes forces
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Extrordinaire maîtrise formelle

Chaque plan est une petite révolution en soi, redéfinissant à chaque instant les règles cinématographiques les plus élémentaires. Le tout sans la moindre hésitation, avec une conviction qui ne peut qu'étonner, comme si le film était, non pas un précis arbitraire de nouvelles règles cinématographiques, mais l'affirmation d'une certitude, celle d'un auteur qui ne doute pas un seul instant de redéfinir purement et simplement son art.

10 mai 2008
par Aurélien




Au-dessus de mes forces

Le style adopté par Yoshida dans ce film-ci est à peu de chose près le même que celui opéré l'année d'avant pour Eros plus massacre et plus tard Coup d'Etat, rien de bien étonnant lorsque l'on sait que ces trois films forment une sorte de trilogie. Anarchisme, contestation, langage du corps, trois oeuvres abouties d'un point de vue formel mais difficilement accessibles à cause de leur radicalité. Et ce Purgatoire Eroïca est certainement le film le plus complexe de son auteur car enfermé dans une bulle une nouvelle fois difficilement pénétrable pour quiconque ne connaît pas franchement l'histoire du Japon à cette époque. Yoshida revendique sa vision de la société et se sert d'audaces visuelles fameuses pour faire passer le message politique, encore faut-il être un minimum intéressé par ce qui est dit sur ces deux heures interminables d'enchaînement de séquences poseuses et de dialogues théoriques. Le film, bien que maîtrisé de bout en bout (superbes décors minimalistes ou surchargés comme ce hangar criblé de trous laissant échapper une lumière surréaliste) ne m'a pas intéressé une seule seconde, difficile alors de se sentir concerné. C'est au-dessus de mes forces, surtout lorsque le cinéaste expérimente davantage la place du corps à l'image que le contenu même de ce film visiblement anarchiste où espionne et fille sans identité assistent à la détresse des hommes : tous sont néanmoins libres et fiers, aussi bien lorsqu'ils portent des lunettes de craneur, lorsqu'ils palpent le corps d'une jeune anorexique dans leur imaginaire ou lorsqu'ils ont la corde au cou. Et, un peu comme Godard, Yoshida questionne le rapport réalité/fiction, mêle diégèse écrite de toute pièce et film dans le film (réponse à Eros plus massacre) avec sincérité, simplement il n'intéresse déjà plus. Malgré la beauté hallucinante d'Okada Mariko...

25 juillet 2008
par Xavier Chanoine


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