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The Ring

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 3.25/5

vos avis

72 critiques: 3.68/5



Arno Ching-wan 3.75 Une date. La (re)naissance notable d'un Yōkai cauchemardesque
drélium 2.75 bidon, foireux... Mais bien réalisé.
François 4 Ambiance et frissons à la sauce japonaise
Ghost Dog 3.5 Habile et très efficace!
Junta 2.75 Surestimé, ne fait peur qu'à 2 ou 3 reprises.
Marc G. 2 Nakata a du talent
MLF 4
Ordell Robbie 3.5 série B
Tenebres83 3
Xavier Chanoine 3.25 Un vrai coup de frais!
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


bidon, foireux... Mais bien réalisé.

Le système soit-disant nouveau et révolutionnaire de peur tacite suggérée nous apporte bien quelques petits frissons au départ, liées à l'ancestrale peur de l'inconnu, mais le reste n'est qu'une longue mise en ambiance soporifique à peine utile sur le moment du visionnage et totalement frustrante au regard du film dans sa globalité. Un grand vide scénaristique apparaît alors et LA révélation terminée, le film sombre dans l'oubli et la médiocrité. Mon principal reproche est justement qu'il n'y ait qu'une révélation et que tout repose sur celle-ci, le reste n'est que tergiversation et mise en ambiance "escargotoire". Le scénario manque de fond malgré une virtuosité indéniable de la réalisation. En bref, une bonne idée ne suffit pas à relever un film plutôt ch!#$ au final.

30 janvier 2003
par drélium




Ambiance et frissons à la sauce japonaise

Vu après plusieurs autres films horrifiques japonais et plus globalement asiatiques, le fameux Ring m'a surpris un peu là où je ne l'attendais pas. Il ne partait pas forcément avec la tâche facile, les films m'ayant vraiment fait peur se comptant sur les doigts d'une main. Mais au final, même si le film ne m'a pas effrayé autant que d'autres, il gagne sur d'autres tableaux.

Son point fort reste incontestablement son ambiance, assez unique et hypnotique. Jamais les enjeux ne sont soulignés par une réalisation de thriller, avec des effets classiques sur la musique ou le montage. Non, Ring est un film très calme, qui pourrait paraître lent et ennuyeux, mais qui bénéficie d'un vrai travail d'ambiance. Lequel est bien servi par une photographie qui m'a épaté. Les plans sur la plage, en tons de bleu et de vert sont d'une beauté froide à littéralement couper le souffle. Nakata n'a pas fait mieux avec son Dark Water, très soigné également mais moins bluffant.

La construction de l'histoire se montre typiquement japonaise, on a l'impression de débarquer dans une histoire déjà commencée depuis plusieurs minutes, et on la quitte en se disant qu'il reste beaucoup à dire. Quant aux acteurs, ils se montrent plutôt bons, avec une préférence pour Henry Sanada, qui cache très bien derrière sa petite barbe le Sankukai qui a bercé notre jeunesse.

Au final, on tient en Ring un film qui déjà fait peur, ce qui est évidemment le but premier, mais qui ne joue pas que sur cet effet et construit un ensemble original et très prenant.



22 décembre 2003
par François




Habile et très efficace!

On pensait que seuls les américains et les italiens étaient capables de nous faire flipper dans nos fauteuils avec des images et du son, preuve est désormais faite que les japonais en sont également capables (et les français?). Dans un autre registre que Cure qui était déjà assez traumatisant, Ring débarque sur nos salles 3 ans après sa sortie nationale au Japon, précédé d'une réputation de succès puisque 2 suites ont été tournées pour répondre aux attentes pressantes du public.

Le réalisateur Nakata Hideo, dont c'est l'un des premiers films "soft" (il travaillait avant dans l'industrie fructueuse du roman-porno), fait montre d'une maîtrise de son art stupéfiante en réussissant à faire augmenter la tension imperceptiblement mais inéluctablement jusqu'à bloquer presque totalement la respiration du spectateur, tendu à l'extrême, simplement à partir d'une histoire idiote de vidéo qui tue (c'est d'ailleurs lui-même qui le dit!). En plaçant sa caméra dans des coins sombres ou en plongée, en utilisant à merveille la bande-son d'outre-tombe du compositeur d'anime Kawai Kenji, et en provoquant la peur et le malaise avec de petits détails, des plans très courts, très violents et pourtant sans aucune goutte de sang (je dis bien aucune), il signe là un long métrage de qualité bien supérieure à la normale dans cette catégorie, dans la lignée des artifices de la peur du Projet Blair Witch.

Nakata s'amuse également à lancer des fausses pistes au spectateur, déçu au départ et agréablement surpris par la suite: on a droit à un début très Scream où 2 minettes papottent dans leur chambre jusqu'à un coup de fil flippant. On se dit que si ça continue, on va se coltiner un de ces films barbants où 10 ados idiots sont font trucider à la hache par un serial killer, et puis non, l'ensemble du film est mené par des adultes, et la trame de l'histoire est plus intéressante puisqu'il s'agit d'une enquête. Autre exemple: jusqu'au milieu du film, on ne croit pas à cette histoire de vidéo maudite, quand surgit une explication tout à fait crédible même si peu rationnelle... Dernière preuve: on pense que Ring va se conclure par une fin hollywoodienne (on a tué le monstre, chacun rentre chez soi et le couple se re-unit), et puis non, la conclusion est bien plus perverse et cruelle.

Bref, si vous ne l'avez pas encore vu, courez-y pendant qu'il est encore en salles!



17 avril 2001
par Ghost Dog




Un vrai coup de frais!

Sadako est une vilaine fille. Non contente d'avoir sa trace sur une VHS, elle se permet de faire quelques frayeurs à une poignée d'étudiants japonais qui oseraient la regarder droit dans les yeux.

Nakata est un géni en cela, qui par la relecture du roman culte de Kôji Suzuki, réussit à faire naître le phénomène Ring, qui engendra au fur et à mesure tout un tas de suites et remake (assez mauvais), ainsi qu'une quantité hallucinante de produits dérivés (appareils photos truqués). De plus, le phénomène Ring ne s'arrête pas qu'au merchandising, puisque dans la présentation du film par Jean-Pierre Dionnet pour les Quartiers interdits sur canal+(début des années 2000) on y apprenait que le ministère de l'éducation Japonais avait glissé une note où il était écrit qu'il ne fallait pas jouer à Sadako dans les écoles. Vive la parano.

Heureusement qu'autour de tout ce tapage, Ring demeure un honorable divertissement flippant, bien foutu et correctement réalisé, loin des sempiternels ratés horrifiques du cinéma japonais contemporain. Il arrive même à être onirique (la quête surnaturelle de la tante), loin, très loin de l'ambiance "calque" mais sans âme des remakes US pourtant plus connus. Et puis, il y a Kawaï à la musique.



16 septembre 2006
par Xavier Chanoine


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