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Rodan! The Flying Monster
les avis de Cinemasie
2 critiques: 2.5/5
vos avis
7 critiques: 2.82/5
Enième variations sur le thème des monstres par Inoshiro Honda, sans originalité
Et un autre film de monstre réalisé par Inoshiro Honda. Ici, on a droit à nouveau à un petit couplet sur les méfaits de la bombe atomique, qui réveillent des larves géantes, les Méganulons, ainsi que des oiseaux géants. La trame générale n'a donc rien d'original, de même que la réalisation ou l'interprétation. Le début du film est très sombre, et on ne distingue pas grand chose. L'arrivée de Rodan ramène l'action au grand jour et nous offre des effets spéciaux bien kitchs, avec les classiques destruction de villes.
En bref, rien de bien nouveau sous le soleil du Japon.
Un kaiju eiga qui parait monstrueusement daté à vrai dire, rempli de longueurs et finalement peu spectaculaire. Décevant.
Une étape...
Commençons par le positif... Contrairement à l'habitude l'action de ce film s'éloigne des villes pour se placer au sein d'une colonie minière. Le portrait, bien que succint, de la vie de cette colonie est socialement très intéressant. C'est d'autant plus vrai que toute la première partie (disons 1/3) du film insiste sur l'impact que la mort de mineurs a sur la communauté... le premier monstre n'apparait que tard et Rodan bien après. Pour le reste...mouais. Les scènes de Kaiju sont assez dépouillées et pas parmi les plus réussies mais, comme j'ai rapidement tenté de l'expliquer au préalable, l'intérêt de ce film n'est pas là. Le glissement du film social vers le kaiju n'est pas très bien dosé et cela créé des longueurs. Mais surtout c'est en termes de réalisation que le film pêche... la photo surtout. Honda vient d'abandonner le noir & blanc et ses avantages maîtrisés (la lumière...) et passe à la couleur dont il n'a pas encore découvert les qualités. Résultat, le film est terne, très terne. Bref, c'est un film de transition qui ne rend pas hommage à la qualité du travail d'Honda et qui frustrera les inconditionnels du kaiju. Je ne vous conseillerai donc pas celui-ci mais, ne serait-ce que par son statut de transition et pour l'aspect social préalablement énoncé, essayez de profiter d'une occasion pour le voir.
