La vierge effarouchée
Autre conseil pour tout débutant en matière de films d'horreur indonésiens: fuyez le nom d'Arie Azis, un autre de ses jeunes réalisateurs récemment promus au rang de réalisateur on-ne-sait-pas-trop par quel miracle – surtout pour enchaîner les pelloches horrifiques sans aucun talent. Montage hasardeux, sans aucune notion de timing, mise en place et création d'atmosphère…Une calamité.
"The rope of virgin pocong" ne constitue sans aucun doute pas le pire dans sa filmographie (voir à cet égard "Suster Ngesot" ou "Lawang Sewu"), mais reste bien en-deçà de ce que l'on pourrait appeler un bon film…Le spectateur est d'ailleurs prévenu dès les premières cinq minutes, sorte de rip-off balourde de "American Pie" et c° avec des blagues salaces icnraoybelment pénibles…Cet humour en-dessous de la ceinture restera d'ailleurs une constante tout au long du film…mais ATTENTION: l'Indonésie étant le premier pays musulman au monde et l'âge d'or des pelloches vaguement érotiques des années 1990 étant loin derière nous, ça reste quand même assez chaste dans l'ensemble…Quoique…les longs plans appuyés sur la (généreuse) poitrine des principales vedettes paraît déjà assez osé par rapport à ce qui se fait par ailleurs et en ayant donné le principal rôle à la peu farouche Dewi Persik, Azis peut même se faire plaisir en laissant entrevoir ça et là une ch'tite entrecuisse.
Ce serait presque oublier, qu'il s'agit d'un film d'horreur avant tout…et l'un de ceux, qui n'auront définitivement pas inventé la poudre. On assiste donc à un pillage en règle des rip-offs les plus courants de "Ring" et consorts avec cette historie de revenante aux longs cheveux sales…Oui, c'est dire, qu'il n'y a absolument rien de bien neuf sous l'horizon. Les meurtres restent chastes, le trouillomètre frôle les 0 % et aussitôt le twist final dévoilé, on passe déjà à passer à autre chose…