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Running out of Time

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les avis de Cinemasie

15 critiques: 3.52/5

vos avis

90 critiques: 3.86/5



==^..^== 4 Suspens, humour et émotion.
Alain 3.75
Anel 3.5
Archibald 4.75 Got Milk...yway ?
Arno Ching-wan 4.25 Polar de haute volée, Lau Chin Wan somptueux, BO fracassante... Un must!!
Elise 3 Idée très sympa - divertissant rien de plus
François 4 Très bon thriller bien maîtrisé et au scénario habile
Ghost Dog 2 Potentiel gâché
jeffy 4.5 Superbe, intelligent et touchant
Junta 4 Un film qui annonce du changement.
MLF 2.75
Ordell Robbie 3.75 Le meilleur de la veine "légère" de TO
Ryoga 4 Un polar très intéressant qui doit surtout beaucoup à son scénario inventif et ...
Sonatine 2.5 Un film joliment fait, mais qui laisse sur sa faim.
Xavier Chanoine 2 Polar de seconde zone
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Suspens, humour et émotion.

Le petit jeu auquel s'amuse notre voleur est plutôt dramatique compte tenu de son état de santé. Mais il s'est trouvé un partenaire des plus perspicaces et on finit vraiment par ce prendre à sa mise en scène et à leur pari.

En somme, un film assez imaginatif avec le minimum d'action que l'on puisse en attendre et surtout des acteurs très convaincants et au grand coeur. En clair une production digne des productions hollywoodiennes



11 novembre 2002
par ==^..^==




Got Milk...yway ?

Andy Lau tire les ficelles...Running Out Of Time est l'un des grands films de la Milkyway. Tout d'abord parce qu'il réunit les deux acteurs hong-kongais les plus emblématiques depuis la rétrocession, j'ai nommé Lau Ching-Wan & Andy Lau Tak-Wah. Lau Ching-Wan car, d'après Johnnie To Kei-Fung lui-même, il est l'acteur representant le mieux Hong-Kong depuis Chow Yun-Fat et il est vrai qu'il posséde une technique de jeu et un carisme impréssionants. Et Andy Lau parce qu'il est tout simplement la plus grosse star de l'ex-colonie Britannique depuis 1997, représentant ainsi le côté plus "grand public" du film. Mais ROOT est aussi un film culte car il represente l'apogée (du moins en terme de recettes) du polar Milkyway tant les gens ont répondu présent dans les salles à l'époque (3 fois plus d'entrées que The Mission et 5 fois plus que PTU), ce qui n'est pas forcément gage de qualité mais ce qui implique que le mélange de la fibre légérement plus commerciale (constituée en grande partie par la présence d'Andy Lau) de ROOT alliée au climat typique des polars de To a su attirer les gens à HK et même ailleurs.

C'est cette ambiance qui fait tout le charme d'un film comme celui-ci, tout est sur un flottement, les événements ponctuant le film sont autant de pulsations sur un rythme cardiaque, autant de cailloux troublant un instant la paisible surface de l'eau, avant de la laisser à nouveau immobile. C'est un peu l'effet que nous fait le rythme du film tout du long, comme si la douleur physique d'Andy contrastait avec la sereinité qu'il affiche et qu'il insufle au film.

Lau Ching-Wan, le négociateurL'histoire est donc celle d'un homme (Andy Lau) qui n'a plus que quatre semaines à vivre et qui décide donc de se lancer dans un dernier jeu, et au passage régler ses comptes également, dans lequel il va entrainer un négociateur de la police (Lau Ching-Wan) qui s'ennuie à mourir. Bon, le coup du mourant faisant un dernier coup fumant, c'est du déja-vu mais cela reste éfficace et, non seulement on se justifie forcément les actes d'Andy (on a plus rien à perdre quand on va mourir...) mais on s'attache même à lui, plus dans la compréhension que dans la compassion, et là réside d'ailleurs le tour de maître des deux scénaristes frenchies, de Johnnie To et d'Andy lui-même, c'est que malgré la gravité de la situation, le personnage du voleur ne tombe jamais dans le "malade-mélo" facile et barbant.

Andy Lau est excellent et remporta pour ce rôle le Hong-Kong Award du meilleur acteur à juste titre. Il fait montre d'un sobriété et d'une interiorisation bluffante, soit l'exact opposé de ce qu'il nous livre plus tard dans Fulltime Killer, où il y est pourtant très convainquant. Je crois qu'avec ROOT, il prouve enfin son talent maintenant bien etoffé, et à ce titre mérite cette récompense. Lau Ching-Wan est grandiose, il mérite au moins autant qu'Andy Lau l'award du meilleur acteur (qu'il n'a d'ailleurs toujours pas gagné à ce jour, un comble pour celui qui est sans doute l'un des acteurs les plus doués d'HK !) pour cette prestation aussi rafraichissante qu'impressionante. Lam Suet et Hui Siu-Hung remplissent à merveille leur habituels fonctions de "pieds nickelés" (quant on fait la liste de leur rôles à ces deux-là...!) et Yoyo Mong Ka-Wai, même si elle est loin derrière Ruby Wong Cheuk-Ling, s'impose peu à peu. Andy & Yoyo

La réalisation se passe de tout commentaire, on est loin du mecanisme technique d'un Andrew Lau Wai-Keung, ici le feeling passe avant tout, ce qui n'empeche pas une parfaite maitrise de la technique, mais ce qui implique de faire passer quelque chose, d'asseoir le spectateur et de lui faire ressentir des choses avec un rythme, une couleur, un visuel, bref une âme. La musique de Raymond Wong Ying-Wah est quant à elle une pure merveille, elle porte le film brillement et ne plombe aucune scène.

En Bref, ce polar plutôt léger réunit toutes les qualités requises : un excellent scénario (cocorico !), de très bons acteurs, un climat prenant, une réalisation à toute épreuve et une musique magnifique pour porter le tout. En somme, vous l'aurez compris, Running Out Of Time est un film à voir, absolument !...



22 septembre 2005
par Archibald




Très bon thriller bien maîtrisé et au scénario habile

Succès fort correct au box office, Running out of Time est un bon compromis entre film commercial et exercice de style. La Milkyway nous a plus habitué à soit l'un (Needing You, Love on a Diet), soit l'autre (The Mission, Hero Never Dies), mais rarement les deux en même temps. Ici c'est le scénario qui permet d'aborder un genre un peu délaissé à Hk, le thriller cérébral, avec une histoire à devinettes.

C'est donc ce scénario très "frenchie" (écrit par deux français collaborateurs de feu HK Magazine) qui fait la première force du film, avec un jeu de cache cache entre Lau Ching-Wan le flic et Andy Lau le voleur. Il mixe habilement suspense, action, émotion (avec le destin tragique d'Andy), romance et humour très léger. Evidemment, ce n'est pas non plus Usual Suspects ou Memento, mais cela surpasse la plupart des films Hk du genre, sauf peut-être The Longest Nite. Le ton tragique du film est le plus intéressant, puisqu'il n'est jamais larmoyant ou surdramatisé. L'histoire entre Andy et Yoyo Mung est très mignonne et n'en fait pas trop.

Autre point fort, l'interprétation. Les acteurs font très bien leur job, Lau Ching-Wan en tête comme souvent, accompagné par un très bon Andy Lau qui se fond très bien dans le personnage. On retrouve avec plaisir d'autres acteurs très Milkyway, le bon Lam Suet (mais moins que dans la suite...), Hui Siu-Hung (qui lui aussi se lâchera dans la suite), et les deux très jolies Ruby Wong et Yoyo Mung. On rédécouvre aussi le trop rare Waise Lee dans un rôle de salaud. Bref, c'est du solide, ça ne surjoue pas trop..

Enfin derniers points forts, la réalisation et la musique. Johnnie To fait du très bon travail avec une réalisation très alerte et stylisée sans verser dans le MTVclipesque. Le principal est qu'il maintient un rythme constant qui empêche tout ennui. Le montage est efficace, les effets adéquates. Bref, c'est du Johnnie To sûr de lui qui récite sa gamme sans trembler. Enfin et surtout la musique de Raymond Wong apporte sa pierre à l'édifice comme souvent. Elle manque un peu de variété ou d'originalité, et rappelle par moment celle d'Hero Never Dies, mais c'est un défaut très classique chez Milkyway. On n'invente pas l'eau tiède, mais on sait y faire. Encore une BO qu'on aimerait bien voir en CD, mais qui n'est hélas pas disponible...

Au final, ROOT est un très bon thriller, très équilibré, rien ne vient plomber le film. L'histoire est solide et touchante, la réalisation soignée, l'interprétation convainquante et la musique excellente. Accompagné de sa suite un peu différente mais presque aussi divertissante, il reste un des meilleurs films tout public de la Milkyway.

27 décembre 2001
par François




Potentiel gâché

Malgré un potentiel de départ alléchant qui fait penser au formidable Vivre de Kurosawa (un homme qui apprend qu’il va mourir met un point d’honneur à réussir un grand coup afin de marquer son passage sur Terre), Running out of time peine franchement à retenir l’attention. Basé sur l’éternelle opposition flic/voyou à peine démarquée d’un Infernal Affairs ou d’un Fulltime Killer, le scénario accumule les scènes convenues et déjà vues de braquage de banque foiré, de faufilement dans les conduits d’aération ou de travestissement drag-queen à un point tel que ça en devient rapidement assommant. Et il y a de quoi laisser pantois lorsqu’on écoute les 2 scénaristes frenchies s’expliquer sur leur intrigue, qui est pour eux la métaphore d’une relation homosexuelle conduisant à la transformation d’Andy Lau en femme, et poussée à son paroxysme lorsque ce dernier éjacule du sang par la bouche sur le pare-brise. Mais après tout, quand on a également écrit Black Mask 2 ou Le Talisman, plus rien ne doit faire peur, et surtout pas le ridicule…



15 décembre 2004
par Ghost Dog




Superbe, intelligent et touchant

OK il n'y a rien de tres original dans le scenario ni dans la facon de filmer de johnnie To, mais il n'empeche qu'on est rapidement pris sous le charme de ce film grace aux deux acteurs principaux. Lau Ching Wan y interprete ce qui est peut etre son meilleur role et Andy Lau est tout simplement merveilleux. Filme de facon assez conventionnelle mais efficace ROT reste un incontournable.

19 janvier 2003
par jeffy




Un film qui annonce du changement.

Tout d'abord, soyons clairs, Running out of time est bon, très bon même. Le scénario (écrit par des Français qui ont également fait celui de Black Mask II) est très malin et bien trouvé. L'histoire tourne autour d'un voleur en phase terminale d'un cancer mais pas un petit, plutôt du genre qui dérobe un énorme diamant. Celui-ci va se servir d'un négociateur pour arriver à ses fins. Durant tout le film, le négociateur suivra un chemin tout tracé par notre as de la cambriole. Les différentes mélodies sont très belles et collent parfaitement à chaque scène ; elles font vraiment partie intégrantes des actions. Le tout est très bien filmé.

Les acteurs sont tous également très bons. Lau Ching Wan est égal à lui-même, c'est à dire excellent et Andy Lau trouve un rôle taillé sur mesure en voleur pas vraiment méchant, qui ne tue jamais personne et qui fait craquer les jeunes demoiselles. Les actrices, malgré leurs courtes apparitions nous régalent car elles sont vraiment séduisantes (Yo Yo Mung et Ruby Wong- pour la voir plus, procurez vous Where a good man goes où elle apparaît en mère courage : trop de charme !).

Le film comporte beaucoup de passages drôles et s'éloigne ainsi des précédents polars réalisés / produits par Johnnie To. Et, lorsqu'on voit les comédies qu'il a réalisé aujourd'hui (Help !!!, Needing you, Wu Yen), on peut considérer Running out time comme une sorte de transition.

Si vous voulez un bon conseil, achetez le absolument car un spectacle de cette qualité où tout est ainsi maîtrisé (réalisation, musique, jeu d'acteurs,…) est toujours agréable à voir. Un film de grande qualité.



06 septembre 2001
par Junta




Un polar très intéressant qui doit surtout beaucoup à son scénario inventif et agréable, et que je conseille vivement

Le scénario écrit par deux collaborateurs de la revue HK (Julien Carbon et Laurent Courtiaud) est plutôt original et très habile et met en place une histoire qui va tourner autour du thème de la manipulation.

Le film adopte cependant un ton général plus léger que les derniers films de Johnnie To ou que les autres productions de la Milkyway (comme The Longest Nite ou A Hero never Dies par exemple), l'ensemble étant ici beaucoup moins sombre et violent. Andy Lau en voleur romantique et malade ne nous apparaît jamais comme antipathique (je crois bien d'ailleurs qu'il refuse les rôles trop négatifs), et Lau Ching Wanen négociateur joue un personnage plus décontracté que d'habitude.

Tout cela est renforcé par un humour assez présent et plutôt bienvenue, que ce soit dans les rapports entre le négociateur et son supérieur, ou encore à travers le rôle d'un gangster gravement abruti.

Par contre la réalisation est un peu en deçà de ce que j'attendais, on est loin de la réussite d'un The Mission par exemple, j'ai trouvé que certaines è étaient un peu ratées, notamment une fusillade en voiture qui se révèle assez brouillonne.

Au niveau des acteurs on retrouve le sympa Andy Lau que l'on a vu récemment dans beaucoup de films (Conmen et sa suite Conmen in Vegas, Century of a Dragon, The Duel) et qui interprète un as du déguisement que l'on peut admirer tour à tour en vieillard et en femme, ce qui apporte un intérêt supplémentaire au film, même si je trouve que cet aspect du personnage est mal exploité et aurait mérité d'être un peu plus développé.

A ses côtés, la plupart des habitués des productions Milkyway sont au rendez vous, à commencer par le toujours excellent Lau Ching Wan, la ravissante Yo Yo Mung (NDFrançois: aperçue dans une autre production Milkyway, elle jouait la copine de Leon Lai dans A Hero Never Dies) qui va vivre avec Andy Lau une histoire romantique courte mais décalée (ce qui nous vaut quelques très belles è), Lam Suet, Hui Siu Hung ou encore Ruby Wong dans un petit rôle.



22 octobre 2000
par Ryoga




Polar de seconde zone

Running out of time sentait déjà le sapin avant même qu'il ne démarre, la faute à un scénario signé par deux tâcherons de la plume, Julien Carbon et Laurent Courtiaud (épaulés par Yau Nai-Hoi, l'un des scénaristes phares de Johnnie To) qui aurait pu aboutir à autre chose de bien plus consistant. Le polar de Johnnie To fait aussi figure d'oeuvre transparente car réalisée la même année que le très largement supérieur The Mission qui lui vole immédiatement la vedette aussi bien d'un point de vue de la thématique abordée (tandis que ce dernier enchaîne les moments de bravoure, Running out of time fait office de polar bouffon) que du visuel. Difficile alors d'éprouver quelconque bonheur devant un énième polar certes bien emmené (intéressante confrontation Andy Lau/Lau Ching-Wan) mais constamment plombé de passages ridicules au possible. Rien qu'au niveau du premier quart d'heure, les pitreries s'enchaînent sans faiblir (changement de négociateur, prise d'otages foireuse, Andy Lau qui se la joue faux terroriste), ce dont je ne raffole pas. Je préfère la noirceur et le vrai sens de l'ironie de la période 2003 post PTU, voir Running On Karma. Difficilement recommandable au vu de la récente et excellente filmographie de Johnnie To.

19 mai 2007
par Xavier Chanoine


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