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Saga of the Phoenix

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1 critiques: 3.5/5

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8 critiques: 3.47/5



drélium 3.5 Nam Lai Choi définitivement hors concours dans la course au bis ultime
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Nam Lai Choi définitivement hors concours dans la course au bis ultime

Avertissement : l'avis qui suit ne reflète que trop peu le caractère fortement nanar et la nullité ambiante de ce film des profondeurs difficilement défendable, et pourtant...

... Amis du Bis, bonsoir !

Quatrième Nam Lai Choi et la surprise est toujours aussi grande, c’est la force d’un grand réalisateur aussi mauvais que brillant. Après le kung fu gore, l’aventure déchaînée et le chat intergalactique, voici........ le conte diaboliquement taré, le X-Or façon Nam Lai Choi mais pas seulement, plutôt l’indescriptible dans toute sa splendeur. Saga of the phoenix est un remix de Peacock King revu par Nam Lai Choi. Il en tire le meilleur, son histoire et sa folie SF bis, jette tout ce qui était sérieux, trop lourd, et le remplace par du grand n'importe quoi comme il sait si bien le faire.

Il très ardu de noter un tel film ou de le comparer aux autres Nam Lai Choi. Ils sont tous tellement différents et pourtant tous reliés par la même folie bis ultime. Cette fois-ci, très peu de kung fu, pas de gore, presque pas de brutalités. C’est une histoire toute gentille d’une princesse venue des ténèbres qui veut vivre sur terre pour voir le soleil tous les jours et accompagnée d’un génie proche d'un gremlin, de 2 gardes du corps dont Yuen Biao et 3 fighteuses. Sur ce, une prophétie vient se greffer, une sorcière des enfers qui veut capturer le pouvoir de la jeune fille ainsi qu’un rondouillard inventeur d’une machine spatio-temporelle............... Le tout mélangé avec une localisation actuelle aux Indes puis à Hong Kong. Bref, un scénario inracontable, indescriptible : faramineux !

On passe d’une seconde à l’autre de la comédie la plus profonde aux attaques à coups de rayons en passant par le lessivage puis la cuisson au four du gremlin, une mémé qui se fait pousser à toute vitesse sur un chariot, des princesses qui dorment sur un fil, un monstre démoniaque tout droit sorti d’X-Or, des sbires qui aspirent la terre vers l’enfer, etc, etc, etc : Complètement ringard et frappé.

Pourtant, le tout s’enchaîne le plus sérieusement du monde. Nam Lai choi veut vraiment nous la raconter son histoire et il y parvient avec un génie tout à lui. Il a bien compris que le visuel seul ne suffit pas et cultive un talent certain pour enchaîner des scènes qui n'ont rien à voir. On a constamment l'impression que tout peut arriver et en effet, tout arrive, et surtout ce à quoi on s'attendait le moins. Les délires de Lam Nam Choi pourraient se répéter. Bien au contraire, c'est toujours de l'inédit.

De plus, les moyens financiers ne sont pas absents : les monstres sont toujours aussi ringards mais la photo et les décors sont loin d’être ridicules. Le rythme est soutenu de bout en bout et même si l’histoire est plutôt gentille, la folie est là. Bref, c’est très spécial, crétin, unique et délicieusement sans limite. Le caviar du bis encore une fois.

Et une nouvelle fois, je suit TsimShaTsui dans les profondeurs de la nullité aBISsale... ;)

Et comme le dit si bien Angelo : Nam Lai Choi, quel réalisateur !

26 janvier 2004
par drélium


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