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Salaam Bombay!

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Ghost Dog 3.5 Brutale évocation des rues de Bombay
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Brutale évocation des rues de Bombay

Pour son premier long métrage de fiction, la jeune trentenaire Mira Nair choisit en 1988 d’abaisser sa caméra à hauteur d’enfants, les enfants de la rue en guenilles en plein Bombay, et sonne une charge virulente contre l’irresponsabilité d’adultes qui volent de précieuses années d’innocence à ces gamins dont l’instinct de survie est déjà mis à rude épreuve ; ainsi, Krishna, abandonné par ses parents forains, erre dans la mégalopole à la recherche d’un petit revenu qui lui permettrait de manger et fait de mauvaises rencontres ; ainsi, Manju est délaissée par un père violent et maquereau (le toujours terrifiant Nana Patekar, le genre de type bonimenteur et imprévisible dont on préfère éviter de croiser le chemin) et par une mère prostituée. Les deux gosses se rencontreront dans les rues sales et surpeuplées de la ville et subiront des destins différents.

La caméra est vive, le rythme soutenu, le portrait brutal, pourtant c’est toujours une envie de vivre et de s’en sortir sans pareil qui sous-tend Salaam Bombay, c’est toujours la lueur d’espoir qui fait surface et guide dans l’obscurité. Lorsque Krishna est par exemple arrêté et placé en foyer de redressement, il constate que les adultes de ce centre ne valent pas mieux qu’à l’extérieur et laissent la loi du plus fort s’instaurer entre les pensionnaires ; il tente alors de s’en échapper, grimpant une échelle et des murs barbelés, persuadé que sa chance est à l’extérieur, parmi la circulation, les petits business et les dangers. Quant à Manju, elle s’enferme dans le mutisme pour se couper du monde dangereux des adultes…

Dans la lignée de Pixote, San Mao, La cité de Dieu ou La petite marchande de roses, Salaam Bombay est un hymne vibrant aux droits de l’enfance et un appel à la responsabilité des parents, justement sanctionné de la Caméra d’Or à Cannes.



16 février 2007
par Ghost Dog


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