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The Scarlet Wings

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1 critiques: 2/5

visiteurnote
bruce randylan 2


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

L'ouverture est excellente : on est en caméra subjective ; elle sort d'un ascenseur pour avancer dans les couloirs d'une société pour rentrer dans le bureau du directeur, elle dégaine, abat le directeur avant de reculer (toujours armes aux poings) vers l'ascenseur.
L'effet est saisissant, la caméra étant très fluide et les bras tenants les pistolets ne faisant pas du tout factice. Le reste de la séquence ( découpé normalement) où l'assassin s'enfuit dans une voiture qui fonce dans une petite rue et écrase même une petite fille (qui laisse échapper un ballon) est également stupéfiante.
Mais au final, cette ouverture s'avère assez gratuite et ça sera ce que le film proposera de mieux.

C'est un thriller assez mou, pas très passionnant et plutôt pauvre en mise en scène. C'est le premier film en couleur de Nakahira (et peut-être son premier en scope) et il n'a pas l'air très l'aise avec les deux procédés même si la copie jaunie ne permet pas d'être affirmatif. Après ca sent le produit de commande impersonnel et commercial bien que Nakahira a co-signé l’adaptation du roman.
Le suspens avec l'enfant malade sur le point de mourir est assez raté, car totalement prévisible et sans surprise avec son lot de bons sentiments mélodramatiques.
La partie dans l'avion et sur l'île entre le tueur et ses deux otages est un peu mieux mais loin d'être transcendante, la faute à une mise en scène mollassonne, des acteurs qui font le minimum syndical. Le scénario ne manque pourtant pas de rythme et certains moments ne sont pas désagréable comme la conversation au coin du feu mais les personnages ne sont vraiment pas intéressant. Reste donc quelques éclats de violence assez bien vus (le pistolet caché, le coup de l'hélice faussement en panne, le crash de l'avion vers la fin assez spectaculaire et bien découpé).
Voilà, pas grand chose à sauver sans que ce soit une purge non plus. Il y avait pourtant du potentiel avec ce huit-clos et une dimension critique sociale qui aurait pu être intelligente (journalisme cynique, monde de l'entreprise déshumanisé, habitants en dehors des grandes villes coupés des soins basiques...). Reste que la fin avec la copine du pilote qui se fait rembarrer maintenant que celui-ci a trouvé mieux est assez gratiné...

ps : Même Izumi Ashikawa ne brille pas dans un court second rôle moralisateur.

29 janvier 2013
par bruce randylan


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