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Showa Zankyoden 1

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 3/5

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2 critiques: 2.88/5



Ordell Robbie 3 Savoir Faire
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Savoir Faire

A l'instar des séries Abashiri Prison et Nihon Kyokakuden, la série des Showa Zankyoden fut de celles qui firent de Takakura Ken une star du cinéma de genre nippon et du cinéma japonais tout court. Son premier volet contient bien des éléments caractéristiques d'une formule qui fit les beaux jours au Box Office du ninkyo eiga bien avant que Fukasaku donne un coup de vieux au genre. Soit une importance accordée aux questions d'amitié, de code d'honneur. On voit déjà ici des yakuzas cherchant à faire des vagues en transgressant le code d'honneur mais le film prend le parti de ceux qui tel Takakura cherchent à se porter garants d'une tradition. Le personnage de Takakura incarne d'ailleurs ici une figure de "héros positif". Soit un yakuza qui malgré la pression de ses employés n'usera de la violence qu'en dernier recours. Les personnages féminins incarnent ici une image traditionnelle de la femme tandis que les bons sentiments priment souvent dans les rapports homme/femme ou à l'intérieur du clan. Une vision humaniste, idéalisée, chevaleresque de l'univers des yakuzas en somme. On est loin du traitement plus réaliste qu'appliquera au monde mafieux de cette période historique par Fukasaku ou pour rester dans le genre de la noirceur d'un Gosha dans les Loups. Formellement, le film oscille entre abus de gros zooms brouillons et bon artisanat classique. Quant au combat/climax final (élément classique du ninkyo où le héros extériorise sa rage), il est mis en scène et monté correctement mais ne décolle jamais. Tandis que le talent des acteurs (Takakura en tete) aide le film à se maintenir dans la bonne moyenne du cinéma populaire de l'époque. Et si Saeki ne trancende pas le genre comme Gosha ou Kato Tai le film se regarde avec le genre de plaisir routinier éprouvé face à une bonne série B HK d'avant la "fuite des cerveaux" ou un bon film de genre italien seventies. C'est à dire celui ressenti face à un (bon) savoir faire en service minimum.



18 août 2005
par Ordell Robbie


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