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Sister Street Fighter

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 1.5/5

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8 critiques: 2.75/5



Ordell Robbie 0.5 Décadence de la décadence de la série.
Xavier Chanoine 2.5 Un opus à part plutôt décevant.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Un opus à part plutôt décevant.

Quand on me dit "Streetfighter : l'intégrale", j'entends "trilogie" et Sonny Chiba. Mais quand j’apprends qu'un quatrième opus s'y est glissé discretos, je sens déjà le produit qui profite d'une licence au succès radical. Sister Streetfighter was born. Avec ce quatrième opus bonus, Sonny Chiba laisse place à la petite Shihomi, qu'on dirait tout droit sortie des films de Chang Cheh, de part sa fraîcheur et sa bonne volonté. L'intro ressemble aussi comme deux gouttes d'eau à celle d'un Shawbrother made in HK, plutôt une valeur sûre dans les films de combats. Le problème, c'est qu'à trop vouloir mettre en avant son côté mignon et précieux, Shihomi oublie qu'elle fait office de relais au plus barbare des combattants de rue : Sonny Chiba. Remplacer un Tsurugi n'est pas facile et on le ressent rapidement avec des combats certes plutôt agréables, mais dénués de toute violence, unique dans un StreetFighter. Les espèces de guignols en costard tombent à terre au moindre coup de vent, par la grâce du jeu de jambe de Shihomi. Un peu léger et répétitif à force... Il est aussi marrant de noter le ridicule constant des situations dans lesquelles Shihomi se fourre. Elle pourrait combattre la pègre locale ou des Maître en arts martiaux. Non, à la place de cela elle se farcie un clown armé de fourches, un espèce de transsexuel adepte du Nunchaku, des Amazones vêtues d'un costume purement douteux et un grosso-merdo boss armé de griffe au poing façon Véga du Streetfighter de Capcom. Pas un programme alléchant. Il faudra attendre l'arrivée de Sonny Chiba (qui ne tient plus le rôle d'un Tsurugi) pour prendre enfin -légèrement- son pied et se payer une bonne tranche de rigolade. D'une violence proprement inouïe -et grotesque- Chiba multiplie la distribution de beigne comme à la bonne époque, dans une ambiance Yakuzienne du pauvre, mêlée à des combats de karaté même pas dignes de ceux de "La légende du grand Judo" plus vieux d'une trentaine d'année. On ne s'étalera pas sur l'insuffisance démentielle du scénario, prétexte à montrer de la bagarre primaire savamment mal chorégraphiée, et surtout atrocement filmée. Tsurugi n'est plus (à la fin de Last Revenge on sait pourquoi) et sa remplaçante reprend le flambeau non sans mal. Un mal pour un bien, puisque même si elle n'a pas la rage et la violence d'un Tsurugi, c'est toujours avec un -menu- plaisir que l'on suit sans broncher l'1h20 qui clôt définitivement cette fantastique série qu'est Streetfighter, le castagneur le plus tippant des seventies, et peut-être du siècle. Esthétique : 2/5 Musique : 2.5/5 Interprétation : 2/5 Scénario : 1/5 Les + : - Ca se castagne toujours autant! - l'ambiance ringarde - les personnages grotesques Les - : - Pas aussi brutal que prévu - Scénario, mise en scène, reflexion à l'ouest ^^

12 juin 2006
par Xavier Chanoine


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