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Story of a Discharged Prisoner

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.67/5

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3 critiques: 3.75/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 4.25
Bruce_Randylan 4
Manolo 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Le premier syndicat du crime

Indéniablement un classique des studios de la Kong NgKee, "Story…" est librement adapté du film "Once a thief" – et influencera les futurs "Syndicat de Crime", John WOO et Tsui HARK s'avouant de grands fans du métrage.
Rares ont été les occasions de pouvoir jeter un coup d'oeil pour se convaincre de sa parfaite qualité; et seule la rétrospective par la Hong Kong Film Archive à l'occasion du 30e anniversaire du Festival International du Film de Hong Kong en aura donné l'occasion de pouvoir redécouvrir ce polar sur grand écran au cours des récentes années.
Et le métrage ne faiblit pas à sa réputation : non seulement l'intrigue est riche et dense, l'interprétation remarquable et quelques scènes d'une rare modernité (voire la mort du handicapé ou la bagarre dans une maison de bidonville), mais le film s'impose indiscutablement comme la figure paternelle du "heroic bloodshed". Quelle joie que de voir Patrick Tse affronter dos à dos avec son acolyte une dizaine d'hommes de main (chorégraphies signées Chan Lun-Suen et Lau Kar-Wing); et de partir en fin de film en croisade contre les vils gangsters. Certes, le degré de violence est loin d'être aussi exacerbé et les coups de feu demeurent rares; mais toutes les prémisses se trouvent clairement à l'écran.
En plus de la passionnante intrigue, le film se double – comme souvent dans les productions de la Kong Ngkee – d'un large contexte social : rarement Hong Kong n'a été filmé de manière aussi détaillé et le bouleversement économique des années '60s autant mis en évidence : des chantiers à chaque coin de rue, les bidonvilles taquinent les nouveaux hauts immeubles à pousser de terre tels des champignons à l'automne. Sans parler de l'impitoyable regard sur les triades, qui ont une particulière mainmise sur leur environnement, empêchant un homme de pouvoir s'insérer.
Le film se fend également d'une apologie des services sociaux, décriés à l'époque pour être un déshonneur pour toute personne y faisant appel; en même temps d'avoir été un important refuge pour tous les laisser pour compte du brusque essor économique.  
 
(Critique écrite en avril 2006).


02 mai 2010
par Bastian Meiresonne


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