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Stray Dogs

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les avis de Cinemasie

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7 critiques: 3/5

visiteurnote
Fred30 0.5
Epikt 3.25
calexico 3.5
chronofixer 3.75
2501 4.25
Sauzer 2
Oh Dae-soo 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Surprenant

Effectivement, ce qui correspond le mieux à la description de ce film est un mix entre sonatine et jin-roh. Sonatine pour la lenteur du film, l'aventure du trio sur la plage, et l'extrême lenteur du film. Jin-Roh pour l'univers et la dernière scène de combats. Un film étrange, assez cheap, mais dont le charme agit. Une histoire émouvante entre un maître et son élève. C'est un Oshii mineur, mais ça reste très intéressant à visionner . Un chouette film.

27 août 2007
par calexico


"Jin roh meets Sonatine" c'est assez juste

ma note n'est peut etre pas définitive car je suis carrément passé à côté de l'histoire, la faute à la fatigue et aussi un rythme très posé, et donc des problèmes de rythme comme souvent chez OSHII. en fait j'ai presque pas percuté l'histoire, oubliant plus d'une fois de lire les sous titres, mais j'ai vraiment trippé sur ces plans incroyablement séducteurs et envoutants, et c'est déjà pas mal. l'histoire est secondaire mais j'ai tout de même envie de le revoir pour m'en imprégner un peu plus. ce qui contribue grandement à ce voyage c'est la bande son de Kenji KAWAI, rappelant parfois Joe HISAISHI (en même temps c'est les deux seuls noms de compositeurs japonais que je connaisse, et avec la bande son de ALL ABOUT LILLY CHOU CHOU ce sont mes préférés.) cette musique associée à ces superbes plans absorbent complètement le spectateur/auditeur dans un trip introspectif ou exotique (enfin là je parle pour moi) et quand bien même il ne me rete presque rien de l'histoire, je guarde de ce STRAY DOGS une impression très agréable, tout comme les meilleurs Kitano, un LEY LINES ou un RAINY DOGS, ou encore GHOST IN THE SHELL (les 2). c'est donc de l"'ambiant cinéma" de grande classe que l'on tient là et on aurait tort de s'en priver.

14 décembre 2005
par chronofixer


Naissance d'un style (2ème partie)

Après l'OFNI The Red Spectacles, Oshii part dans la direction opposée pour ce Stray Dog en adoptant un ton plus sérieux, une image cette fois en couleurs et très lumineuse, ainsi que de longs passages contemplatifs annonciateurs de la beauté et de la perfection des séquences de Ghost in the Shell. Cette fameuse poésie urbaine, ces ballades parmi les ponts, les enseignes, les mouvements des véhicules parfois en symbiose avec la musique. Cette musique, très importante ici, toujours signée par Kenji Kawaï, porte littéralement une bonne moitié du film qui n'est composé que de ses plans méditatifs. Certaines mauvaises langues pourraient parler de plans "touristiques" tellement Oshii en use et abuse jusqu'à laisser l'histoire au point mort pendant de longues minutes. "L'action" se déroule en majeur partie à Taïwan et le réalisateur semble y avoir trouvé ce qu'il cherchait pour laisser libre cours à son imagination visuelle. Synopsis Stray Dog est une préquelle de The Red Spectacles, qui traite donc toujours de l'univers des Kerberos Panzer Cops (que l'on retrouvera dans Jin-Roh). L'histoire est simple (pour une fois serait-on tenté de dire) : Inui, un ancien membre des Kerberos condamné à 3 ans de prisons après la révolte raté de son groupe, part à la recherche de son supérieur Koichi qu’il avait vu abandonner le champs de bataille juste avant la défaite. Se retrouvant à Taiwan, il arpente l’île avec l’aide de l’ancienne fiancée de Koichi et l’assistance d’un mystérieux homme en blanc. Mais sa quête va aussi le pousser à s’interroger davantage sur sa propre nature... Vous aimez les chiens ? Au-delà de cette intrigue très claire, c'est la métaphore de l'homme-chien qui est poussée ici à ses extrêmités. En effet, dès le générique qui nous montre des photos N&B de chiens abandonnés, Oshii se lance dans un délire canin très personnel qui laissera plus d'un spectateur perplexe... On connaît son amour pour les chiens (paraît-il plus important que pour les hommes d'ailleurs). Ici on a presque l'impression d'assister à la quête du maître par un chien qui aurait pris forme humaine (on pense plus d'une fois, notamment grâce à la direction d'acteurs, en retenue et par moment complètement débridée, à la série d'animation Wolf's Rain qui met en scène des loups se déplaçant sous forme humaine mais gardant leurs caractéristiques animales). Certains trouveront ça ridicule s'ils ne partent pas tout de suite dans l'idée d'un film mélancolique avec ce parti-pris de littéralement mettre en scène des chiens errants (que l'on pourrait apparenter à des ronin, samouraïs sans maîtres). Le problème pour ma part c'est que j'ai bien ressenti cette quête identitaire mais qu'elle m'a paru cependant peu approfondie. Jin-Roh meets Sonatine Au moment où Inui rencontre enfin Koichi, Stray Dog se transforme en délire kitanesque ! Et c'est assez troublant puisque tout cela se déroule au bord d'une plage, avec des séquences comiques en contraste avec le reste du métrage (la scène chez l'employeur, c'est du pur Kitano !). En même temps, tout cela a été réalisé 2 ans avant Sonatine... Dogfight Le budget ne devait pas être beaucoup plus important que pour son premier film live, et pourtant le film fait beaucoup moins série B. Preuve en est, l'utilisation et la mise en valeur de l'armure des Kerberos. La séquence d'ouverture, mais surtout la scène d'action finale rejoignent presque celles de Jin-Roh dans leur efficacité et leur beauté. La mise en scène est plus précise, les idées de face-à-face sont nombreuses (exploitation idéale de tous les éléments caractéristiques de l'armure et des armes) et le décor est parfaitement exploité (au point que l'on a l'impression que cet affrontement final a presque servi de modèle à Hiroyuki Okiura pour la fin de son film). On pourra néanmoins trouver à redire sur le choix des acteurs (physiquement pas très balèzes pour des Panzer Cops, et surtout manquant cruellement de charisme). On pourra aussi trouver quelques longueurs dans l'ensemble des scènes contemplatives. Mais un amateur du cinéma d'Oshii ne peut pas bouder son plaisir devant ce très bon film, à la fois très personnel et original, mais aussi plus accessible que d'autres oeuvres du cinéaste. La découverte de premières oeuvres après des sommets comme GITS ou Avalon pouvait laisser craindre le pire. Il n'en est rien. Et je ne comprend toujours pas la mauvaise réputation de ces films. La filmographie de Mamoru Oshii s'avère réellement très impressionante.

16 septembre 2005
par 2501


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