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The Street Fighter's Last Revenge

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Ordell Robbie 0.5 Sous-produit d'exploitation.
Xavier Chanoine 3.75 "L'attaque de la mort foudroyante" contre "le Grand Tsunami".
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"L'attaque de la mort foudroyante" contre "le Grand Tsunami".

Tout est dit, ce troisième opus des aventures de Tsurugi est un régal des seventies nazebroques, mélange de film d'exploitation (copie conforme de Bruce Lee en plus drôle) de polar qui tente de faire dans le sérieux, d'action pure et dure et d'érotisme. Le cocktail n'est bien sûr pas souvent bien dosé, d'où un certain ennuie par moment, mais quel plaisir de voir évoluer Sony Chiba dans la peau de Tsurugi, en véritableur justicier grotesque, mysogine et ultra violent : " Rien ne m'est impossible. Retiens mon nom. Tsurugi". Teruo Ishii nous gratifie alors d'un monument de nullité tellement absolue, qu'il est impossible de ne pas esquisser le moindre sourrir tant le spectacle à l'écran relève du grand guignolesque. De mémoire, je n'ai jamais vu dans un film d'arts-martiaux autant de scènes grotesques. C'est bien simple, en plus d'être plutôt mal chorégraphiées, toutes les idioties les plus achevées défilent une par une sous nos yeux. Retenez votre souffle, il faudra faire avec un combat mémorable entre un procureur (sic!!) et Tsurugi où "la technique de la mort foudroyante" s'oppose au "Grand Tsunami". Bien sûr, une attaque recquiert du Ki, et les deux protagonistent se concentrent à un tel point, qu'on croirait voir deux volailles gigoter dans tous les sens. Passons les nombreux excès de mysoginie de la part de Tsurugi, on pourrait y écrire un roman. Téter des loches, @!#$ des beignes aux femmes trop pompeuses, ça il sait y faire le bougre! Toujours vêtu de son inénarable costard et ses plaquettes de protection aux poignets, Chiba s'éclate comme jamais et porte son rôle sur ses épaules à merveille. Peut être moins définitif et "sérieux" que le premier opus, Last Revenge se révèle bien plus fun, surtout lorsqu'un Mariachi armé de lasers est de la partie. La violence atteint son paroxysme lorsque Tsurugi écrabouille littéralement un corps à l'aide d'un de ses pieds. Monumental. Les fans trouveront vraiment de l'intérêt à cette superproduction bis à en crever, passionnée et achevée dans le nanar le plus profond. Quentin Tarantino ne ment pas en disant que Sony Chiba est le plus grand comédien jamais vu dans un film d'art-martiaux. De l'art pour un nanar. Esthétique : 2/5 Musique : 4/5 Interprétation : 2/5 Scénario : 4/5 Les + : - Sony Chiba - Le retour du Maître de Tsurugi, détenteur du "Grand Tsunami" - Il faut le voir pour le croire - Scènes de barbarie jouissives - La musique funk démentielle Les - : - Les réticents au nanar le haïront - Tout comme les fans du premier opus....

06 juin 2006
par Xavier Chanoine


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