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Stupeur et tremblements

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Ghost Dog 2.75 Violence des échanges en milieu japonais
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Violence des échanges en milieu japonais

Durant les premières minutes de Stupeur et Tremblements, je dois dire que j’ai été agréablement surpris ; le thème abordé, celui de l’intégration d’une européenne dans une entreprise tokyoïte, était en effet original et allait – espérai-je - croquer les différences de culture entre les 2 peuples et l’organisation nippone avec délice. Et puis, il y avait ces 2 actrices impeccables qui se confrontaient : Sylvie Testut tout d’abord, qui donne à son personnage la naïveté et le courage nécessaires, et étonne par la fluidité du japonais qu’elle parle, lui ayant sans doute donné pas mal de travail préparatoire ; TSUJI Kaori ensuite, une grande perche froide et magnifique, femme fatale à la langue fourchue prête à vous balancer au quart de tour une méchanceté parfaitement dosée qui vous laissera désarmé. Mais au fil des minutes, les incohérences s’accumulent et on commence à se poser des questions sur l’objectivité de la description autobiographique qu’Amélie Nothomb a fait de son expérience, au point de se demander si la caricature n’est pas un peu grossière et le propos bien limité : comment expliquer par exemple que le personnage d’Amélie prétende qu’au Japon, le sabotage conduisant à la perte de rentabilité d’une entreprise soit très grave alors qu’on la confine sciemment et publiquement à toutes sortes de tâches ingrates et inutiles ? Comment expliquer que le récit reste en huis-clos dans l’entreprise alors qu’Amélie est censée retourner au Japon pour redécouvrir le pays où elle est née (le Japon n’est-il que l’entreprise ?) ? Pourquoi Amélie ne peut-elle voir le big boss à son arrivée mais vient lui faire part de son départ tout naturellement, et que signifie l’aberrante réponse de ce dernier qui reconnaît son talent mais l’a laissée moisir dans les toilettes plusieurs mois sans rien dire ? Quant à la comparaison avec Furyo et l’insertion d’un long extrait, était-elle vraiment nécessaire étant donné que la référence était explicité depuis le début (fascination réciproque entre l’Orient et l’Occident) et que le duel trouble auquel se livrent Amélie et Fubuki n’arrive pas à la cheville du duel Bowie/Sakamoto ?

En définitive, tout cela fait pencher la balance vers le doute et le scepticisme alors qu’en soit, le film n’est pas du tout désagréable à regarder. Dommage.



24 juin 2005
par Ghost Dog


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