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Blissfully Yours

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.25/5

vos avis

15 critiques: 3.32/5



Ghost Dog 4.5 Sensualité à fleur de peau
Ordell Robbie 2 Plus très frais...
Xavier Chanoine 2.5 Cool, zen, lexomil...
Yann K 4 Heuh... joker!
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Sensualité à fleur de peau

Rarement les sensations de caresses, de chaleur, de transpiration, de lascivité, de bien-être et de douleur intérieure auront autant réussi à transpercer un écran de cinéma pour envahir le spectateur. Il faut pour cela se laisser pénétrer par la tranquillité et la contemplation dégagée par Blissfully Yours. Dans la première partie, les personnages se mettent en place doucement : Min, un jeune birman clandestin atteint par une maladie de peau étrange, Roong, une jeune thaï amoureuse de Min qui s’ennuie dans son atelier de confection, et la mère de Roong qui songe à l’adultère. Dans la seconde, suite à un générique de début que l’on attendait plus et qui peut signifier que le film/la vie commence réellement dans la forêt loin de toute contrainte matérielle, les éléments naturels comme l’eau, le soleil, les insectes et la végétation forment un tout harmonieux avec les corps et les âmes des humains venus se ressourcer, venus quitter un monde qui ne leur correspond plus. Une pure beauté s’empare alors de ses images qui prennent leur temps, qui donnent à écouter les bruits de la terre en limitant au maximum les paroles, et on se sent bien. Ca pourrait durer des heures que ça ne gênerait pas le moins du monde, une sensation indescriptible que l’on vit très peu souvent devant un film. Rien que pour ça, il faut tenter l’expérience.



05 août 2005
par Ghost Dog




Plus très frais...

On se souvient encore de notre découverte de Blissfully Yours dans la foulée de la rumeur cannoise ultraélogieuse. On se souvient également avoir été emporté sensoriellement par le film de celui qu'on appelait pas encore Joe et avoir crié au nouvel OVNI venu d'Asie. On se souvient avoir pensé qu'on avait pas vu ça depuis Eureka. Mais plus on y repensait avec le temps, plus on trouvait ça poseur. A l'époque, les dessins du film et le fameux générique de milieu de film nous avaient déjà semblé du différent pour faire différent. Bien moins aboutie que celle de Tropical Malady, l'approche sensorielle ressemblait à du cliché formel de cinéma asiatique de festival circa années 90. Et le script n'était finalement de la mise bout à bout deux films de festival: une première partie en forme de cinéma du quotidien avec option longs plans séquences contemplatifs, une seconde partie en forme de film érotique avec façade formelle auteurisante. De toute manière, on n'a plus envie de reparler de Blissfully yours. Juste de se souvenir que c'est avec ce film qu'on a découvert un cinéaste aussi prometteur que son nom est imprononçable.



05 août 2005
par Ordell Robbie




Cool, zen, lexomil...

Epatant réalisateur de Syndromes and a century, AW signe avec Blissfully yours une oeuvre logique mais à l'intérêt discutable. Logique dans sa trame, car il est vrai, que peut-on faire de plus que somnoler, se raconter des histoires, chahuter ou faire l'amour dans une forêt tropicale complètement coupée du monde? Cela peut paraître risible aux yeux de certains, mais AW ne franchit jamais la limite du film prétentieux dans la mesure où il ne va pas plus loin que la réalité, celle de zoner pendant 1h20, sans rajouter d'éléments discutables, intrigue vaseuse ou propos incohérents avec le contexte : tout n'est que contemplation. A défaut de Syndromes and a century, Blissfully yours fait l'impasse totale avec les codes du cinéma que l'on connaît, que l'on a l'habitude de voir. Son dernier film récompensé à Deauville est donc d'avantage accessible car muni d'une véritable trame, complexe et aux lectures différentes. Blissfully yours nous donne la possibilité d'épier les quelques conversations que s'échangent Roong et Min, point barre. Pas de score d'accompagnement, le travail du son étant principalement axé sur les bruits ambiants, pas même de travail de mise en scène ni de direction d'acteurs, tout reposant sur le naturel au sens propre et figuré; et Blissfully yours s'en contentera car le contexte le demande.

A cheval entre le documentaire (les premières quarante-cinq minutes font office de présentation des personnages, de leur milieu social) et le mélo intimiste séparés par le générique (seul élément de transition), le film de AW fonctionne à l'improvisation et aux gestes naturels des protagonistes. La partie dans la jungle révèle alors leurs instincts primitifs, sexuels et désabusés (le sexe est l'action), en témoigne cette séquence guère anodine lorsqu'après avoir fait l'amour, Orn se fait retirer des saletés de ses cheveux par son époux, comme l'aurait fait un singe. Alors certes Blissfully yours possède des niveaux de lecture bien différents selon les affinités de chacun (néant cinématographique pour certain, orgasme écologique pour d'autres), on ne peut pas s'empêcher de bailler et d'accompagner les acteurs dans leur sommeil. C'est pas plus mal, l'expérience est sympa, vraiment.



22 avril 2007
par Xavier Chanoine




Heuh... joker!

Allez, j'avoue : j'ai dormi et je ne suis pas sûr du tout de l'histoire qu'on m'a raconté. Mais je m'accorderai beaucoup de circonstances atténuantes et considèrerai que je suis un peu passé à côté de ce film. Je serai plutôt prêt à adhérer avec la critique ci-dessus, met une note d'estime et me jure de le revoir pour, je l'espère, la sortie en salles.

01 juillet 2002
par Yann K


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