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The East is Red

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les avis de Cinemasie

8 critiques: 3.22/5

vos avis

15 critiques: 2.98/5



Alain 3.5
Anel 4
Arno Ching-wan 2 Red is dead (*)
drélium 3.25 Comment dire.... Décousu !
jeffy 4.5 Grandiose
Junta 3.5 Fini les limites, on se bat avec tout et n'importe quoi et on ne comprend rien.
Ordell Robbie 2 Atteint le moment où trop de longueurs, trop de roue libre lassent.
Sonatine 3 Un produit chaotique digne de l'époque et Lin Ching-Hsia splendide ...
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Red is dead (*)

Avec un peu plus de temps consacré à l’écriture, tout du moins une idée exploitée convenablement, la Workshop aurait pu enchaîner une re belote bienvenue. Malheureusement il n’y a rien, rien que des prolongations jouées pour profiter au mieux d’une franchise payante.

Lorsqu’un métrage commence avec un long extrait du précédent, c’est rarement bon signe. Ca sent le remplissage à des lieues à la ronde. Gronde. Et en effet, tout dans ce film respire le remplissage, le gain de temps. Les scènes s’enchaînent, laborieuses, les personnages apparaissent, disparaissent, reviennent… quelques idées, bonnes, redonnent espoir, pour se voir abandonnées à peine quelques minutes après leur intégration. C’est le cas des fausses « Invincible Asia », de cette réflexion flash éclair intéressante sur le développement des icônes et de ce que cela implique quant à notre personnage favori, susceptible de changer, encore. Brigitte Lin se fait plutôt rare mais dès qu’elle apparaît un rayon de soleil s’en vient soigner la pellicule. Joey Wong fait ce qu’elle peut, Yu Rong-Guang s’en sort avec les honneurs mais le trop plein de redites, de n’importe quoi excessif et d’une exploitation catastrophique du score copié-collé de Swordsman 2 rend la chose complètement inutile. Et imbuvable. Vous savez, une de ces suites qui vous donnent comme un goût de cendre dans la bouche, un de ces films essayant maladroitement de réitérer une formule à succès comme un savant fou tenterait vainement de ressusciter sa femme pour n’en obtenir à l’arrivée qu’un zombi pataud et inhumain. Qui ne fait que mettre en valeur l’intérêt du souvenir, voire menace de le détruire.

Il manque le génie de l’instant de Tsui Hark, celui-là même qui, parfois, permet d’aboutir à des œuvres géniales, car, après tout, changer de personnage principal pendant un même métrage il nous l’a déjà fait avec brio (Green Snake et son passage de relais Chiu Man-Cheuk Maggie Cheung) et présenter un occident envahissant ou bien encore une Chine se détruisant de l’intérieur également, avec ses pertinents OUATIC 1 et 2.

Il n’y a pas de trilogie Sworsdman. Il n’y a qu’un chef d’œuvre, Sworsdman 2, auquel son prédécesseur et son successeur font office de bonus intéressants, respectivement le brouillon étrange d’une réussite n’ayant aucunement besoin de séquelle et... et bah la séquelle, donc. Aussi communément appelée, et oui c’est péjoratif : « un effet secondaire ». Voir et revoir le 2.
  
(*) Cf. La Cité de la Peur de Les Nuls.

14 octobre 2008
par Arno Ching-wan




Comment dire.... Décousu !

Alors donc, c'est le style Ching Siu Tung à son paroxysme, plus câblé tu meurs, ça vole sur tout et n'importe quoi, un espadon, des voiles de navire qui servent de tapis magique, et même, allons-y gaiement, le navire lui-même balancé d'un coup de Qi. D'ailleurs tout se balance à coup de Qi ici, les maisons, les boulets de canons rattrapés au vol, etc. Ajoutons un voodooman (genre chauve à la "Black mask") torse nu peint en blanc avec un masque style "Mission impossible" extrêmement efficace qui le transforme en superbe donzelle, un navire période dynastie Ming transformable en sous-marin tout en bois siouplait, un samouraï baraqué en armure noire qui se révèle être....

Brigitte Lin, trop belle comme toujours, se sert toujours de ses aiguilles et de fil à coudre comme projectile multi-fonction et prend la grosse tête "apparemment". Joey Wong et Brigitte sont d'anciennes amoureuses. "apparemment" aussi, Joey usurpe l'identité de Brigitte croyant celle-ci morte. Les deux se retrouvent, Yu Rong Guang, haut placé, se balade dans le coin avec des conquistadors espagnols et tombe amoureux de Joey malgré son caractère de diablesse. Ajoutez des samouraïs (ooh, le nain eh !) venus en navires de guerre et nos espagnols qui font de même.... Je dis "apparemment" parce que j'ai vu le vcd Mei Ah sans sous-titre carrément et je n'ai évidemment rien compris des détails de l'histoire et malheureusement les scènes de dialogues sont très nombreuses suite au bon départ dynamique.

Le film se révèle donc assez laborieux à suivre. Du reste, le manque de sous-titre ne change pas grand chose assurément. L'histoire n'a pas besoin de dialogues compréhensibles pour montrer ses limites et son non sens. Les combats ne sont pas si nombreux que ça au final, et fortement conceptuels, c'est à dire que personne ne s'arrête de voler et de balancer des projectiles de tout type jusqu'à ce que l'un d'eux abandonne... Peu de morts, on fait dans le gentil combat.

Plus cinglé, plus câblé, plus contre-plongé, plus déséquilibré que jamais, "East is red", c'est avant tout le maximum possible dans les délires câblés des 90's HK dont Ching Siu Tung est le roi depuis son chef d'oeuvre "Duel to the death". Yu Rong Guang convaincant, Eddy Ko Hung transparent et voilà. Trop la fête ce film, et trop de dialogues inutiles (pas besoin de comprendre pour le savoir), de moments romantico-bisounours dont une chanson d'amour interprétée par Brigitte comme le veut la tradition des Swordsman.

06 mai 2004
par drélium




Grandiose

Dépassant largement le cadre des précedents Swordsman, celui là est à mes yeux le plus exceptionnel. Exceptionnel parce que tout y est combats, amours, déchirements intérieurs, pas une seconde de répit dans l'enchainement au risque de perdre parfois un peu le fil (jeu de mots involontaire). Brigitte Lin insuffle toute sa démesure au film, continuant sur les traces du 2ème volet, se rapprochant d'avantage de la folie. Mais au fur et à mesure que le film se déroule, on en vient à se demander de quel coté peut bien se situer la folie. De ce point de vue là, Yu Rong-Guang incarne à la perfection cet officier jouant avec un crescendo sur l'ambiguité qui le relie à Asia. Personnages doubles, tourmentés, relations compensatoires ou de substitution, le film est vraiment riche en implications psychologiques, et pourtant grace au rythme effréné ce n'est jamais pesant. Le type même d'un film unique dans sa démesure.

07 août 2004
par jeffy


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